Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique a appelé cette agence à rester indépendante, impartiale et professionnelle, tout en soulignant qu’aucune partie ne pourrait arrêter les activités nucléaires de l’Iran.
En réaction aux tout nouveaux rapports du directeur général de l’Agence internationale atomique (AIEA), Kazem Gharibabadi, représentant permanent de la République islamique d’Iran auprès des organisations internationales à Vienne, dont l’AIEA, a déclaré, ce mardi 7 septembre, que toutes les activités nucléaires de l’Iran, dont l’enrichissement d’uranium à différents niveaux et la production du métal d’uranium, étaient accomplies dans le cadre des droits nucléaires de l’Iran reconnus par le TNP et de ses engagements liés au système de surveillance de l’AIEA.
« Puisqu’aucun des signataires de l’accord nucléaire n’a respecté leurs engagements concernant la levée des sanctions et que les États-Unis restent campés sur ses politiques d’imposition de sanctions illégales et unilatérales, personne n’a le droit de demander à l’Iran de cesser ses activités nucléaires dans le cadre de cet accord. »
Lire aussi: PGAC : Amir Abdollahian met les points sur les « i »
Kazem Gharibabadi a ensuite critiqué le directeur général de l’AIEA pour avoir accusé l’Iran de mener des activités dépassant les limites du système de surveillance de l’Agence.
« Malgré les vastes inspections desquelles ont fait l’objet les installations nucléaires iraniennes et les résultats de ces inspections qui ont montré l’absence de toute dérive dans les activités nucléaires iraniennes, l’Agence cherche à faire des exagérations, sous pression de certains de ses membres, alors qu’elle doit agir indépendamment, impartialement et professionnellement et que ses membres devraient arrêter de l’instrumentaliser pour des buts politiques. »
Kazem Gharibabadi a souligné que « ce qui constitue une sérieuse préoccupation est les armes nucléaires dont dispose le régime sioniste, les sabotages de nature terroriste dans les installations nucléaires iraniennes et l’assassinat des savants atomiques de l’Iran ».
« Mais ce sont les questions que l’Agence n’a jamais osé traiter jusqu’ici », a-t-il martelé.
Le représentant permanent iranien a ensuite indiqué que la coopération et l’interaction constructive et transparente de l’Iran avec l’Agence devraient être appréciées et louées au lieu d’être exploitées pour en faire des prétextes infondés.