Un site d’analyse américain avertit au sujet du renforcement de l’alliance antiaméricaine Iran-Russie-Chine. Le site américain « Real Clear Defense » se propose de se focaliser sur une alliance Iran-Russie-Chine et écrit dans une note que « la coopération explicite et croissante entre Téhéran, Moscou et Pékin reflète le renforcement d’une forte alliance antiaméricaine ». Le site a fait référence à la formation d’une alliance forte entre l’Iran, la Russie et la Chine, et a examiné, samedi 27 novembre, l’officialisation de la coopération croissante entre l’Iran, la Russie et la Chine.
« L’Iran entre dans un nouveau tour de pourparlers à Vienne avec le soutien de la Chine et de la Russie », a écrit l’analyste économique américain, dans le rapport publié par le site Real Clear Defense. « Le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont récemment entretenus au téléphone au sujet d’un accord de partenariat stratégique similaire à celui que l’Iran a signé avec la Chine plus tôt cette année. »
L’alliance Iran-Russie-Chine un défi pour l’Amérique
Dans une autre partie de l’article, on peut lire : « Nul besoin d’être politologue pour remarquer qu’après la guerre froide, l’émergence de l’alliance Téhéran-Moscou-Pékin pour remettre en cause l’ordre international (prétendument américain) est l’évolution géopolitique la plus importante de la dernière décennie. L’officialisation de la coopération croissante entre les trois pays montre que leur alliance les aidera à atteindre plus efficacement leurs objectifs communs ou individuels, que le crédit du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale est en baisse, le projet du pipeline russe Nord Stream-2 se développe, le problème de Taïwan avec la Chine s’aggrave, sans oublier la détermination de l’Iran à profiter de l’énergie nucléaire pacifique.
Biden rend service à son insu à l’alliance de l’Iran avec la Russie et la Chine
En ce qui concerne la politique de confrontation des démocrates au pouvoir à la Maison-Blanche par rapport au trio Iran-Russie-Chine, l’auteur écrit : “Non seulement l’administration du président américain Joe Biden n’a malheureusement eu aucune vision stratégique pour contrer la nouvelle alliance, mais tout ce que cette administration a fait depuis son arrivée au pouvoir a échoué –de son retrait catastrophique d’Afghanistan à l’encouragement explicite de Taïwan à participer aux organisations internationales– n’a eu pour conséquence que de renforcer cette puissante alliance antiaméricaine.
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Conséquences du retrait américain de la région
Par ailleurs, l’auteur aborde le retrait progressif des États-Unis de l’Asie de l’Ouest, déclarant que la poursuite d’un tel processus dans le Moyen-Orient sous l’administration Biden n’accélérera que la course aux armements dans la région en conflit parce que les pays arabes tels que l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont déjà chargés de contrer l’influence de l’Iran. En 2020, l’Arabie saoudite a dépensé 58 milliards de dollars pour l’achat d’armements et elle est ainsi devenue le sixième plus grand importateur d’armements militaires à travers le monde.
La politique étrangère de Biden, grande ironie de 2021
Critiquant la politique étrangère de Joe Biden, l’auteur conclut la plus grande ironie de 2021 est que la fin de la présidence Trump n’a pas inauguré un ordre mondial plus stable. En fait, c’est le contraire qui a été vrai. L’année 2021 nous a appris qu’une politique étrangère réussie n’a rien à voir avec le style. Il est bien plus important de comprendre les intérêts et les lignes rouges et de faire tout ce qu’il faut pour convaincre vos ennemis de ne pas vous remettre en question ou de vous tester.
