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Le couple Israël/Sultan n'a plus rien à perdre, il va droit dans le mur syrien!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat syrien présent au poste frontière de Nassib avec la Jordanie à Deraa, en Syrie, le 7 juillet 2018. @Reuters

Evidemment que les Russes comprennent à quel jeu joue le triangle Turquie/Israël/USA en Syrie : Ce samedi, quelque 48 heures après le coup de file que le Sultan a donné au président t de l'entité sioniste pour lui dire que " sans coopération Turquie-Israël", la " sécurité du Moyen Orient ne saurait se préserver", une violente explosion a visé pour la première fois depuis le désarmement des terroristes pro Israël à Deraa, le point de passage frontalier stratégique qu'est Nassib et que l'armée syrienne t ses alliés  tentent depuis 2018 et la pacification de la Gouta de pacifier puisqu'il s'agit d'un nœud de commerce stratégique Jordanie.Syrie situé sur l'autoroute de M-5 sans quoi l'économie syrienne ne pourrait être relancée.

Or cette explosion on le sait ne pourrait qu'être l'oeuvre de la partie qui se sent et à raison le vrai perdant de plus de dix ans de guerre en Syrie. On pense é"évidemment à Israël qui a pris part çà la guerre en 2011 en ayant sous son contrôle total =le ciel du Sud du Liban puis un peu plus tard le ciel d'al -Tanf et qui 10 ans plus tard craint non seulement à lancer ses frappes depuis al -Tanf où les Américains criblés par les drones de la Résistance, lui ont intimé l'ordre de cesser de s'(agit mais encore à partir du ciel du sud Liban puisque l'entité sait que ses F-16 risquent d'y faire face aux missiles intercepteurs de la Résistance, Khordad-3 ou 15.

Territorialement parlant, ces dix ans de guerre qui visait à éliminer la Syrie du circuit énergétique offshore de la Méditerranée, à couper toute voie de transit de l'énergie entre l'Iran, l'Irak la Syrie, n'a non seulement débouché sur l’émergence d'une Syrie où  ses ports du Nord font l'objet des travaux d'explorations offshore en ce moment, mais encore sur une Syrie qui fait pleinement partie d'un corridor maritime anti sanction sanction qui partie de l'Iran arrive à Baniyas pour se diriger ensuite vers Beyrouth.

Pire, Cette guerre qui a commencé par expulsion de la Syrie du monde arabe, dans le stricte objectif de booster la normalisation avec Israël, a abouti sur un spectacle particulièrement cuisant pour Tel-Aviv, celui de ses amis arabes courant derrière Assad pour qu'il ouvre le marché de la reconstruction syrienne sur leurs entreprise.  la Jordanie ou l'Egypte étant d’ailleurs les premiers dans cette file d'attente! Mais il y a un épisode encore plus cuisant pour l'entité qui a chargé ses supplétifs ce samedi à Deraa pour aller faire sauter le point de passage de Nassib : A Deraa, l'entité se trouve désormais nez à nez avec le Hezbollah, un Hezbollah qui élargit de la sorte sa frontières avec le Golan occupé en prévision de ce qui arrivera le jour J.

Mais la guerre syrienne a une autre dindon de  la farce en la personne du Sultan né ottoman qui après 10 ans de services rendus à l'axe US/OTAN et ce, sur le dos des Turcs, des visions, des Musulmans et de toute la région, en est à quémander l'empire de ne pas le liquider avec quelques forcings supplémentaires cote livre turque. En ce sens le coups de file Erdogan Hertzog trouve tout son sens.

 Le 20 novembre, le ministère turc de la Défense a publié une vidéo pour montrer sa « Force de réaction rapide » désormais implantée dans la région nord-est de la Syrie. L'armée turque et ses mandataires ont envahi le nord-est de la Syrie en octobre 2019. Après quelques semaines d'affrontements avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes, les forces turques ont occupé une longue bande de terre entre la ville de Tell Abyad dans le nord de Raqqa et la ville de R’as al-Ain dans le nord de Hassaké. 

La Force de réaction rapide du Sultan est armée de dix chars de combat M60A3 TTS, de trois véhicules de combat d'infanterie ACV-AIFV et de six véhicules BMC Kirpi II MRAP [mine-résistant embuscade protégés]. Cette action de l’armée turque à Hassaké s’effectue quelques jours après l’opération réussie, le 12 novembre de l’armée syrienne face à l’armée américaine à Qamishli, à Hassaké. Et pourtant, il y a quelque chose de factice dans cette vrai fausse démonstration de force blindées quand on sait que cela fait deux mois que le Sultan menace de passer à l'offensive mais qu'à chaque rappel à l'ordre syro-russo-Résistance, il en perd le courage car à vrai dire, outre la livre qui chute et la popularité d'Erdogan qui s'effondre, il y a l'armée turque qui en a marre d'être traité en mercenaire un jour des Otaniens, l'autre jour des Américains ou des Israéliens. 

Selon  SouthFront, une tentative du président turc Recep Erdogan de confronter l'armée turque aux troupes russes, syriennes et iraniennes en Syrie aurait conduit ces derniers jours les militaire turcs à menacer de déserter massivement l'armée nationale du pays. La raison en est les actions et la politique du président. A quoi bon le fait d'affronter la Russie et l'Iran alors qu'il s'agit des voisins et de rendre service à l'Occident qui joue avec le destin des Turcs pour un oui et pour non, se demandent les officiers d'Erdogan. 

De plus, depuis le début de cette année, le salaire des militaires turcs a été réduit de près de moitié, ce qui est largement dû aux sanctions imposées à la Turquie par ses amis otaniens.  Si la situation ne se stabilise pas dans un avenir proche, une véritable révolte, genre celle de 2016, n'est plus à écarter. A cette différence près que la Résistance ne tendrait plus la main secourable au Sultan ni non, plus la Russie dont le MAE vient de lancer un sévère avertissement à la Turque pour ses agissements fous en Ukraine. Alors où vont les deux dindons de la farce de la guerre syrienne? Vers un isolement totale, avant le désarmement ultime.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV