Le secrétaire général du mouvement de résistance islamique irakienne Al-Nujaba déclare que c’est uniquement par le tonnerre des canons que le peuple irakien pourra récupérer la souveraineté du pays et le libérer des griffes de l’ennemi occupant
Akram al-Kaabi, le secrétaire général du mouvement de résistance islamique irakien A-Nujaba, a condamné dans un tweet, la poursuite de la présence des forces d'occupation américaines en Irak.
Al-Kaabi a souligné que le gouvernement maléfique des États-Unis continuait de s'opposer à la décision du peuple irakien d'expulser toutes les forces étrangères du pays avec coercition et arrogance.
« Malgré l'annonce par le gouvernement irakien que l’occupation prendra fin en décembre, cela ne s'est pas produit », a-t-il déclaré.
Al-Kaabi a poursuivi : « Selon les informations reçues, les forces d'occupation américaines ont modifié certaines des routes illégales menant à l'Irak et continuent actuellement à transférer leurs forces dans ce pays. »
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« Des éléments américains, dont le nombre est toujours assez élevé, entrent en Irak depuis Washington par l’intermédiaire des compagnies aériennes égyptiennes », a-t-il précisé.
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Le secrétaire général d’Al-Nujaba a également souligné que certaines des forces américaines vaincues en Afghanistan avaient été transférées en Irak, ce qui signifie que les négociations politiques avec les États-Unis ont une fois de plus prouvé leur échec.
Pour le haut responsable d’Al-Nujaba, c’est uniquement par le tonnerre des canons que le peuple irakien pour récupérer la souveraineté du pays et le libérer des griffes de l’ennemi occupant qui pille les ressources du pays et cherche à provoquer la sédition par une intervention ouverte.
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À la suite de l’assassinat par les États-Unis des commandants de la Résistance, le Parlement irakien a approuvé, le 5 janvier 2020, un projet de loi visant à expulser les troupes étrangères du pays. Toutefois, les États-Unis insistent toujours sur la présence de leurs troupes sur le sol irakien.
En allusion aux efforts déployés pour la mise en œuvre de la loi parlementaire, des sources irakiennes ont fait part, il y a à peine dix jours, de la construction d'un mur de 650 kilomètres à la frontière irako-syrienne, du transfert du matériel militaire à Aïn al-Asad et de la crainte de l'armée américaine des frappes au missile et de drones par les groupes de résistance irakiens. L'Irak construit un mur de sécurité de 650 kilomètres à sa frontière avec la Syrie pour empêcher les supplétifs daechistes des États-Unis de s'infiltrer dans le pays.
« Le mur de sécurité de 650 kilomètres comprend des fortifications telles que des fossés, des tours de guet, des caméras thermiques et des barbelés », a déclaré le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes, Yahya Rassoul, à l'agence de presse officielle irakienne.
« Dans la partie nord-ouest de l'Irak, où sont déployés des groupes terroristes, le danger menace toujours l'Irak », a-t-il noté soulignant que la sécurisation des frontières constitue l'une de ses priorités.
Pour rappel, bdes sources de sécurité irakiennes ont annoncé l’entrée de nouveaux équipements militaires à Aïn al-Asad, dans l'ouest d’al-Anbar. Elles ont par ailleurs déclaré que les dispositifs faisaient partie des mesures préventives prises par l'armée américaine dans le but de soutenir la base Aïn al-Asad face aux frappes de missiles et de drones lancées par les groupes de résistance. Le peuple irakien et les groupes de résistance réclament le retrait des troupes américaines, insistant que leur lutte continue dans ce sens.