Probablement lié aux groupes de résistance irakiens, Liwa Thar al-Mohandes a affirmé avoir pris pour cible deux convois de matériel logistique américain dans le centre de l’Irak.
Deux convois transportant du matériel logistique militaire américain ont explosé dans la ville d’al-Tarmiyah, dans la province de Bagdad, a rapporté Sabreen News ce jeudi 28 octobre, indiquant qu’un autre convoi a été attaqué dans la région d’al-Mushahida de la province de Bagdad.
Depuis plusieurs mois, les mercenaires américains en Irak ont transformé la zone stratégique d’al-Tarmiyah dite « Ceinture de sécurité de Bagdad » en un lieu favorable à la reprise de leurs activités terroristes. À cet égard la méga opération de la Résistance irakienne menée en septembre dernier dans le nord de la capitale, Bagdad, avait suscité de graves inquiétudes auprès de l’Amérique de Biden ; les États-Unis sont bien conscients que le nettoyage du district d’al-Tarmiyah de la présence des résidus de Daech assure la sécurité du centre du pays.
Revendiquant l’attaque, le groupe appelé Liwa Thar al-Mohandes (brigade de vengeance d’al-Mohandes) a affirmé : « Nous sommes responsables de l’attaque contre deux convois transportant du matériel logistique appartenant aux occupants américains dans la province de Bagdad. »
Plus tôt, le 19 octobre dernier, un convoi logistique militaire américain a été attaqué dans la ville de Nasiriyah dans le sud-est de l’Irak. Mais l’explosion intervient aussi, alors qu’au lendemain d’une attaque sanglante menée par les terroristes de Daech contre l’est de l’Irak, un autre attentat a eu lieu hier, mercredi 27 octobre, dans la province de Diyala ; sept personnes ont été tuées.
Les matériels militaires nécessaires aux troupes américaines y compris des armes légères, sont entrés en Irak à bord des camions par l’intermédiaire de sociétés irakiennes à partir différentes régions frontalières.
Les factions et les partis politiques en Irak insistent sur le fait que le gouvernement irakien doit expulser les troupes étrangères d’Irak conformément à une résolution parlementaire adoptée en janvier 2020 suite à l’assassinat ciblé des deux haut commandants de la Résistance à savoir Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du CGRI et Abu Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi).