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Le coup à cinq missiles contre Jizan: Ansarallah a des clips a missiles?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La carte des dommages infligés au Mercer Street, le 29 juillet en mer d'Oman. ( Twitter)

Depuis jeudi où Ansarallah a pris pour cible d'au moins cinq missiles balistiques le camp Abou Arish dans la province de Jizan, dans le Sud-Ouest saoudien, comme si ses unités balistiques qui ont fait depuis 7 ans le malheur au camp US/GB/Riyad avait soudain gagné en force quitte à  se convertir à de nouvelles tactiques comme celles que pratique le CGRI et qui consiste à tirer des missiles tactiques non pas à partir des rampes de lancement mais bien depuis des "clips à missiles", il y a comme une panique sans nom qui s'est emparée du camp d'en face. Ansarallah pourra-t-il atteindre Riyad?! 

Cette « attaque à cinq missiles balistique qui a d'ailleurs tué ou blessé plus de 35 officiers et pilotes saoudiens, en prenant pour cible le quartier général, le dépôt d'armes et les hangars d'avions de guerre dans le camp d'Alwajib dans la ville de Jizan » a eu lieu peu avant un autre tir de missile ayant visé l'aéroport de Riyad, information largement censurée par les médias mainstream. Car reconnaître qu'Ansarallah est capable désormais de viser les complexes militaires en plein coeur de l'Arabie et le faire en ciblant dans le même temps Riyad et son ciel et tout ceci sans qu'aucun missile intercepteur s'y oppose, cela veut dire que faire marche sur la capitale saoudienne ne devrait pas être impossible. 

Or ce changement dans le cours de la guerre est le reflet direct des batailles intenses qui font actuellement rage dans la province yéménite de Maarib, assiégée par les forces d’Ansarallah qui sont à quelques kilomètres du cœur stratégique de la ville.

Des avions de guerre saoudiens sophistiqués, qui comprennent des escadrons d'avions F-16 et F-15 de fabrication américaine, sont impliqués dans la bataille de Maarib ces dernières semaines. Ils ne cessent de lancer des raids féroces sur les positions d’Ansarallah dans le but d’entraver sa progression. En vain et provoquant des ripostes qui visent les villes du Sud saoudien dont Jizan, Najran et Abha. 

Ce samedi l’armée et les combattants d’Ansarallah ont pris le contrôle de la région de Naja au sud de la ville de Maarib. Les troupes ont également assiégé le district de Jabal Murad et elles sont sur le point de lancer des négociations avec les chefs tribaux locaux pour la libération de la région. Après avoir été assiégées par les combattants d’Ansarallah, les tribus de la région d’al-Abdiya à Maarib se sont rendus aux forces de la Résistance et leur ont concédé la région sans le moindre affrontement.

En fait, les récentes avancées d’Ansarallah à Maarib reflètent l'échec d'une stratégie US/GB/Riyad vieille de 7 ans et consistant à soudoyer les tribus, à diviser pour mieux régner, stratégie qui ne répond plus. 

La bataille pour la libération de Maarib à l'est de la province de Sanaa a commencé l'année dernière, et la plupart de ses zones et villes sont passées sous le contrôle des forces de Sanaa.

Yahya Seree, le porte-parole des forces armées yéménites, avait précédemment déclaré que les zones libérées lors de l'"Opération Printemps de la Victoire" couvrent une superficie totale de 3 200 kilomètres carrés dans les provinces de Chabwa et Maarib. À ce rythme la marche sur Riyad n'est plus utopique car les rangs de l'armée saoudienne même renforcés par l'US Army ou la Royal Army ne pourraient résister aux clip à missiles. Le Nord yéménite étant largement montagneux, il est bien possible qu'Ansarallah l'ait transformé en de vastes silos souterrains de missiles. Il y a deux ans  des vidéos et des photos ont vu le jour montrant pour la première fois une installation souterraine de missiles balistiques iraniens dans laquelle des groupes de missiles prêts à tirer sont déplacés autour de tunnels massifs à l'aide d'un système de type ferroviaire automatisé. Le «chargeur» de missiles verticalement rangé semble mettre des groupes de missiles en position pour un lancement rapide et consécutif depuis le bunker souterrain. le coup à cinq missiles contre Jizan pourrait renvoyer a cette idée  Une grande quantité de véhicules, chargés de missiles, garés le long des tunnels de la cité balistique. Cet important nombre de missiles prêts à tirer prouve que le CGRI sera en mesure de sortir des dizaines, voire des centaines de missiles de la cité souterraine, si nécessaire. L'idée derrière le système semble être de permettre les lancements de missiles balistiques en succession rapide. Étant donné que les missiles sur leurs plates-formes individuelles sont prêts à tirer, il n'est pas nécessaire de recharger des lanceurs individuels à l'aide d'une grue ou d'un trans-chargeur. La méthode du chargeur permettant potentiellement de tirer beaucoup plus de missiles depuis un seul bunker tout en augmentant les chances que le missile sortant frappe les cibles. C'est excellent quand on veut aller jusqu'à Riyad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV