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Comment le Hezbollah attend l'entité israélienne au tournant en Méditerranée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles antinavire du Hezbollah libanais. ©Harbi Press/Archives

Et si ce qui vient de passer en Syrie orientale n'était qu'un remake de ce qui va se passer en Israël-nord? Depuis deux jours, date à laquelle le secrétaire général du Hezbollah a mis les points sur les i pour bien faire comprendre à Shea et Cie qu'aucune menace ni intimidation, fut-ce un chantage à la guerre civile, aussi éhontée que celui de Tayouné ne pourrait engager le Liban sur le chemin marécageux d'une fatale normalisation avec l'entité, car normalisation signifie vampirisation et in fine disparition comme on en voit des exemples tragiques aux Emirats et au Maroc, il se passe des choses étranges en Israël : il y a d'abord cet vaste exercice dit "Blue Flag" qui trop bruyant au début, tend à se poursuivre en tout catimini, surtout depuis cette tonitruante frappe missiles-drones contre la base américaine à al Tanf, à quoi l'axe US/Israël est censé répondre d'ici les jours à venir, si on en croit le porte parole du département d'état qui disait hier soir "'se réserver le droit de la riposte", exercice qui coïncide avec des incidents aussi inhabituels que le crash entre deux avions en plein aéroport de Herziliya dans le nord de Tel-Aviv, une localité située largement dans le viseur du Hezbollah.

Le récit officiel évoque un petit avion qui aurait  glissé de la piste de l'aéroport d'Herziliya et qui serait entré en collision avec un autre avion c dimanche matin, laissant des blessés, mais le ciel d’Israël se trouvant depuis visiblement un bon bout de temps sous l'effet des suppression et brouillage électronique, on parie que ce "petit" incident de rien serait symptomatique des problèmes "plus profonds". Car une toute dernière information nous confirme une chose : la totale défaite de la campagne de guerre dans la guerre d’Israël. 

Selon des sources bien informée le dernier raid aérien contre la Syrie visant l'aéroport de T4 le 13 octobre n'aurait pas été l'oeuvre d’Israël mais bien des Américains et que les morts laissés dans les rangs de la Résistance c'est à un Tomahawk tiré depuis la mer ( Méditerranée) qu'il en revient la culpabilité. Ceci veut dire très clairement que cette bulle de DCA que la Syrie a établi dans son ciel et qui comporte de redoutables pièces russe mais que la Résistance a renforcé de façon à ce qu'elle fait le pont entre le sud Liban et la Syrie, a bien marché et que désormais les salves de missiles de croisière air sol Delilah que les F-16 israéliens tirent comme à leur habitude contre les territoires syriens ne servent pas à grand chose si ce n'est à ranimer un vrai faux spectacle de guerre

Sinon comment comprendre que l'US Navy nettement en recule dans le golfe Persique, totalement neutralisé par la récente mise en garde de Nasrallah comme quoi les pétroliers iraniens chargé de fioul pour le Liban font partie du territoire libanais et que quiconque leur chercherait de la noise c'est avec l'arsenal du Hezbollah qu'il a affaire, ait osé se servir d'un tomahawk pour cibler T4. Plus d'un analyste y verrait un aveu d’impuissance en faveur de cette équation de jour en jour mieux confirmée : Missiles de la Résistance plus fort que Avions du camp d'en face. Mais ce solidaire Tomahawk que les Américains ont laissé échapper de leur flotte le 20 octobre et qui n'a même pas fonctionné, n'est ce pas une remède encore pire que le mal lui même? 

Plus d'un analyste estime que les propos particulièrement acerbes de Nasrallah tenus il ya  a deux jours où il a carrément menacé de recourir à la guerre si les intérêts gaziers offshore libanais dans le bloc 9 que l’Amérique cherche à arracher au Liban par ruse et stratagème, se trouvaient mis en cause, n'est pas étranger à ce contexte. Car encore une fois et exactement comme en juillet dernier quand une frappe "mortelle" israélienne contre Qusseir s'est soldée par une attaque aux drones spectaculaire contre le navire espion anglo israélien, Mercer Street, il y a à al Tanf une extension de la guerre du ciel à la mer et une réelle volonté de la Résistance à piéger Tel Aviv et son parrain sur un terrain de combat où ces derniers sont particulièrement vulnérables. C'est sans doute en ce sens qu'il faut comprendre les propos récents du chef du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safi al-Din, qui a affirmé samedi que la "Résistance nationale libanaise est à la hauteur de ses responsabilités" et qu’"elle était toujours pleinement préparée à affronter le projet américano-sioniste dans la région", projet qui demande" un nouveau modus operandi pour être neutralisé".

« Notre position dans le conflit face à l'ennemi israélien est d'assumer la responsabilité d'assister à la bataille afin de présenter un modèle réussi. Les Américains et les Israéliens attisent la sédition au Liban par crainte d'une confrontation militaire avec le Hezbollah », a-t-il expliqué avant de qualifier d’indispensable la présence des forces de Résistance contre l'ennemi sur tous les fronts :  « Face aux États-Unis, la faiblesse et le silence sont interdits. Nous sommes également prêts à affronter l'ennemi et à déjouer toutes les conspirations ».

Voici donc une stade supérieure de face à face qui relègue au second plan Israël  et qui trace un front de combat direct entre USA et la Résistance. A quoi rime cette évolution? A ceci à peu près : Dans tout face-à-face à venir, Israël est le défaut de la cuirasse US. Pour le reste, l'actualité militaire israélienne plaide en faveur de cette hypothèse : ces scénarios de guerre à Haïfa aux quels s préparent l'entité.  Les analystes militaires israéliens, dont la plupart sont des généraux à la retraite  ont commencé à parler sérieusement des possibilités d'une "nouvelle guerre" sur le front libanais, avec " les combattants du Hezbollah".  Dans les manœuvres qui auront lieu la semaine prochaine, dont l'essence est de simuler une attaque au missile sur une zone industrielle adjacente au port de Haïfa, port densément peuplé et contenant des réserves de substances dangereuses et toxiques, dont du nitrate d'ammoniac, il est question de tenter de sauver des milliers de colons. 

Au fait, tous les scénarios se réfèrent au discours du vendredi soir 22 octobre où  Nasrallah suggère que le premier missile de la Résistance pourrait être lancé vers les plates-formes israéliennes d'extraction de pétrole et de gaz en Méditerranée, tandis que le second, peut-être en même temps, se diriger vers des dépôts de matières toxiques de Haïfa. 

Le correspondant militaire du journal israélien Maariv, Tal Lev-Ram, parle de plusieurs scénarios potentiels auxquels l'armée « israélienne » devra faire face : é L'armée s'attend à deux incidents liés à des matières dangereuses dans la ville de Haïfa sur une période de trois semaines, en plus du ciblage du port avec des missiles de précision pouvant être tirés du côté libanais », a expliqué Lev-Ram qui  indique que "le front intérieur, la police et les différents services de secours organiseraient des manœuvres sur cette base le mois prochain" : « Au milieu des capacités de développement du Hezbollah en termes de nombre et de précision des missiles, notre armée a préparé plusieurs évaluations des dommages qui se produiront pendant la guerre », a-t-il ajouté.

« Ces évaluations sont considérées comme hautement probables pour le prochain scénario de confrontation. Après avoir examiné les données sur les capacités du Hezbollah ainsi que les capacités des systèmes de "défense" de l'armée "israélienne", cette dernière a pris en compte qu'environ 6 % des les roquettes lancées par le parti frapperont les zones urbaines et ne seront pas interceptées par les systèmes de "défense". Or cela suffit largement por tout foutre en l'air. Ces dernières années, des efforts ont été déployés pour réduire la taille de la menace en fortifiant les installations de la baie de Haïfa ou en réduisant la quantité et le type de matériaux qui y sont stockés, mais elle est toujours considérée comme une cible stratégique pour les incendies du Hezbollah, ainsi que les ports de Haïfa et d'Ashdod."

Et d'ajouter : « La différence qualitative entre la situation de la Seconde Guerre du Liban en 2006 et la situation actuelle est que le Hezbollah accumule des capacités précises, une donnée qui rend cette menace très importante dans les prochains affrontements avec le parti. « Après la fin des manœuvres, qui débuteront le 10 novembre de cette année, un exercice conjoint sera mené par le Home Front Command et les différents services de secours à Kiryat Shmona, qui simulera un missile frappant une usine contenant des matières dangereuses. Reste à savoir un exercice de cet meme nature est à quel degré compatible avec une vrai guerre» ou ce qui revient au même, si oui ou non Israel, à titre d'avant poste des USA, réussira-t-il à contrer le Hezbollah ou celui , une fois cet avabt post brisé, en découdra militairement avec les USA? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV