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Israël veut se payer une MOAB pour en finir avec le nucléaire iranien!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
MOAB a déjà été utilisée en Afghanistan sur l'ordre de Trump. (Photo à titre d'illustration de l'AFP)

Un certain nombre de plaisantins sionistes veulent encore y croire : avoir à leur disposition une bombe de 2 tonnes pour la larguer sur l'Iran et en finir une bonne fois pour toutes avec son nucléaire! Remarquons que l'idée a certain écho même aux Etats-Unis où un ex-officiel Denis Ross pédale en ce sens à travers ses conseils et articles. Mais est-ce la solution ? Voici une réponse sioniste à cette question que propose DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne, réponse qui se veut un aveu d'impuissance à peine voilée à l'adresse non seulement des parrains mais aussi des alliés régionaux de Tel-Aviv : 

"Israël aurait affecté quelque 5 milliards de shekels (1,5 milliard de dollars) au nom de "Tsahal" pour une éventuelle frappe contre le programme nucléaire iranien. Des sources militaires rapportent que cette somme serait dépensée pour l'acquisition de différents types d'avions, la collecte de renseignements, des drones et des armements dédiés pour permettre des attaques contre les installations souterraines fortifiées de l'Iran. C'est merveilleux et terrible à la fois. Pourquoi? Car cela veut dire qu'Israël manque actuellement d'un ensemble complet d'outils pour dépasser une opération limitée et mener une offensive globale pour désactiver le programme d'armes nucléaires de l'Iran, constatent les sources militaires de DEBKAfile.

Or ce manque à gagner est important dans cinq domaines principaux :

En supposant qu'un seul raid ne terminerait pas la tâche, et qu'il en faudrait plusieurs vagues, l'armée de l'air israélienne aurait besoin de compléter sa force actuelle avec des dizaines d'avions F-35 et F-15 supplémentaires. Cela nécessiterait également le recrutement d'un plus grand nombre d'équipages de conduite.

Puis une fois l'offensive israélienne lancée, on pourra compter sur Téhéran pour activer des alliés sur quatre fronts plus proches des frontières d'Israël : la Syrie, le Liban, l'Irak et le Yémen. Pour prévenir cet assaut potentiel par procuration, l'IAF aura à réorganiser ses actifs en déplaçant des avions à courte portée F-16 vers la base de Ramat David dans le nord. Cependant, ces avions sont également en nombre insuffisant et devraient être considérablement augmentés.
Une demande urgente a été déposée pour que les ravitailleurs avancés KC-46 construits par Boeing  ravitaillent les avions en vol sur une distance de 2 000 km jusqu'à l'Iran et de retour à la base. Les engins à carburant en vol Re'em Boeing 707 utilisés jusqu'à présent ont 60 ans et ne sont pas à la hauteur de la nouvelle tâche.
Des atterrissages provisoires en Arabie saoudite ou sur une base aérienne américaine du golfe Persique résoudraient le problème de ravitaillement. Mais cette option est à écarter au vu des contacts que les Saoudiens et les Émiratis développent avec l'Iran. Washington a en effet promis à Israël huit ravitailleurs en vol avancés, mais il faudra des années avant qu'ils ne soient disponibles.
Israël demande également des chasseurs de bunkers américains MOAB GBU-43, conçus spécifiquement pour cibler les sites nucléaires souterrains fortifiés de l'Iran et testés une fois dans la guerre en Afghanistan. Israël a un petit nombre de briseurs de bunkers.

Selon des observateurs militaires occidentaux, ils ont été utilisés contre le réseau souterrain « Metro » du Hamas en mai dernier dans le cadre d'une mission baptisée « Lightning Bolt ». Cela devait être une répétition pour des raids sur les installations nucléaires souterraines de l'Iran. Il s'est avéré, cependant, que le système de bunker du Hamas a dû être bombardé à plusieurs reprises pour être efficace et même alors, des sections du métro sont restées.
Dans une situation de guerre, la couverture satellite d'Israël ne pouvait pas être étendue pour couvrir l'immensité de l'Iran (1 650 km²) et les zones supplémentaires commandées
par ses quatre principaux alliés. Les satellites américains seraient appelés en renfort. Le consentement devrait être autorisé par le président Joe Biden en tant que commandant en chef des États-Unis. Il est fort réticent après les attaques iraniennes contre les troupes US..., ajoute la source.

Alors une bombe anti-bunker de 2 tonnes, un coup de com? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV