L’Iran a la volonté de s’asseoir à la table d’un dialogue sérieux qui garantit les intérêts et qui fait valoir les droits de la nation iranienne, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
En visite à New York pour participer à la 76e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est exprimé sur le calendrier de la reprise des négociations de Vienne portant sur l’accord nucléaire : « Ils veulent savoir ce que veut dire exactement “bientôt”. (…) “Bientôt” veut dire lorsque nos examens seront finis. »
Il s’est ensuite adressé aux signataires européens de l’accord nucléaire : « N’oubliez pas ce que vous avez dit à propos d’INSTEX. Vous avez dit que cela entrerait en vigueur “bientôt”. Il existe une grande différence entre le “bientôt” iranien et le “bientôt” occidental. Pour nous, “bientôt” veut dire lorsque nous aurons fini d’examiner le sujet. »
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Hossein Amir-Abdollahian a continué : « Nous avons la volonté nécessaire pour revenir aux discussions à condition qu’elles soient sérieuses et qu’elles garantissent les droits de la nation iranienne et qu’elles fassent valoir ses droits. »
Le chef de la diplomatie iranienne a rencontré, vendredi 24 septembre, son homologue français Jean-Yves Le Drian.
Répondant aux préoccupations exprimées par M. Le Drian, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré : « Nous sommes prêts à revenir au dialogue ».
Il a ajouté que la République islamique d’Iran doutait de la volonté sérieuse de l’administration Biden pour revenir à l’accord nucléaire.
Lors d’un entretien avec un média aux États-Unis, M. Amir-Abdollahian a déclaré que l’Iran examinait le dossier de négociations de Vienne et que le dialogue serait bientôt repris.
« Nous prendrons notre décision conformément aux actions de Biden et les chances d’un dialogue ne sont pas éternelles ».