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Syrie orientale : les avions US chassent les F-16 israéliens pour éviter leur abattage par les missiles intercepteurs iraniens!

Des missiles intercepteurs de la DCA "iranienne" de la Syrie. (Photo via Avia.pro)

Une super base creusée à 330 mètres de profondeur, construite de matériaux missilo-résistants et qui se remplirait depuis 2019 et au grès des navires israéliens arrivant à Dubaï et à Abou Dhabi d’équipements d’espionnage et d’armes et de munitions, base que les accords d’Abraham auraient implanté sur les côtes sud de l’Iran, aux Émirats arabes unis, rien que pour piloter une « guerre » ou « une guérilla » voire des opérations de sabotage contre les sites nucléaires iraniens, ainsi que nous le fait savoir X, pourrait-il réellement sauver Israël ?

Depuis le 29 juillet 2021 date à laquelle une première opération anti sioniste de la Résistance à caractère « aéronaval » a eu lieu avec en toile de fond un navire espion israélien, "Mercer Street", visé à coup de drone en plein mer d’Oman et ce, en réponse aux frappes sanglantes aux missiles de croisière contre Qusseir à Alep, quelques dix jours plutôt, les commentaires n’ont pas tari sur cette soudaine extension du champ de bataille Israël-US/Résistance, du ciel à la mer, pour y voir surtout un piège tactique particulièrement subtile, car consistant à entraîner l’adversaire, encore « aériennement » nuisible, sur un terrain maritime qu’il ne maîtrise pas du tout et où, et c’est le moins qu’on puisse dire, il cumule des failles organiques et qui comble de malheur pour lui, lui est vital rien qu’à voir le nombre de cargos et de navires qui lui assurent sa survie commerciale et qui se chiffrent à quelque 800.

Or dans la nuit de 31 août au premier septembre, et alors même que le monde entier voyaient défiler sous ses yeux, ces dizaines d’avions et d’hélicos abandonnés par les Yankee dans les aéroports de Kaboul en signe d’une époque révolue, longtemps dominée par les F-16, F-18, F-15, B-52, C-130, Apache, … Black Hawk … la Syrie orientale, ligne de front de combat multifront anti US a connu un nouveau tournant : Pour la deuxième fois en à peine 72 heures, une salve de roquettes a frappé la base US au nord de Deir ez-Zor, ce fameux site de Connoco, situé à une vingtaine de minutes d’al-Omar, soit deux champs pétro-gaziers les plus riches de la Syrie qu’occupent depuis 2016 les USA par SDF interposé pour en exploiter le contenu sous le nez et la barbe d’une Syrie tombée sous le coup de César avant de l’expédier à Ashkelon à bord des pétroliers du Sultan… Des pertes ou des dégâts, SANA dit ne pas savoir pour le moment grand-chose si ce n’est que cette attaque aurait provoqué soudain une hystérie avionique, puisque F-16 et hélico Apach US se seraient mis à décoller à partir de la Jordanie voisine pour envahir le ciel de Deir ez-Zor. Pourquoi ? Une première raison pourrait s’expliquer évidemment par la panique qui s’est emparée avec une acuité parfaitement sans précédent des marines et GI’s qui auraient visionné ces dernières à raison de millions de fois la photo verte du dernier officier US fuyant Kaboul.

Et en Syrie orientale plus qu’ailleurs. Le dimanche 29 août en effet, cette même Deir ez-Zor septentrionale a été le théâtre d’une autre frappe à coup de « roquettes tactiques » de la Résistance est-syrienne contre un méga convoi militaire, escorté par des SDF et avec à son bord des GI’s et des pièces d’armements… Quatre roquettes auraient bousillé en l’espace de quelques fractions de seconde la moitié des blindés et ont emporté en enfer au moins 5 agents US dit FDS et autant de soldats américains. Les hélicos arrivés en catastrophe depuis la base al-Shaddadeh à Hassaké ne pouvant pas grand-chose, le bilan, selon des sources tribales sur place, ne cesse de s’alourdir.

L’attaque a eu lieu à Akidat, une petite localité sur le trajet qui mène à Connoco. Evidemment pour les troupes US qui voient « la Résistance » désormais là où elles se tournent les yeux, en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen voire dans le golfe Persique, cette alternance d’attaques en à peine quelques heures ne pourrait signifier que ceci : Après l’Afghanistan, il faut penser à plier bagage en Syrie voire au-delà. Car si la Résistance irakienne a commencé à chasser et à éliminer les Américains au Koweït, où une base US a été criblée de cinq missiles cette semaine, qui pourrait garantir que la Résistance est-syrienne n’en ferait pas autant en Jordanie où le roi a loué ciel, sol et mer jordanien au Pentagone du général Austin, moyennant quelque 800 millions de dollars par an !

Certes l’idée d’avoir un « nord du royaume jordanien » totalement américanisé, avec en toile de fond un accès direct au ciel irakien, syrien, libanais et est-méditerranées, et ce, juste aux côtés d’Israël, organiquement assiégé par un redoutable « bande balistique » étendue du nord au sud, un Nord jordanien qui pourrait, le jour du retrait US d’Irak, le remplacer, n’est pas si bête… sauf qu'au stade où en est la guerre pour la libération du Moyen-Orient, les missiles et les drones de la Résistance, ça ne fait pas la différence et qu’ils frappent troupes US là où qu’elles se trouvent, en Irak ou en Syrie, en Jordanie ou au Koweït.

Et d’ailleurs l’actualité particulièrement brûlante à Deraa devrait en donner une petite aperçue : Selon Al-Mayadeen, le terroriste pro Israël de Deraa al-Balad, cœur stratégique de Deraa, cette province bordant à la fois le Golan occupé et la Jordanie où l’entité israélienne n’a cessé de vouloir en faire depuis 2011 une base en plein territoire syrien, ont fini par se soumettre aux conditions avancées par l’armée syrienne. Mardi, l’armée syrienne et ses alliés du Hezbollah avaient lancé un dernier ultimatum à l’adresse de ces « rebelles » que l’entité sponsorise, arme et soutient avec une certaine complicité jordanienne. Certes, cela pourrait n’être qu’une manœuvre de diversion, une de plus, une intervention militaire s’avérant in fine nécessaire, n’empêche que cette marche arrière revient à reconnaître qu’Israël a perdu là encore du terrain à Deraa, zone qu’il croyait être il y encore quelques temps imprenable puisque l’accord de 2018 signé entre les terroristes d’une part et la Russie de l’autre à l’effet de sécurisation de la province, stipulait deux clauses, l’une portant sur la préservation des intérêts d’Israël l’autre sur ceux des intérêts de l’Amérique, mais ni l’un ni l’autre, la Russie de 2021 n’en voit aucune raison de ménager.

Mais toutes ces rapides évolutions, d’une importance capitale pour la suite de l’aventure visiblement condamnée de la présence US en Syrie ne pourraient égaler celle qui vient de se produire cette nuit dans le ciel de Deir ez-Zor, peu après la salve de trois missiles frappant Connoco. Avia.pro écrit :

« Ce mardi soir, l'armée de l'air israélienne est de nouveau entrée dans l'espace aérien syrien, avec l'intention d'attaquer à nouveau les positions des militaires syriens et leurs alliés pro-iraniens dans ce pays. L’infiltration aurait eu lieu depuis le ciel de la Jordanie voisine. Mais chose inouïe, les États-Unis ont forcé pour la première fois les avions israéliens à interrompre leur mission, les boutant hors du ciel syrien. En effet, peu avant que les F-16 israéliens tentent une percée dans le ciel syrien, les forces pro Iraniens ont lancé un raid au missile contre la base US à Connoco. À l'heure actuelle, on sait que les pro iraniens ont tiré au moins deux missiles sur une base militaire américaine dans l'est de la Syrie. Et les missiles ont tout deux touché les positions US sur le champ gazier, ce qui a poussé les forces US à immédiatement fermer l'espace aérien de la Syrie-est à tout vol, et refoulant par la même occasion les avions militaires israéliens.

 

Et de demander: « Y a-t-il une nouvelle équation de force qui s’établit tout juste sur la rive est de l’Euphrate et qui signifierait : raid aérien israélien VS frappe conter base US ? Très probablement. Mais il y a visiblement un autre facteur à tenir en compte : Si les F-16 israéliens ont été repoussés c’est parce que les avions US se seraient aperçu de quelque chose. Vraisemblablement, du « verrouillage » des systèmes radars « iraniens » sur les F-16 israéliens. Un seul tir de missile intercepteur aurait pu être fatal aux F-16 d’Israël ».

Et Avia.pro d’ajouter : «  C’est loin d’être un hasard que cette coïncidence de frappe anti base US à Deir ez-Zor et cette tentative d’abattage du F-16 israélien… peu avant, le chef d’état-major iranien, en commentant le retrait US d’Afghanistan, a dit : « les USA ont fini par quitter la tête basse l’Afghanistan, il en sera de même en Syrie »…

Les radars « iraniens »  de l’armée syrienne sont-ils sortis vainqueurs de leur premier face à face avec Israël alors que les unités balistiques est-syriennes, à l’image suivant un peu la même stratégie que celle de Gaza lors de sa face-à-face du mois de mai, visaient la base de Connoco à l’effet d’en aveugler la DCA ? Visiblement. Il y a peu, les troupes US à Deir ez-Zor ont dit avoir intercepté un drone iranien. Ils ignoraient que c’était un piège pour mettre à l’épreuve leurs capacités radars. Hier soir la Résistance n’a pas voulu abattre des F-16 israéliens et aurait en informer les Russes. La prochaine fois il se pourrait qu’elle ne le fasse pas.

Pour la petite histoire, l’armée iranienne a testé avec succès ce même mardi « Mersad-16 », sous réseau de DCA intégrée. C’est une DCA à moyenne portée dont le radar Hafez est capable d’intercepter 100 cibles dans le même temps et en fournir les informations, d’une manière momentanée, au système de défense antiaérienne et à ses opérateurs. Ce radar Hafez a également la capacité de détecter différents types de drones volant à des altitudes basse, moyenne et haute et ce au moment où le trafic aérien est dense ; grâce à sa haute précision, Hafez a la capacité de détecter sa cible même si elle vole parmi un groupe d’objets volants. 

Du point de vue de mobilité, Hafez se montre aussi performant : l’antenne peut non seulement en changer l’angle dans la direction horizontale, mais en plus elle est en mesure de faire une rotation de 360 degrés pour faire sa recherche dans la direction verticale, et tout ceci en scannant l’environnement. Une fois le F-16 israélien localisé, ce serait au missile intercepteur de « Mersad-16 », « Shalamcheh » de le descendre, un missile de 40 km de portée, résistant aux suppressions et d’une vitesse de Mach3.

Les pilotes US s’en seraient peut-être aperçu l’ombre… Ce mercredi, 1er septembre, Ehud Yaari, « vétéran » sioniste écrit sur le site de N12 : « L'Iran se retranche lentement dans la région du Golan syrien à la frontière avec Israël… Sur le Golan syrien et la région du Hauran, composée du sud de la Syrie et du nord de la Jordanie, l'armée syrienne ainsi que le Hezbollah et des milices soutenues par l'Iran - soutenues par le soutien politique russe - assiègent la ville de Deraa, l'une des dernières redoutes de la rébellion... Israël, fait face à une situation difficile : il ne veut (ne peut ?) pas d'une guerre avec l'armée syrienne, contrarier la Russie, ou parier sur les différents groupes rebelles (tous anéantis par la Résistance !) de la région. Ainsi, le scénario le plus probable, serait qu'Israël s’adapte à la situation actuelle et accepte la présence de l’Iran… L'inconvénient est que cela signifie que l'Iran et le Hezbollah auront étendu avec succès la ligne de front du Liban jusqu'à la frontière syrienne d'Israël. Rien n'indique que la Russie ou Assad lui-même seraient disposés à empêcher cela, ce qui signifie l'établissement d'une zone anti Israël s'étendant de la frontière jordanienne à la mer Méditerranée »…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV