Jamais Sa Majesté Elizabeth II qui vient de sortir la tête particulièrement basse de l’affaire de Mercer Street, ce navire attaqué, mais pas o ne l’aurait cru : en accusant la Résistance yéménite d’avoir mené la spectaculaire attaque aux drones qui a visé le 29 juillet et en pleine mer d’Oman le navire-espion israélien, puis en targuant d’avoir expédié à Mahra, 44 membres de la Royal Navy, pour « en traquer les auteurs », Londres a pensé avoir fait la bonne affaire : mettre à profit la bataille navale Israël/Iran pour consolider son assisse dans cette province pétrolifère de l’est du Yémen, située sur les frontières omanaises qu’est al-Mahra et dont l’aéroport est sous l’occupation saoudienne depuis deux ans, aéroport qui abrite aussi quel que 900 marines US, que Trump finissant y a implantées à l’aide de son ambassadeur juste avant son départ. Or, ce al-Mahra que la Grande-Bretagne a cherché il y a peu à se transformer en une arrière-base pour la « traque des commandos houthis qui ont lancé leurs drones Shahed 136 et en deux ou trois étapes à l’assaut de Mercer Street » de façon à ce que « la DCA des navires escortés soit complètement saturée » avent de passer « à l’attaque à propre parler », commandos qui « a agi sur un trajet de 2000 km à coup de téléguidage puis à coup d’opérateur » vient de se révolter de façon parfaitement éclaire contre Sa Majesté !
Les habitants de Mahra sont descendus vendredi par centaines dans la rue de la province pour exiger le retrait des « occupants saoudiens et britanniques » en menaçant même de s’en prendre militairement aux militaires britanniques.
La manif avait des couleurs nettement anticolonialistes dans une province qui a un long passé de lutte contre les Rosebifs. Les protestataires ont surtout tenu à placer dans le même paquet à la fois Riyad, Londres et Washington et menacé d’entreprendre une action similaire à ce qui s’est passé à l’aéroport de Kaboul, si les « occupants ne se désengagent pas ». Décidément, les déboires des amis de Biden ne sont pas prêts à finir après la débandade américaine à Kaboul. Mais ce n’est pas tout.
Dans la foulée de ces manifs anti-anglo-saxonnes à Mahra, Ansarallah, jusqu’ici peu prolixe sur les British, a déclaré la présence british à l’est du Yémen « comme étant une occupation parfaitement “illégale” » et « inadmissible ». Interrogé par les médias, Mohammad Abdul Salam, porte-parole d’Ansarallah a dénoncé une présence « qui dure depuis deux ans » et qui « commence à bien faire » et qui devra être combattue, car « la République du Yémen et son armée ont le droit de faire face à toute occupation étrangère et à prendre pour cible les occupants » « Aussi à Amhra et à Socotra, les Britanniques et es Américains ne font qu’assurer les intérêts d’Israël. ». Plus d’un analyste a vu à travers cette annonce un « pont » qui vient s’établir entre Ansarallah et les tribus d’al Maghra, pont qui pourrait aider ces derniers à se débarrasser très rapidement des Anglo-Saxons qui tirent leurs plans sur les comètes et « gagnent des guerres sur le papier » sans tenir compte des États, des nations entières. Il y a peu le porte-avions Queen Elizabeth britannique traversait la mer Rouge avec à son bord des F-35 B british.
Des sources bien informées avaient fait alors état de a crainte du personne de se voir pris pour cible des mines et des drones « houthis ». Et bien cette crainte pourrait désormais ne pas être infondée. Surtout qu’à Maarib, Ansarallah se bat non seulement contre Riyad, mais surtout contre l’axe « pétrolivore » US/GB qui bien que réduit à la portion incongrue, continue à s’accrocher aux richesses pétrogazières de la province. Les drones d’Ansarallah ont déjà fait la peau des F-15 british à Khamis Mushait, base aérienne du Sud saoudien, rien ne dit qu’il n’en soit pas ainsi à al-Mahra.
Justement au sud de la province pétrolifère de Maarib, les combattants de Sanaa ont pris le contrôle des localités stratégiques à Jebel Morad, ce qui a fait fuir les mercenaires à la solde de Riyad qui ont été obligés de se cacher dans la ville de Maarib. Les combattants de Sanaa continuent de s’approcher de la ville depuis la direction sud. Ebad Ahmed al-Halissi, commandant de la 143e Brigade de la coalition d’agression saoudienne, a été tué dans une tentative de progression vers les positions des forces de Sanaa.