Alors que l'Arabie des Salmane a appelé il y a quelques jours à la rescousse les forces spéciales de sa Majesté reine Elizabeth pour qu'elles prennent en charge "la protection des sites énergétiques du pays" et ce, puisque le tout dernier missile d'Ansarallah, Qods-2 a fait sensation en ayant percé tout ce que le royaume compte de radar, Patriot, MIM-23 Hawk, ...pour s'abattre juste sur là où il faut à savoir sur le réservoir 9 de la raffinerie du second port d’importance saoudien, Djeddah, une information d'une importance capitale est passée inaperçue, victime des médias mainsteam. Une première attaque commando contre une "cible britannique" (pétroliers?) vient d'avoir lieu dans les eaux d'Al Mahra, la plus grande province yéménite de l'est par où l'axe US/Riyad/Israël cherche à faire transiter, via un pipeline, le pétrole saoudien, façon de contourner le détroit d'Hormuz.
Vu que depuis le tir de missile Qods-2 contre Djjedah, les stations de service dans les provinces du sud yéménite ne se désemplissent pas faute d'essence qui commence à manquer à travers tout le royaume, l'information méritait pourtant faire la une des médias mainstream.(vidéo)
Quelques jours avant cette attaque, l'ambassadeur US s'était rendu précipitamment à Al Mahra pour inspecter les troupes US/Britanniques qui positionnés à l'aéroport militaire de la province se servent de quelques 2500 soldats saoudiens comme bouclier. Le site "26 septembre" qui couvre les agissements de l'axe US/Riyad/Tel Aviv dans l'est yéménite affirme même que toute la province s'est transformée en une base militaire grandeur nature malgré une population particulièrement combative et farouchement opposée aux forces étrangères, Washington cherchant visiblement à connecter Mahra et la péninsule de Socotra, et l’île de Mion où l'argent émirati et la technologie otanienne servent en ce moment même à dresser un site de renseignement israélien, propre à espionner l'Iran et la Chine et la Russie dans le nord de l'océan Indien.
Au chapitre des péripéties des dernières semaines de la présidence Trump, s'ajoute un retrait ultra médiatisé des troupes US de Somalie mais le site affirme que ces militaires viennent de se redéployer à al Mahra, province qui en 2018 et 2019 a été le théâtre de très violents affrontements entre les tribus yéménites et les forces saoudienne et anglo-saxonne qui sont là pour en piller le pétrole et surtout le faire relier au pétrole saoudien en vue de transiter le tout vers le port d'Al Nachtoun et de là vers la mer d'Oman.
Selon la chaîne Al-Mayadeen, le navire visé aurait été un navire commercial britannique "pris pour cible à l'extérieur du port de Nachtoun au large de la côte d'Al-Mahra, au sud du Yémen. C'est là l'axe US/Riyad/Tel-Aviv veut faire transiter sa pipeline. Le projet est loin donc d'être une partie de plaisir, la Résistance de la population ayant commencé et de la plus belle des manière. Il convient donc de ne pas trop prendre à la lettre e British Maritime Trade Operations (UKMTO) qui a très sommairement confirmé ce samedi la nouvelle de l’attaque contre le navire britannique avant de préciser, sans aucune forme de procès que « L'incident s’est terminé et l'équipage du navire n'a pas été blessé. »!
D'ailleurs, ce samedi, le porte-parole des forces de la Résistance yéménite a affirmé que la guerre avec la coalition d'agression saoudienne dans le nord-ouest du Yémen est entré "dans sa phase finale" et ce, au profit de la Résistance. Il faisait allusion à Maarib , déjà quasi perdue pour Riyad et Cie : "La Résistance yéménites est sur le point d'achever sa victoire face aux forces de la coalition d'agression saoudienne et leurs mercenaires dans le nord-ouest du Yémen, a dit le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree qui a précisé que 300 soldats fidèles au gouvernement démissionnaire d’Abd Rabbo Mansour Hadi avaient décidé de rejoindre les combattants d’Ansarallah à Maarib. Les observateurs ont compris le message: après la libération de Maarib, le cap de la Résistance sera mis sur Mahra... si ce n'est déjà pas fait évidemment.