L'axe US/OTAN/Israël prépare-t-il une campagne de frappe dans le ciel syrien? Après le triple échec aérien d'Israël lié à la DCA renforcée de la Syrie, cette perspective n'est pas à écarter. Déjà la Turquie vient de chercher à détruire les S-300 syriens en prévision des raids directs dans le ciel du pays. Puis la France se pointe du nez dans l'est de la Syrie à Hassaké où les FDS semblent avoir totalement perdu le courage de se battre depuis que les missiles de la Résistance ont frappé à cinq reprises les bases US à al-Omar et a Conaco à Deir ez-Zor. L'axe US/OTAN /Israël prendra le risque d'un clash avec la Syrie et ses alliés ?
Plus les États-Unis insistent pour retirer leurs forces d'Irak, plus les tensions montent en Syrie. Ce qui pourrait illustrer la stratégie de l'OTAN consistant simplement à délocaliser ses forces d'une région à une autre au Moyen-Orient afin de se montrer engagée vis-à-vis de ses prétendues déclarations de retrait de la région.
Les rapports les plus récents font état d’une part de la présence d’un nombre de responsables militaires français sur la base américaine dans la ville syrienne d’al-Shadadi et de l’autre des tentatives d’Ankara de détruire les systèmes de défense aérienne S-300 déployés dans la ville syrienne de Maysaf ; ces derniers ayant coupé le souffle à la Turquie et à Israël lors de leurs frappes aériennes sur la Syrie.
A cet égard, la chaîne de télévision Al-Alam précise que deux hélicoptères de l’armée française, avec à leur bord le commandant en chef des forces françaises dans la région et quatre militaires à l’identité inconnue, ont atterri ce jeudi matin à 7h (heure locale) sur la base militaire américaine dans la ville d'al-Shadadi située dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.
Al-Alam avait également fait état de l’atterrissage de deux autres hélicoptères américains tôt dans la matinée d’hier, mercredi 28 juillet, sur la même base. Selon les sources sur le terrain, ces hélicoptères transportaient 15 missiles Avenger, des caisses de munitions et des appareils de communication. Après les avoir débarqués, ils ont quitté la base pour la frontière syro-irakienne.
Suite aux frappes aériennes d’envergure de l'aviation russe et l'armée syrienne contre les principales positions des mercenaires à la solde d’Ankara à Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, l'armée turque a tenté d’attaquer une zone près de la ville syrienne de Masyaf à l’ouest de la province de Hama, où sont déployés des systèmes de défense aérienne russes S-300.
Pour mener l’attaque, la Turquie aurait utilisé le drone Bayraktar TB2, qui après avoir parcouru plusieurs centaines de kilomètres, aurait néanmoins été abattu par les systèmes de défense aérienne syriens. Jusqu’à présent, Damas et Ankara n’ont pas fait de commentaires officiels au sujet de l’attaque.
En effet, la plupart des drones utilisés par les mercenaires affiliés à Ankara sont d’une portée de vol allant jusqu'à 50-70 kilomètres. D’ailleurs, les chasseurs F-16 turcs ne sont pas munis de missiles à longue portée et peuvent par conséquent être facilement détruits par la DCA syrienne.
Depuis le début du conflit en Syrie, la Turquie, fournissant des armes aux terroristes et frappant les positions de l'armée syrienne, ne cesse de violer les accords de trêve en Syrie.
