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Quatre fronts de guerre "simultanés" contre l'US Army et Cie, Ansaralalh est sur le point de broyer la "puissante" armée US !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Avion F-15 abattu par Ansarallah (Archives)

C'est douloureux, il faut en concéder : sur fond de trafic intense des terroristes daechistes des camps US en Syrie et en Irak vers le sud du Yémen, d'où ils partent soit à al-Bayda renforcer le front soit à al-Mahra, une terrifiante surprise pour les Yankees vient de se produire : en ouvrant le front d'al-Bayda, l'axe US/OTAN/Riyad entendait épuiser les forces d'Ansarallah, de ralentir le processus de libération de Maarib, le voici désormais face à un troisième front que la Résistance yéménite a ouvert en tirant le tapis sous le pied des Yankees et en leur renvoyant le boomerang. Or Shabwa est la troisième province pétrolifère yéménite après Maarib et al-Mahra, ce qui fait qu'Ansarallah est sur le coup en nette avancée sur trois sites pétroliers géants au lieu d'un, Maarib, il y a quelques semaines. N'est-ce pas ce génie de faire de toute menace une occasion qui a fait que cette puissance émergente yéménite s'avère imbattable? Mais ce n'est pas tout : alors qu'al-Bayda, le nid des terroristes qaïdistes et daechistes, soit les supplétifs de l'US Army est à 65% désormais sous contrôle d'Ansarallah, les unités de la Résistance avancent aussi dans le sud du royaume malgré que l'axe Washington-Londres a tout fait pour inverser la tendance. 

Mercredi matin, la coalition saoudienne a prétendu avoir intercepté et détruit deux drones armés et deux missiles balistiques tirés par les combattants d’Ansarallah yéménite contre la région de Jizan, au sud-ouest du royaume, mais plus personne ne le croit vu des images de la nette avancée d'Ansarallah dans le sud. Au fait, la formule est simple: les missiles et les drones frappent, les unités terrestres avancent, un peu comme lorsque les avions de la coalition bombardaient les villes yéménites pour que les mercenaires puissent avancer. Nouvelle illustration de cette formule désormais partout omniprésente du chef du CentCom qui disait " craindre les drones qui ont vaincu nos avions".  Qassef K2 a donc brillé encore à Jizan, ce drone "Loitering munition", dévoilé début 2019, dans le cadre d'une opération spéciale contre des mercenaires saoudiens et émiratis à la base aérienne d'al-Anad dans la province de Lahij, au Yémen.

Mais ce mercredi, Maarib aussi était sous le feu. « Une puissante explosion a secoué la province de Maarib au Yémen », a-t-on appris du site web de la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen qui rappelle que les mercenaires affiliés au gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi opèrent dans la province. Or cette capacité de la Résistance à progresser sur plusieurs fronts a battu son plein ce 28 juillet puisque de fil en aiguille, les gains militaires d'Ansarallah à Al Bayada, zone que l’Amérique voulait transformer en un lieu d'enlisement et de chantage à l'adresse de la Résistance ont permis des conquêtes " stratégiques à Shabwa (sud) et à Maarib (centre).

C'est désormais la libération des zones occupées en vrac qui est en train de se produire prouvant à quel point les Américains sont vides de toute initiative stratégique et comment des années d'échecs au Moyen-Orient n'ont pas servi de leçon au Pentagone. C'est comme à l'époque du Far West, la guerre pour la guerre qui prime. Selon Al Mayadeen, une méga offensive contre les bases de la "coalition" à l'est de Bayda s'est soldée par la chute en série de plusieurs bases et postes militaires à Shabwa et à Maarib. Les monts Al Foghara, ultime bastion de la coalition au sud de Maarib vient ainsi de tomber. 

Or tous ces gains militaires sont réalisés sous le nez et barbe des pétroliers occidentaux qui voient la part du lion d'Aramco se rétrécir au Yémen comme la peau du chagrin. D'où ce genre d'information qui envahissent la toile et qui prévoient toutes le pire destin pour Aramco. Après les missiles et les drones yéménites qui ont fait plonger Aramco dans les abysses, l'heure est-elle aux cyber-combattants yéménites? 

Selon le site web Saudi Leaks, les cyberattaques menées par des hackers internationaux, qui ont réussi à voler des millions de données de la compagnie saoudienne, ont montré la défaillance du système de sécurité et la faiblesse de la compagnie pétrolière à protéger ses installations.

« Le piratage des données de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco montre sa faiblesse face à ces cyberattaques. L'entreprise est non seulement exposée à des attaques aériennes et de missiles, mais également elle fait l’objet de cyberattaques », lit-on dans un rapport du site web américain Oil Price. Saudi Aramco, le plus grand producteur de pétrole au monde, a confirmé mercredi dernier que certains de ses dossiers d'entreprise avaient été divulgués via un sous-traitant, après qu'un cyber-extorqueur a affirmé avoir saisi des trésors de ses données le mois dernier et demandé une rançon de 50 millions de dollars à l'entreprise. Aramco a déclaré dans un communiqué qu'il avait récemment pris connaissance de la divulgation indirecte d'une quantité limitée de données d'entreprise détenues par des sous-traitants tiers. La compagnie pétrolière n'a pas nommé le fournisseur ni expliqué comment les données ont été compromises.

Un pirate informatique a affirmé sur le dark web qu'il avait volé 1 téraoctet de données d'Aramco, selon un article du 23 juin vu par le Financial Times. Le pirate informatique a déclaré avoir obtenu des informations sur l'emplacement des raffineries de pétrole, ainsi que des fichiers de paie et des données confidentielles sur les clients et les employés.

Dans un autre article, l'auteur a proposé de supprimer les données si Aramco versait 50 millions de dollars dans une crypto-monnaie de niche Monero, ce qui est particulièrement difficile à retracer pour les autorités. La publication offrait également aux acheteurs potentiels la possibilité d'acheter les données pour environ 5 millions de dollars. Le géant pétrolier a la capacité de pomper plus d'un baril de brut sur 10 sur le marché mondial et toute menace pour sa sécurité ou ses installations sont étroitement surveillées par les négociants en pétrole et les décideurs politiques. Et bien qu'ils les surveillent un peu plus! Les installations de Saudi Aramco ont été ciblées dans le passé par des attaques physiques et des cyber-attaques. En 2019, l'usine de traitement de Buqayq dans l'est du pays, qui prépare la majorité du brut du royaume pour l'exportation, a été touchée par une série de frappes de missiles et de drones. Dans la même veine,  Aramco a été attaqué par un virus nommé Shamoon le 15 août 2012. Il s'agit de l'une des cyberattaques les plus dévastatrices contre l'entreprise.

Shamoon a infecté près de trente mille postes de travail à la mi-août. Trend Micro, l'un des plus grands fournisseurs mondiaux de produits logiciels de sécurité et anti-virus, s'est déjà dit préoccupé par la faiblesse et l'inefficacité de l'Arabie saoudite dans la lutte contre la cybercriminalité. Et dire que Riyad se croyait protégé par Big Brother au moins dans ce secteur! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV