" La participation de deux navires iraniens à la parade navale de la Russie est un grand honneur pour la marine russe", a déclaré l’amiral Nikolaï Evmenov.
Lors d’une réunion entre le commandant en chef de la marine de la République islamique d’Iran, le contre-amiral Hossein Khanzadi, et son homologue russe, l’amiral Nikolaï Evmenov, tenue lundi 26 juillet à Saint-Pétersbourg, le haut gradé russe a déclaré que les officiers iraniens avaient fait preuve de leurs compétences et capacités lors de la parade navale russe.
« La manière dont ils agissaient mettait en évidence l’efficacité des formations qu’ils avaient reçues, grâce aux efforts du commandement de la marine iranienne », a-t-il précisé.
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L’amiral Nikolaï Evmenov a apprécié les membres d’équipage des navires iraniens qui « en faisant preuve de leurs capacités de combat, ont montré qu’ils pourraient agir n’importe où et n’importe quand dans les océans ».
L’amiral Nikolaï Evmenov a ensuite souhaité que la marine iranienne prenne part aux futurs événements navals qui auront lieu en Russie.
De son côté, le commandant en chef de la marine iranienne a déclaré que la participation de deux navires iraniens à la grande parade de Saint-Pétersbourg était une preuve de plus de l’approfondissement de la coopération entre l’Iran et la Russie. « Une coopération militaire à ce niveau pourra jouer un rôle dans les évolutions du monde. »
« Les navires iraniens Sahand et Makran n’ont fait escale dans aucun port en se rendant à Saint-Pétersbourg et ils ont parcouru ce trajet directement et sans interruption. »
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Les deux commandants ont également discuté du renforcement des relations de nature défensive, de l’organisation des manœuvres navales conjointes et de l’échange d’expériences en matière du matériel et du transport militaire. Ils ont aussi mis l’accent sur une convergence de plus en plus renforcée entre l’Iran et la Russie pour contrer les menaces communes.
Il est évident qu’une force navale n’étant pas en mesure de se présenter dans les eaux internationales ne pourra pas défendre et protéger ses intérêts dans les eaux libres du monde.
Au contraire, si une force navale est assez puissante pour faire naviguer ses vaisseaux dans les eaux libres internationales, non seulement elle pourra y protéger ses intérêts, mais elle sera en mesure de présenter une menace sérieuse pour les ennemis agresseur.
Autrement dit, une telle force navale pourra transférer ses actions de défense à des kilomètres des frontières du pays qu’elle servait.
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Dans la foulée, la participation de la flotte iranienne à la parade navale de Saint-Pétersbourg est porteuse de quelques messages :
Premièrement, le porte-hélicoptères Makran –considéré aussi comme une base navale mobile– permet aux flottes de combat iraniennes de parcourir de longs trajets navals sans jeter l’ancre dans aucun port.
Deuxièmement, la flotte iranienne a parcouru un trajet de 25 000 kilomètres en passant par les côtes du Royaume-Uni et d’autres pays membres de l’OTAN. En effet, la marine de la République islamique d’Iran a la capacité d’étendre son champ d’action vers les régions proches des pays agresseurs. En plus, c’était la première fois que les navires de combat iraniens traversaient les côtes des pays européens.
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Troisièmement, les liens déjà existant entre les forces navales iranienne et russe ont été considérablement consolidés par la participation des deux navires iraniens à la grande parade de la Russie et les deux pays pourront mieux se préparer et coopérer face à toutes les menaces en commun.
Les Américains, qui qualifiaient d’impossible la présence de la marine iranienne dans l’océan Atlantique, voient une nouvelle menace s’ajouter à celle des drones de fabrication iranienne, un défi naval qui pourrait s’étendre jusqu’aux côtes des États-Unis.
