Il fut un temps où l’entité sioniste menaçait, pour un oui ou pour un non, d’expédier ses avions furtifs frapper en pleine cœur le « programme nucléaire militaire en gestation » de l’Iran pour éviter que le « régime de Téhéran » n’ai pas sa bombe H et que surtout, il ne l’utilise pas, le cas échéant, contre Israël. Ses officiels se payaient même le luxe de prétendre que leurs capacités aériennes élargies leur permettraient de tout anticiper à savoir de priver l’Iran de la possibilité d’une riposte, en larguant des tonnes de bombes anti bunker, de missiles et autres engins mortels sur des silos sous-terrains balistiques iraniens. Ce discours ne date pas d’il y a si longtemps mais bel et bien du début de mai. Mercredi soir, pourtant, l’entité sioniste a tourné un chapitre, celui marqué de fanfaronnade anti-Iran nucléaire, quand son ministre de la Guerre, Benni Gantz, en habille décontracté et un coup de rouge à la main, a affirmé : « Israël se devra de se renforcer, rien que pour faire face à un Iran nucléaire émergent ».
Peu d’analystes liés aux agences de propagande occidentales dits médias professionnels, risqueraient de commenter ce méga aveu d’échec sous l’angle qui convient, à savoir au regard de cette tonitruante opération de l’Epée de Qods et pourtant il le faut puisqu’à travers une supposée « bombe nucléaire iranienne à vivre », Gantz avoue la fin de la soi-disant suprématie aérienne d’Israël au Moyen-Orient comme l’a fait avant lui, McKenzie, le commandant en chef du CentCom, en ce moment même aux prises avec drones et missiles de la Résistance, non seulement en Irak où les troupes US s’apprêtent à prendre la poudre d’escampette mais aussi et c’est une première depuis 2015, en Syrie où la campagne balistique et "dronesque" anti US ne vient que de commencer.
Vidéo: Le drone israélien abattu à Gaza, le 13 juillet. (Via Sabereen News)
Un communiqué précipité de l’armée sioniste prétend à une panne technique et comme toujours à l’impossibilité des fuites problématiques de données et de renseignements et pourtant ce Sky Rider « israélien » a été le second appareil à avoir été « accidenté » depuis le 13 juillet, quelque part en pleine Palestine qui au mois de mai a fait montre d’inattendues capacités radar, d’interception et de feu aérien, propres à terroriser non seulement l’armée de l’air d’Israël et son commandement qui a fini par reconnaître dès le 25 mai, que Gaza a des missiles capables de détruire nos bases aériennes mais encore l’US Ai Force, elle-même qui, à peine 24 après la fin de « l’Epée de Qods » a exigé que les F-35 Adir d’Israël participent aux exercices aériens d’envergures US-Italie-GB en Méditerranée orientale, et ce, pour tenter de comprendre comment l’un de ces mêmes avions de 5e génération ou dit « furtifs » avait été intercepté dans le ciel de Gaza !
Mais ce double coup de drone n’a pesé presque rien face à cette autre révélation liée à la bataille de mai laquelle révélation a marqué la nuit de 14 juillet de Tel-Aviv. Dans un reportage diffusé de façon quelque peu décalée, la chaîne 13 de télévision israélienne a affirmé que lors de l’offensive du mois de mai contre Gaza « le Dôme de fer avait tiré par erreur un missile » sur « un chasseur de l'armée israélienne ». Puis la chaîne a qualifié cette réaction du Dôme de fer de « dangereuse » et a annoncé que les « fragments de missile avaient touché ledit avion de chasse ». Et un peu plus loin, d’ajouter : « Il s’agissait d’un F-15 ».
Ce reportage de la chaîne 13 renvoie droit à un article du Haaretz qui évoque là encore un « incident » similaire impliquant le Dôme de fer et un drone : « Pendant la guerre de mai, le système « dôme de fer » a intercepté un drone israélien après l'avoir identifié comme un aéronef hostile. »
La somme de ces aveux post-bellum reflète évidemment ce que le monde entier y compris le fabricant US/Israël de DCA le reconnaît à savoir la défaillance technique des radars ELM-2084 de Dôme de fer qui à l’image des radars Patriot n’ont des explications figurées sur leur catalogue de vente qu’une simple image, leur opérabilité étant quasi nulle sur le champ de bataille. Haaretz écrit : « Le récent fonctionnement du système de défense aérienne d’Israël a provoqué la polémique en Palestine occupée, malgré le coût de production astronomique. L’incapacité du système à intercepter les missiles palestiniens ainsi que son échec à intercepter un missile tiré depuis le territoire syrien près de l'installation nucléaire de Dimona ont fait de Dôme de fer une honte ».
Mais comme toujours Israël ne dit pas tout dans l’histoire : en mai la DCA israélienne a été soumise à une compagne concertée de suppression électronique qui partie du sud du Liban et de la Syrie aurait même impliqué Gaza, lui-même. A plus d’une reprise les batteries de Dôme de fer ont été hackées au niveau de leur système de gestion de bataille et d'armement (BMC : Battle Management & Weapon Control) mais encore à l’échelle du système radar lui- même.
Vidéo: Dôme de fer dysfonctionne en mai dans le ciel de Sderot. (Via Twitter)
Signe que le radar a été incapable de distinguer la direction. A quoi rime cette énorme tare pour un système dit de DCA ? Il pourrait tout bonnement se transformer en une arme anti avions israéliens et c’est ce qui est effectivement arrivé au F-15 ou encore au drone dont parle Haaretz. Ce n’est donc pas tant une « erreur de perception dangereuse » de Dôme de fer qu’une « erreur provoquée » par un ennemi subtile qui est sur le point de restituer au ciel du Moyen-Orient sa souveraineté opérée sur deux tableaux et de façon parallèle et neutraliser des chasseurs et avions ennemis à coup de missiles et de drones d’une part et prendre le contrôle de la DCA ennemie contre ses propres avions ennemi de l'autre.
Aucune source n’a évoqué la source des ondes de suppression employée en mai mais des noms reviennent à l’esprit des experts :
La question qui se pose est désormais la suivante : un Israël dont la DCA en chasserait les F15 et les F-16 peut-il se permettre une nouvelle aventure ? C’est là une perspective qui finirait par faire pencher définitivement l’équation « Missile VS Avion » en faveur des missiles. A propos, une nouvelle estimation sioniste sur la taille de l’arsenal balistique du Hezbollah vient de paraître qui dit que le mouvement posséderait 150 000 missiles de différents types d’une portée de 15 à 700 km, des missiles ailés d’une portée de 200 km, et des drones-chasseur atteignant une portée de 400 km »… Tamir pourrait très très paradoxalement y figurer…