TV

À quoi joue l'Amérique en allant d'une provocation anti-russe à une autre?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Président Russe Vladimir Poutine. ©AFP

Les États-Unis continuent d'exacerber les tensions le long des frontières russes , rapporte l'agence russe TASS.

"Bien que  les exercices militaires Sea Breeze 2021 aient pris fin on a appris que les États-Unis continuent leurs provocations près des frontières russes, en envoyant ce dimanche deux avions militaires en Crimée, dont l'un a même réussi à effectuer une manœuvre dangereuse près de la frontière occidentale de la péninsule de Crimée. Il s'agissait de deux avions militaires américains - EP-3E Orion et CL600 ARTEMIS. Selon les sources russes, EP-3E Orion s'est approché des frontières aériennes russes à une distance critique, quitte même à les violer. 


À quoi ces provocations sont liées? TASS estime que les États-Unis pourraient être intéressés par le déploiement du systèmes de défense aérienne russe, y compris les complexes S-350, apparus relativement récemment en Crimée et sur laquelle l'OTAN ne dispose d'aucune information. Mais vu l'ampleur et l'obstination US/OTAN à harceler la Russie en mer Noire et relier ces harcèlements à ceux en Méditerranée il convient de chercher la raison ailleurs. 

Il s'agit de pousser la Russie à renoncer à sa politique d'alliance avec la Chine et de partenariat avec la Résistance. Une politique pratiquée par les États-Unis d'Amérique, utilisant l'OTAN et un groupe d'États mercenaires, pour faire chanter les dirigeants russes et les forcer à faire des concessions politiques, que ce soit au niveau stratégique international ou sur des questions régionales concernant la sécurité nationale russe, comme la question des relations avec l'Iran et la Syrie et d'autres questions et dossiers, note un analyste interviewé par Press TV.


Le premier objectif stratégique de Washington, derrière la pression militaire continue sur la Russie, via  des mesures militaires provocatrices multipliėes sur les frontières nord-ouest de la Russie et dans la mer Noire consiste à chercher à arrêter la coopération sino-russe au niveau stratégique international, coopération qui "menace" la sécurité nationale américaine. Mais l'Amérique réussira ?

Rien n'est moins sûr pour une simple et bonne raison. Il existe un facteur de Résistance qui mine les capacités de l'axe US/OTAN et dont les finalités multilatéralistes correspondent aux objectifs sino-russes. Le rapport de force et la logique des relations internationales actuelles, y compris l'existence d'un axe de la Résistance, font pencher la balance du côté de l'Est d'où cette panique généralisée occidentale illustrée par la menace militaire et l'agression économique directe, ou des sanctions économiques et financières imposées à de nombreux pays, notamment la Chine, la Russie, la Corée du Nord, Iran, Syrie et le Venezuela. C'est propre aux "Empires finissants".

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV