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Des unités commandos US en Irak pour liquider les commandants de la Résistance?! Que les USA n'y pensent même pas...

USA: le Shahed 181 en Irak?! (Illustration)

Une toute dernière information en provenance de l'Irak qui en est à sa huitième attaque anti-US depuis le 4 juillet avec ce mélange parfaitement inouï "drone-missile" fait état de "nouvelles mesures" entreprises par les troupes afin d'amortir le choc ! Un choc suscité par pas moins de 100 missiles et drones tirés depuis en moins d'une semaine contre Aïn al-Asad, Zone verte, Erbil entre autres. Ainsi de nouvelles fortifications s'érigeraient depuis quelques heures autour du QG US à l'intérieur de la base aérienne d'al-Anbar située dans la localité d'al-Baghdadi. Des dizaines de tours de contrôle poussent comme des champignons destinées à surveiller "tout mouvement de commandos ou de lances-roquettes montés à bord des camionnettes" autour de la base. Certains diraient qu'avec une US Air Force dotée des avions C-130 de tout genre, de E11 A et des unités de drones de MQ-9, les tours de surveillance s'avèrent un moyen plutôt daté par la panique est si large, que le Yankee s'accroche à tout pour éviter le naufrage.

Puis des murs de béton qui selon des sources iraniennes arrivent par dizaines depuis le Koweït voisin pour s'implanter tout autour des hangars d'avions, de cargos..., voire même des dortoirs et des restos de troupes, là aussi en parfaitement décalage avec ces radars et satellites qui tournent au-dessus de la tête des Américains pour éviter tout "malencontreux événement" genre ces deux attaques aux roquettes anti-Aïn al-Asad cette semaine qui à en croire le porte parole de la coalition, le colonel Marrotto, n'a fait que "trois blessés légers". Mais ce n'est pas tout : 

La revue THE GAZETTE rapporte que les États-Unis prévoient d'expédier en Irak une unité des forces spéciales de Fort Carson dont la mission consiste à "assassiner" ceux que les Américains estiment "adversaires" et que cette ingénieuse idée, on s'en doute, est destinée à "liquider les commandants en chef de la Résistance irakienne". "Fort Carson est une unité spéciale réunissant  4 000 soldats basés dans une installation de l’armée US au  Colorado; l'une des missions fameuses de l'unité aura été  l'arrestation en décembre 2003 de l'ex-ami des USA, devenu personna non grata ", dit le journal basé à Londres. La publication n'a pas mentionné le nombre de forces à engager en Irak mais se dit suspicieux quant à la réelle possibilité de mener des assassinats ciblés en Irak "au milieu de ces pluies de drones et de missiles qui partent dans tous les sens". 

Alors, la Résistance va-t-elle se faire à l'idée des murs en béton érigés autour de ces cibles favorites à l'intérieur des bases US ou s'adaptera-t-elle au contexte et changera-t-elle de touche? Des analystes de la question parient sur un changement de méthode et de moyens à venir pour être plus précis et plus efficace. Des nuées de drones irakiens pourraient ainsi ne compter plus que des Ababil-3 et aller vers la gamme Shahed. Surtout le Shahed 181, l'un des membres les plus puissants de la famille issue de la rétro-ingénierie à 60% du fameux RQ-170 que l'Iran a capturé en 2011 déjà pour le grand bonheur de ses alliés au sein de l'axe de la Résistance. Shahed 181 est en production de masse déjà en Iran et il a une portée de 1500 kms et une endurance de 4.5 heures avec la capacité de transporter deux bombes intelligente Sadid.

Mais ce n'est pas tout puisque ce drone d'une altitude de vol maximal de 25 000 pieds a été vu lors d'un des derniers exercices du CGRI, "guidé dans un essaim à base de l'intelligence artificielle". On a vu surtout quatre Shahed 181 survoler à une distance minutieusement choisie l'un par rapport à l'autre, ce qui a fait dire aux experts que ces quatre appareils avaient bel et bien surmonté le décalage de vol et d'altitude dû à l'absence du facteur humain et que visiblement équipés d'une sorte d'algorithme à base IA opéraient suivant un modus operandi préfixé. On a même dit que l'essaim suivait de près des données visuelles satellitaires déjà fournies et enregistrées dans leurs mémoires surtout que de loin, ils étaient munis de pods, visiblement destinés à des communications entre eux ou avec leur C2. Tout ceci risque de surgir soudain dans le ciel de l'Iran maintenant que le camp d'en face s'obstine à refuser de jouer le jeu. 

Surtout que le ciel irakien tend à se désaméricaniser et que même les F-16 vendus à l'Irak n'ont plus la côte. Et comment pourrait-il en être autrement quand on se rappelle qu'en mai 2019, l'Irak qui venait de recevoir la dernière série de 36 avions de combat F-16 recommandés aux Américains, apprenait peu à peu quel a été réellement les dessous de cette largesse aérienne US. Ces avions ont été remis aux Irakiens alors qu’ils ne sont dotés d’aucune bombe ni de missile. La technologie n’est pas non plus transmise aux Irakiens.

Certains membres de la commission de sécurité et de défense du Parlement irakien les qualifient même de "dinde volante". Dans un rapport en mai dernier, le célèbre magazine américain Forbes écrivait : « Les F-16 qui ont été livrés en Irak n'ont pas servi à éliminer Daech. Un contrat de 4,3 milliards de dollars signé sous Obama plus les frais d'entretien versé à raison de 300 millions de dollars chaque mois sur les comptes de Lockheed Martin sans que ces F-16 servent de quoi que ce soit! et on se demande pourquoi la base aérienne de Balad où siégeait Lockeed Martin faisait jusqu’à ce que Lockheed Martin dégage la cible des roquettes de la Résistance! D'ailleurs la société n'a jamais permis au ministère irakien de la Défense de fabriquer certaines pièces de l’aéronef qu'elle refusait de lui livrer, question de licence".  

Bref, le nombre d'avions de combat prêts à voler a été réduit de 20 à seulement 7, et le nombre des vols de 16 à 2 par jour. Entre temps, les pilotes irakiens ont dû continuer leurs raids contre les bases terroristes de Daech. Mais, la soi-disant coalition antiterroriste américaine est toujours restée un spectateur des événements en Irak. Mais ces F-16 ont été autrement fatals aux Irakiens. La disparition mystérieuse et toujours pas élucidée de deux des 30 pilotes irakiens en formation en Arizona où ils devaient apprendre le pilotage de ces chasseurs n'est pas prête à s'effacer des esprits". Aussi c'est sans regret si l'Irak renonce à une armée de l'air classique pour se nouer avec une armée de l'air asymétrique. 

À moins que cette armée de l'air classique soit faite de pièces fiables; des Sukhoi-35 russes qui existent depuis Saddam dans l'arsenal irakien, des MiG puis pourquoi pas de chasseurs iraniens Kowsar. Tout comme ses drones, l'Iran est prêt même à en transmettre la technologie à l'Irak. C'est fiable et venu d'un pays ami, ce Kowasr doté d'une avionique et d'un système de navigation, puisque l'avionique de type "TACAN" et d'une combinaison GPS/INS qui est une version plus avancée des systèmes VOR et DME, calcule plus précisément la distance entre l'avion et le sol ou la base maritime.

Puis puisqu'en termes de radars, le fiasco US avec ses Patriot et C-Ram est total, disons que le chasseur iranien Kowsar dispose d'un radar à base de la nouvelle technologie RWR qui fonctionne également en détectant les ondes émises par d'autres systèmes radar.  Grâce au radar, le pilote sera informé du danger d'être surveillé. Bien sûr, il y a une autre nouvelle technologie dans ce chasseur, et c'est le radar IFF pour distinguer l'ami de l'ennemi ; et de ce côté-à les Irakiens pourront être sûrs que l'Iran ne les laisse pas se tromper. Avion classique ou asymétrique, le ciel irakien sera riche de surprise dans les jours, les semaines à venir. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV