La Force aérospatiale du CGRI a montré dans le cadre de l’exercice du « Grand Prophète 15 », comment elle pouvait neutraliser la menace de missiles de croisière tirés par des navires américains, et percer également les boucliers antimissiles de l’ennemi.
Les forces aérospatiales du CGRI ont lancé, vendredi 15 janvier 2021, la première étape d’un grand exercice militaire baptisé Grand Prophète-15 dans le désert central d’Iran en mettant en œuvre une opération combinée de missiles et de drones. Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le vaste exercice militaire comprenait le lancement d’un barrage de missiles balistiques sol-sol qui ont été suivis d’opérations par des drones bombardiers offensifs.
La deuxième et dernière étape de ces exercices, a eu lieu ce samedi matin avec l’opération stratégique de missiles balistiques à longue portée contre les navires de guerre et des cibles de l’ennemi fictif.
Dans le cadre de cette dernière étape qui s’est déroulée en présence du général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées, du général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, du général de brigade Amirali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI et d’un groupe de commandants militaires de haut rang, des missiles balistiques à longue portée de différentes classes ont réussi à atteindre des cibles déterminées dans le nord de l’océan Indien à une distance de 1 800 km.
Dans la section « drone » de l’exercice, divers types de drones de la Force aérospatiale du CGRI ont effectué diverses missions. Les drones Shahed 141, Shahed 161 et Shahed 129 ont détruit leurs cibles avec des bombes de haute précision dans le ciel de la zone de répétition avec des bombes intelligentes et de haute précision « Sadid ».
La mission suivante des drones du CGRI était d’attaquer des sites de défense aérienne et des sites de défense antimissile simulés. Dans cette étape de l’exercice, les drones kamikazes et bombardiers du CGRI, utilisant la technologie de l’intelligence artificielle, ont pulvérisé les sites de défense aérienne et le bouclier de défense antimissile de l’ennemi fictif, pour fournir un moyen de tirer des missiles balistiques et de détruire les bases ennemies.
Mais lors de ce dernier exercice de la Force aérospatiale du CGRI, la destruction des sites de défense et antimissiles de l’ennemi a été confiée à des drones kamikazes. Cela est important, car les drones kamikazes utilisés par le CGRI dans cet exercice sont beaucoup moins chers que les missiles balistiques, et en raison de leur petite taille et de leur poids, ils peuvent être utilisés dans différents environnements géographiques et leur lancement prendra moins de temps que les missiles balistiques. Par conséquent, l’utilisation de ces drones à courte portée est une bonne option pour détruire les sites de défense et radar ennemis.
La perturbation du réseau de défense aérienne de l’ennemi dans le but de détourner les systèmes radars a été une autre mission des drones du CGRI. Ces drones volaient en territoire ennemi, tout en attirant l’attention des systèmes radars et de défense aérienne, et après que les systèmes radars de l’ennemi ont concentré leur puissance sur la destruction de ces drones, les drones bombardiers, les missiles balistiques et missiles de croisière entraient en action et attaquaient les cibles avant de les anéantir.
Puisqu’un système de défense est capable d’engager un nombre limité de cibles, il ne peut pas intercepter un grand nombre d’avions, et donc le vol en essaim de drones dans la zone ennemie perturbera le réseau de défense ennemi.
Dans la deuxième partie de l’exercice, ce fut au tour des missiles balistiques et de haute précision de différentes classes du CGRI de mener des opérations. Dans la première phase de l’exercice, le tir simultané de plusieurs missiles balistiques tactiques dans les classes Zolfaqar, Dezful et Zelzal et la destruction de bases ennemies ont été effectués.
Les missiles balistiques tactiques de la Force aérospatiale du CGRI, qui sont équipés d’ogives guidées capables de perturber les systèmes radars jusqu’à ce qu’ils atteignent la cible, ont détruit leurs cibles avec une grande précision.
Dans cette phase de l’exercice, qui a eu lieu après avoir perturbé et détruit les systèmes de défense et les boucliers de défense antimissile de l’ennemi fictif, les missiles balistiques tactiques ont détruit leurs cibles, qui étaient beaucoup plus petites que l’échelle réelle, avec une précision et une vitesse élevées.
