TV

Deir ez-Zor-al-Omar: 1er essaim de drones frappe al-Omar, le pétrole volé, les Yankee, les British et les Français

Les champs pétroliers occupés de l'Est de la Syrie. ©ISW

Le mercredi 7 juillet, midi passé, alors qu’à al-Anbar, dans l’ouest irakien, tremblaient pour le cinquième jour consécutif à compter du 4 juillet, où a eu lieu la première frappe anti US hybride de la Résistance (drone-missile), les 2500 GI’s et marines basés à Ain al-Asad et ce, sous le coup d’une salve particulièrement garnie roquettes tactiques, composée, selon Sabereen News, de 30 engins que le groupe "Sang d’Abou Mohandes" avait lancé d’un seul jet et à partir des camionnettes bourrés de farine, garés à quelques pâtés du super complexe militaire, sans que les unités de la CIA, du Mossad, celles des forces d’intervention rapide US  ou encore les unités radars, de ces pauvres Patriot voire même ces superbes C-130 A, B, … qui dispersés sur les trois bande d’atterrissage d’Ain al-Asad, sont en contact permanent constant avec les satellites US qui usurpent le ciel du Moyen-Orient, et afin d’intercepter en temps réelles « le moindre agissement de l’Iran et de ses mandataires » non seulement en Irak ou dans le golfe persique mais encore en Syrie ou au Yémen, et ailleurs, la Syrie a été le théâtre de la première frappe anti américain à drones essaimés. Pour la troisième fois depuis le 4 juillet, al-Omar, ce champ de pillage systématique du pétrole syrien, annexé à la station de gaz Conoco a été prise pour cible des drones kamikazes.

« Green Village », zone militaire entourant al-Omar qui sert de lieu de campement illégal aux forces américaines, britanniques et françaises, chaque fois qu’elles organisent des exercices militaires à l’effet d’entraîner des FDS à mieux piller les richesses syriennes, à mieux mater dans le sang l’insurrection des tribus ou encore à mieux apprendre aux terroristes daechistes venus de Hassaké comment et suivant quel plan s’infiltrer dans le désert syrien ou tenter de franchir les frontières avec l’Irak, a été ciblé par une attaque royalement synchronisée de « Loitering munition » piégés pour la première fois depuis que les Yankee se trouvent là. Visiblement choqués, les Yankee ont laissé la parole à leurs agents kurdes qui eux, non pas moins paniqués que les maîtres ont tweeté le message suivant : « À 10 h 15, heure locale, les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les forces de la coalition ont déjoué des attaques de drones contre le champ d'al-Omar. Les premiers rapports confirment l'échec des attaques et aucun dommage n'a été enregistré », a tweeté Farhad Shami, porte-parole des FDS qui a évidemment en bon apprenti menteur du colonel Wayne Marotto, porte-parole es forces US en Syrie et en Irak, a annoncé noir sur blanc « que selon les premiers rapports, l'attaque n'a causé aucun dommage ni pertes » et « que plus de détails seraient annoncés après avoir reçu l'information ».

Or ce point, l’observateur a toute les chances de rester sur sa faim : car ce qui vient d’arriver c’est ce contre quoi l’axe US-Israël  tente de se prémunir depuis au moins 2 ans : un site pétrolier de poids (Al-Omar) qui inclut près de 90 M des richesses en sous-sol d’une Syrie exsangue par les sanctions pétrolières US et où des gens font des heures et des heures de queue pour faire le plein, lequel site vient d’être ciblé par les drones, soit peu de temps après  deux raids consécutifs aux missiles tactiques qui le 4 et le 6 juillet auraient tour à tour bousillé les « batteries de DCA Patriot et Avenger » que les troupes américaines avaient déployées depuis près d’un an à Deir ez-Zor en prévision d’« éventuelles attaques aux drones iraniens » !

Au fait, on est en plein scénario Aramco/Ansarallah et les techniciens d’Aramco qui opèrent depuis deux ans aux côtés des Yankee à Deir ez-Zor et qui contribuent largement au détournement du pétrole syrien alors même que Riyad multiplie les signaux hypocrites d’ouverture à l’adresse de Damas devraient se dire « Zut ! Retour à la case départ »! Idem pour les Sionistes qui tout au long de 2020 n’ont cessé d’envoyer les drones bousiller les raffineries et les oléoducs syriens à Hama et à Homs  et qui pas plus tard qu’au mois de mai, ont compris par Résistance palestinienne interposée que le temps de l’impunité est révolu et qu’il y a des missiles Ayyash-250, des missiles Qassem, des A-120 ou encore des drones « Loitering munition » Shahab palestiniens qui savent mieux que leurs gadgets frapper le pipeline Eilat -Ashkelon, les réservoirs d’Ashdod voire même des sites offshore comme Tamer et Léviathan. Ces Israéliens là, se devraient de se dire eux aussi : « Zut ! L’Epée de Qods est sur le point d’être reconduite, et cette fois « l’Iran et ses mandataires » visent droit au but ni Israël ni Arabie des Salmane mais bel et bien « Big Brother » !

Plus d’un analyste estiment que vu la fréquence, l’intensité des frappes anti-US et puis surtout l’ampleur de la zone d’opération qui s’étende désormais à l’ensemble de l’Irak et à la Syrie orientale et qui a toutes les chances d’aller au-delà pour toucher les eaux de la région,–puisque la Résistance irakienne n’a pas écarté des « attaques navales » contre les USA - cette tonitruante démonstration de force de juillet que l’axe de la Résistance tient, visiblement, à ce qu’elle succède à celle, anti Israël, du mois de mai, relève moins d’un coup de colère passager, ou d’une riposte saccadée au bombardement américain du 26 juin contre Abou Kamal-Qaem lequel bombardement a coûté la vie à 4 combattants de la Résistance.

De concert avec la Syrie et évidemment la Russie, les nuées de drones de la Résistance viennent de s’activer sur le front syrien comme ils l’ont été en Irak et un peu avant au Yémen. L’Armée de l’air asymétrique forte des centaines de types de drones et de milliers de composantes est prête à chasser les Yankees des provinces les plus énergétiquement stratégiques de la Syrie et de l’axe de la Résistance, quitte cette fois à faire saigner l’occupant. L’heure des choix cruciaux a sonné pour Biden : car l’US Army qui en ce 7 juillet en est à sa sixième attaque drone-missile subie, est une armée qui se targue de se battre « luxueusement», ce qui veut dire qu’elle ne peut franchir un seul pas sans qu’elle n’ait d’abord à sa disposition ses piscines, ses salles de jeu, ses Starbox, ses salles de cinéma. D’où d’ailleurs ces millions de dollars investis à Ain al-Asad, à Balad et à Victory à cette fin. Cette armée spectacle pourra-t-elle se tenir constamment en état d’alerte par crainte de drones et de roquettes qui surgissent de nulle part et qu’elle sait être mortelle puisque la DCA US n’est plus fonctionnelle ?

À l’heure qu’il est, le duo Austin-McKenzie devrait bien se dire que ce coup-là n’est pas passager et que sur la frontière syro-irakienne il y a du « Ansarallah » dans l’air. Idem pour les acolytes US qui tout au long de ces 11 dernières années, ont mis sur place un réseau composé de FDS ou agents US déguisés en kurde dont la mission consiste à pomper le pétrole de contrebande à l’adresse des pétroliers US qui, dispensés des sanctions US s’en mettent pleine les poches. Mais la première nuée de drones de la Résistance abattue sur al-Omar livre aussi un message à l’endroit du Sultan Erdogan qui finance son mercenariat terroriste sur le dos du pétrole syrien et qui aux prochaines attaques au drone, aura à mieux veiller l’aspect pécuniaire de son export-import terroriste.

Et puis the last but not the least, Israël dont plus de 5 ans de campagne, dite de guerre dans la guerre, vient de porter de nouveaux fruits : Après avoir vu de ses propres yeux sa disparition au terme seulement de 11 jours de combat qui ont ratatiné tour à tour aéroports, ports, bases aériennes, pipelines, réservoirs israéliens,…Israël devra s’apprêter à accueillir des essaims d’UAV dont il avait si peur.

Le 19 mai un tout petit Ababil-3 s’est abattu à Beit She'an et le Premier ministre sioniste de l’époque, totalement paniqué, n’a pas pu s’empêcher d’en parler. Bennett, son successeur, apprendra peut-être à vivre avec. Le premier essaim de drones de la Résistance qui s’est abattu le 7 juillet à al -mar ne compatit que des Kamikazes. Mais à tout hasard, la force terrestre du CGRI a dévoilé ce 7 juillet quelques belles pièces propres à faire d’anodins drones de reconnaissance de redoutables bombes volantes, mieux peut-être que des CGU ou des JDAM avec quoi Israël a tué 300 Palestiniens en mai et dont les Américains se sont servis pour liquider 4 combattants de Kataëb en juin.

Il s’appelle Almas ou Diamant ou Spike iranien et c’est un missile anti-blindé, anti-char à embarquer sur les drones Ababil-3 voire même des hélicos syriens. C’est un missile antichar iranien "Top Attack" d'une portée de 8 km qui aux côtés des drones kamikazes fera le malheur de ces dizaines de convois blindés que les Américains évacuent depuis l’Irak vers Deir ez-Zor croyant pouvoir barricader la « manne pétrolière ». Mais il y a eu également des missiles Qaem 114, lui aussi anti-blindé d’une portée de 10 km avec des sondeurs optiques, télévisuels et laser contre des cibles fixes et mobiles. Quant à son ogive, il pèse 15 kg pour 50 kg le poids total de l’engin. Mais le 7 juillet, il y a eu aussi un message, celui du CGRI dont le commandant en chef a dit : « C’est la Résistance qui choisit le champ, la profondeur et la qualité du conflit… qui décide même de sa forme. »

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV