Ces deux B-52 que Biden a envoyés précipitamment ce dimanche soir dans le ciel du golfe Persique où ils se sont faits escorter par les F-15 saoudiens et qataris pour une mission sans relâche de 5 heures, destinée à « faire peur » à l’Iran d’une part et à l’ensemble de ses alliés au sein de l’axe de la Résistance, Israël n’a osé les accompagner que dans les limites de son « espace aérien ». Evidemment, aucun médias « mainstream » ne s’intéresserait à ce « détail» et le passerai volontiers sous silence et pour cause : dans la nuit de 7 à 8 mars, d’abord un vœu, puis une promesse et enfin, un méga défi s’est réalisé dans le ciel du Moyen-Orient, provoquant un « électrochoc » dans le camp d’en face : lequel ?
Pour la première fois depuis que le désormais finissant Empire US contrôle le sous-sol, les ports, les aéroports, de l’espace aérien du bassin sud du golfe Persique, via le déploiement des centaines de radars, de satellites militaires, liés au réseau de « DCA intégrée US » au Nevada, un réseau qui emploie Patriot, THAAD déployé à Riyad et à Tel-Aviv entre autres et dont les pièces sont réparties, comme chacun le sait, entre les cinq émirats et royaume du golfe Persique, un « trou béant », à l’image de ceux infligés au cargo militaire israélien Hélios Ray en plein mer d’Oman, s’est ouvert au cœur de cette superbe machine, avec en toile de fond l’espace aérien de l’Arabie saoudite, disparu, soudain et pendant des heures des écrans radars US/OTAN/Israël !
Avouons que c’était inattendu. Dès lors, pas étonnant si les F-15 sionistes n’aient osé quitter « la maison », terrorisés qu’ils étaient au vu et au su d’un pareil spectacle ! La « Dissuasion 6 » des « rebelles houthis » que l’aviation US/OTAN/ Golfiens venait de frapper copieusement ce 7 mars à Sanaa, à Sadaa et à Maarib, tuant pêle-mêle hommes, femmes, enfants, s’est abattue comme un foudre sur la « côte est » saoudienne, là où le général McKenzie, qui a implanté au mois de janvier son quartier général sur la côte ouest ( Yanbu, Taëz, Tabouk), croyant pouvoir ainsi protéger « le trône » et surtout ses troupes, contre les drones « irakiens », l’attendait le moins : « Dammam », « Khobar », « Ras Tanura », « Dhahran , soit des « colonies américano britanniques » plantées depuis 100 ans dans la partie la plus pétrolifère du monde (Est saoudien) y ont passé, prises pour cible de 14 drones et 8 missiles balistiques, ayant opéré de façon parfaitement « synchrone ». Et dire que le royaume des Salmane ne s’était pas encore remis du choc que fut « la dissuasion 5 », annoncé une semaine plutôt avec ses 15 drones et un missile tirés en un seul jour pour commencer et visant toute la semaine qui s’achève par intermittente Riyad, Djeddah, Asir, Jizan, ces deux dernières localités n’ayant pas été non plus oubliés dimanche soir !
Qu’est-ce qui a été frappé ? Le plus grand site de production du plus grand géant pétrolier du monde Saudi Aramco et avec lui, les capacités portuaires du principal fournisseur de l'énergie de l'Occident, ce qui en dépit de la censure médiatique occidentale a provoqué une hausse de deux dollars du baril du pétrole, rien que ces dernières heures. A Ras Tanura, une ville de la province orientale d'ach-Charqiya , située sur une péninsule qui baigne dans le golfe Persique et qui abrite à la fois les installations portuaires et pétrolières de la Saudi Aramco, mais aussi une ville privée attenante pour les employés de la Saudi Aramco, tout comme à Dammam où se situe le King Fahd International Airport, l'aéroport le plus grand du monde en superficie, ce sont 10 drones Samad 3 et un missile Zolfaqar qui ont tonné. Quant à Asir et à Jizan qui vivent ces derniers mois au rythme des nuées de UAV, quatre missiles de croisière Qassef K2 qui ont fait le travail. Depuis septembre 2019 où Ansarallah a visé les raffineries de Buqaiq et de Khamis avec seulement 21 drones-missiles de croisière, que de progrès réalisés !
Dans la nuit de 7 à 8 mars, ce sont outre le pétrole, les Etats-Unis et l’OTAN qui ont été attaqués sur la rive est du royaume, soit ces puissances agonisantes qui versent depuis 6 ans et sans relâche le "sang yéménite" et qui depuis l’arrivée de Biden, se plaisent à inverser les rôles et à se jouer de la "patience stratégique" de la Résistance. Ras Tanura, Khobar et Dammam comptent quelque 20 000 « résidents américains, britanniques » et otaniens, sorte de "colons" qui pillent depuis un siècle les richesses saoudiennes ne laissant aux populations que des miettes, surtout parce qu’elles sont majoritairement chiites.
Ras Tanura, pour ne citer qu’elle, situé dans le nord-est et un des points stratégiques d'Aramco, un ancien port un port de pêche avant d'être envisagé pour les exportations de pétrole, mais devenu avec l'énorme investissement d'Aramco au cours des dernières décennies l'un des centres mondiaux d'exportation de pétrole, avec plus de 90% d’exportations de pétrole saoudien et de produits pétroliers, est le chassé-gardée de géant pétroliers Schlumberger et Halliburton qui y détiennent 7000 effectifs. Le port dispose de deux plates-formes, nord et sud, d'une longueur de 670 et 360 mètres, dotés de 10 postes d'amarrage pour les supertankers pétroliers qui accostent à un rythme fou au port dans un même laps de temps. C’est la plus importante base pétrolière d'Arabie saoudite et du monde avec des installations modernes, des zone résidentielle moderne destinées aux seuls Occidentaux qui n’en sortent puis que les autochtones sont des « sauvages ». et puis remarque significative, à Ras Tanura, on ne parle pas arabe mais anglais, puisque l’Arabie saoudite est une colonie anglo-saxonne.
Mais la dissuasion 6 n’en est pas restée une méga flèche tirée en direction de l’axe US/OTAN, ses missiles et drones ayant également visé Dhahran, cette ville à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Damman ou siège Aramco ainsi que ses 11 000 autres employés américains et britannique mais également une base aérienne.Turki al Malki, porte-parole de moins en moins convaincant de la coalition l’a démenti, mais les internautes saoudiens qui avouent « avoir vécu cette nuit de 7 mars et pour la première fois la vraie guerre » affirment image à l’appui qu’un des drones Samad a bien percé le ciel de Dhahran où sont positionnés 132 avions de combat les plus avancés de l'armée de l'air saoudienne, dont 109 chasseurs-bombardiers Tornado IDS et F-15S appartenant aux 7e, 75e, 83e et 92e escadrons, ainsi que des 23 F-15C appartenant au 13e esardron de la Royal Saudi Air Force.
Ce drone de quelques centaines de dollar a, d’après le site militaire russe Avia. Qui a commenté l’événement aurait travers « 12 sites de DCA saoudienne y compris Patriot et surtout THAAD qui avait réussi toute de même à intercepter même modèle de drone, le 23 janvier…. « Or cette fois, pas de chance, même le THAAD a été pris de court … »
Lire : USA visés : comment le Patriot PAC3 a été mis au pas par Ansarallah ?
Ce même site évoque même l’amorce précipité dans la nuit de 7 à 8 mars des négociations entre Riyad et Moscou autour de l’achat des S-400 : « Après que les rebelles yéménites ont commencé à attaquer activement le territoire de l'Arabie saoudite à l'aide de drones kamikazes et de missiles balistiques à courte et moyenne portée, et que les complexes Patriot américains déployés dans le royaume n'ont pu rien pour protéger l'espace aérien, Riyad a officiellement été contraint d'entamer des négociations avec la Russie pour l’achat de S-400 Triumph russes à l'Arabie saoudite. .. au moins 860 missiles de croisière et balistiques, ainsi que des drones kamikazes ont été tirés depuis 2015 contre l’Arabie saoudite et le dernier coup, celui du 7 mars est de loin le plus grand.. il est temps que le royaume change son fusil d’épaule.. »
Avia.pro ne le dit pas mais la Résistance vient de faire le plus beau cadeau du monde à l’axe Russie-Chine : Sur la côte est saoudienne, le mythe de la DCA intégrée US, celle de l’emprise aérienne américain sur le golfe Persique et le Moyen-Orient ont été enterrés cette nuit…alors que les B-52 rodaient autour du royaume sans oser lever le petit doigt. Quant à Israël dont le ministre de la Guerre étudie et re-étudie ses plans de bombardement des sites nucléaires iraniens, le blocage est plus que total : entre Hélios Ray et le coup du 7 mars d'Ansarallah, Gantz et Cie ne pourraient qu'escorter par F-15 interposé les B-52 US, en n'osant pas quitter le ciel d'Israël. Surtout que le nom de Haïfa et de Tel-Aviv revient en force dans le discours de la Résistance : « Si les Sionistes commettent la moindre erreur de trop, nous réduiront à néant Tel-Aviv et Haïfa, dès que le commandant en chef des forces armées nous l’ordonne », a martelé le ministre iranien de la Défense, justement ce 7 mars.