Le chef d'état-major de l'armée nationale populaire (ANP) d’Algérie a souligné que l'armée donnerait une riposte ferme à ceux qui veulent déstabiliser sécuriser le pays.
« Compte tenu de sa position stratégique dans la région, l'Algérie a toujours soutenu tous les plans internationaux visant à restaurer la sécurité et la stabilité dans les pays voisins. De plus, l'Algérie n'acceptera jamais aucune menace et ne se rendra à aucune partie. »
« Nous avertissons fermement ceux qui convoitent le pouvoir et tentent pour cette même raison de porter atteinte à la sécurité et à l'intégrité territoriale de l'Algérie que notre réponse sera dure et déterminante », a déclaré le général en une claire allusion au général Haftar l'agent libyen de la CIA et du Mossad qui vient de décréter zone militaire fermée la frontière algéro-libyenne.
Auparavant, les forces de l'armée nationale libyenne dirigées par le maréchal Khalifa Haftar avaient prétendu qu’elles s'étaient rendues vers l'ouest le long de la frontière algérienne et qu’elles ont fermé la frontalière avec l’Algérie en décrétant la région comme « zone militaire fermée » sous prétexte qu’elles poursuivraient les «terroristes ». Ils ont par ailleurs prétendu avoir pris le contrôle du poste frontalier d’Issin-Tin ElKoum, dans la wilaya algérienne.
Les actions de Haftar sont intervenues après que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé que son pays intervenait pour empêcher la Libye de tomber entre les mains de mercenaires. Mais la Libye et la perspective d'une prise de Tripoli que selon le général est une ligne rouge et pourrait déclencher carrément une action militaire algérienne à l'extérieur n'a été que l'un des avertissements émis par le général, l'agent Haftar ne pesant réellement pas face à l’Algérie.
Dans son discours à Moscou, le général de corps d’armée Saïd Chengriha a surtout avertit et ce fut de loin une première les États-Unis puis la France, «deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU» dans le dossier sahraoui, mais également les pays qui téléguident le maréchal d’opérette Khalifa Haftar en Libye.
Au fait il est clair de vastes exercices militaires que les Yankees mènent aux portes de l'Algérie au Sahara occidental avec l'implication de quelques 7000 soldats dont ceux de la garde nationale US est considéré comme un casus belli par Alger et que la visite du chef d'état major à Moscou va dans ce sens. Sauf que la menace est assez sérieuse pour que soit défini un mécanisme d’interaction commune. Cible des pressions navales de l'OTAN en Méditerranée orientale et au large de la Syrie la Russie pourrait évidemment s'offrir comme un partenaire presque un allié "naval" de poids . Surtout q'une récente informations fait état d'agissements navals là encore aux portes de l'Algérie mais cette fois en provenance d'Israël. Selon la presse marocaine, Une liaison maritime devrait relier dans les prochaines semaines un port d’Arabie Saoudite avec les ports d’Agadir et Dakhla via Israël, rapporte le mensuel casablancais Economie & Entreprises.
C’est le l’opérateur de transport maritime israélien ZIM qui devrait prendre en charge cette nouvelle liaison entre les trois pays. D’après des sources proches de ce dossier citées par le mensuel, le point de départ de cette ligne maritime devrait être le port de Djeddah en mer rouge avant de passer par le port de Haïfa en Méditerranée avant d’arriver à Agadir et Dakhla en océan Atlantique.
Le but est clair: l'encerclement naval de l'Algérie ou ce qui revient au même l'implantation d'Israël près des eaux territoriales algériennes en vue de mieux espionner ce pays, le saboter, un peu à l'image des accords d'Abraham qui veulent placer l’entité sioniste aux portes de l'Iran. Quelle solution pour parer à cet état problématique. Avoir les yeux tournés vers la Résistance : entre Haïfa, La Méditerranée puis la mer Rouge, il y a le Hezbollah, la Syrie, Ansarallah...c'est largement suffisant pour qu'un peuple frère se sent en sécurité.