Une base militaire illégale des États-Unis dans la province syrienne de Deir ez-Zor a été frappée lundi soir. Cette attaque, qui fait preuve de la puissance et de la détermination de l’axe de la Résistance, prouve que le retrait est la seule option pour les Américains.
« Aucun communiqué ni déclaration officiel n’a été publié par l’armée syrienne ou ses alliés à propos de l’attaque à la roquette visant une base américaine à Deir ez-Zor. Or, le message est bien clair : la Résistance ripostera à toute agression contre ses membres », indique le quotidien al-Akhbar.
Et de continuer : « La frappe visant la base américaine en Syrie a été menée en représailles de l’attaque aérienne des États-Unis contre les combattants des Hachd al-Chaabi à la frontière irako-syrienne. En plus, la grande précision de la frappe en Syrie met en évidence l’authenticité des informations dont disposent l’armée syrienne et ses alliés à propos des bases américaines. »
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Selon al-Akhbar, « l’attaque à la roquette a semé la panique parmi les forces américaines et leurs supplétifs kurdes car les hélicoptères US ont multiplié leurs vols de patrouille dans la région ».
Des sources locales ont confié à al-Akhbar que les Américains craignaient qu’une nouvelle vague d’attaques ne commence.
« Les forces américaines ne s’attendaient pas à ce qu’une telle attaque les vise car aucune de leurs bases militaires n’avait été ciblée pendant les dernières années », ont ajouté les mêmes sources qui ont ensuite précisé qu’un dépôt d’armes et de munitions de la base américaine avait été fortement endommagé.
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C’est la première fois qu’une base américaine en Syrie a été prise directement pour cible d’une attaque à la roquette et à l’artillerie. Autrement dit, c’est la première menace directe contre la présence militaire illégale des États-Unis en Syrie.
Le message ? Les combattants de la Résistance, soit en Syrie soit en Irak, exercent une présence légale et immuable et ils sont en mesure de riposter à toute agression des États-Unis.
Dans ce droit fil, le secrétaire général d’Assaïb Ahl al-Haq d’Irak, Qaïs Khazali, a réservé à la Résistance irakienne le droit de multiplier ses opérations contre les forces d’occupation américaines.
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« Nous sommes parfaitement prêts à riposter à l’ennemi », a martelé le numéro un d’Assaïb Ahl al-Haq.
« Notre riposte tombera inopinément du point de vue de lieu et d’arme qu’on utilisera », a-t-il ajouté.
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Qaïs Khazali a ensuite déclaré que son mouvement, en tant que membre de la Résistance irakienne, n’était pas lié à ce qu’on appelait « le dossier nucléaire ».
Cité par al-Manar, Qaïs Khazali a continué : « Nous ne sommes pas des amateurs de sang, ni des seigneurs de guerre. Les opérations de la Résistance veillaient à ne pas verser de sang. Notre tactique consistait à épuiser les capacités militaires de l’ennemi pour le forcer à se retirer mais l’ennemi américain a prouvé qu’il sous-estime le sang de notre peuple. C’est lui qui a commencé à tuer et déplacé la bataille à ce niveau. »
« Les opérations de la Résistance sont passées à une nouvelle étape et les soldats de l’occupation américaine doivent recevoir une punition à la hauteur de ce qu’ils ont infligé à nos chers jeunes. »
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Le raid aérien américain, mené le 28 juin, qui a coûté la vie à quatre combattants des Hachd al-Chaabi, a suscité la colère des dirigeants irakiens et des Hachd qui ont promis de se venger de Washington.
La Résistance irakienne a intensifié, ces derniers mois, ses attaques aux missiles et aux drones contre les bases et l’ambassade des États-Unis à Bagdad, façon de protester contre la présence illégale des Américains en Irak.