Un certain nombre de militaires américains auraient été blessés lors de l’attaque à la roquette de lundi soir, a-t-on appris de l’agence de presse russe Sputnik.
Une attaque à la roquette a visé, lundi soir, une base militaire américaine dans le champ pétrolifère d’al-Omar, près de Deir Ez-Zor, une ville située non loin de la frontière irakienne.
Selon le correspondant de Sputnik à Hassaké, « sept miliciens kurdes, appartenant aux Forces démocratiques syriennes (FDS) [soutenues par les Américains, NDLR] dont un officier de haut rang du groupe ont été évacués vers un hôpital à al-Chaddadeh, au sud de Hassaké ».
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« Après le transfert des blessés à l’hôpital, un groupe de militaires américains et de miliciens kurdes ont encerclé ce bâtiment », ajoute Sputnik.
En outre, une source proche des FDS a confié au correspondant de Sputnik qu’un certain nombre de militaires étrangers, dont des Américains, « avaient été blessés lors de l’attaque ».
Dans le même temps, le porte-parole de la coalition américaine, Wayne Marotto, a déclaré, sur son compte Twitter, que l’attaque « n’a causé que des dégâts matériels ».
À peine quelques heures avant l’attaque à la roquette contre la base des forces d’occupation américaines en Syrie, les Hachd al-Chaabi ont annoncé, dans un communiqué, que des avions de combat américains avaient bombardé, lundi 28 juin à 2h00 du matin, trois positions des Hachd à la frontière irako-syrienne, dans la province d’al-Anbar.
Selon le communiqué, « quatre combattants des Hachd, qui étaient en pleine mission de surveiller la frontière pour prévenir toute infiltration des terroristes de Daech, ont perdu la vie ».
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De son côté, le Premier ministre irakien Moustafa al-Kadhimi a dénoncé ces raids, estimant qu’il s’agissait d’une « violation flagrante de la souveraineté » de son pays. « Nous réitérons notre refus de voir l’Irak comme un terrain pour régler les comptes et sommes attachés à notre droit d’empêcher que (le pays) ne soit utilisé comme un champ d’agressions et de représailles », a-t-il ajouté dans un communiqué, appelant à « la retenue et à éviter l’escalade ».
Dans la foulée, Ahmed al-Maksoussi, commandant de la 14e Brigade des Hachd al-Chaabi, dont le siège a été bombardé par les Américains, a déclaré, mardi 29 juin, que le gouvernement irakien avait acheminé une commission d’enquête sur les lieux de l’attaque.
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« Les combattants des Hachd qui ont été visés ne disposaient aucun arsenal d’armes », a expliqué le commandant, ajoutant que ses forces, étant déployées à l’intérieur des frontières irakiennes, n’avaient aucune interaction avec les forces étrangères.
« L’attaque a été menée par des bombardiers et des drones et à l’aide d’une bombe qui pesait 1 250 kilogrammes », a-t-il précisé, rappelant que plus d’une position avait été ciblée.
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Ahmed al-Maksoussi a appelé l’Organisation des Nations unies et les organisations de défense des droits de l’Homme à condamner officiellement l’attaque américaine, revendiquée par Washington.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré, dans un communiqué, que les frappes aériennes avaient été menées « sur ordre du président Biden ».
Le bureau du renseignement militaire d’Irak a fait part d’une tentative d’intrusion de terroristes de Daech, quelques heures après le bombardement des positions des Hachd al-Chaabi près de la frontière irako-syrienne.
« Huit éléments de Daech ont tenté de s’infiltrer en Irak depuis l’ouest de Ninive quelques heures après les frappes aériennes des États-Unis », a annoncé le bureau du renseignement militaire d’Irak, cité par al-Ahed.
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« Les forces du renseignement, liées au commandement de l’opération de Ninive de l’Ouest, ont détecté, grâce aux caméras de surveillance thermiques, les agissements des terroristes de Daech qui tentaient de s’infiltrer dans le territoire irakien », ajoute le communiqué.
Les huit terroristes ont été finalement arrêtés, dans une embuscade des forces irakiennes, près du village Kani Attar, appartenant au district de Rabiaa, à l’ouest de Ninive.