Les unités terrestres du CGRI ont fait usage du drone « Mohajer M-6 » équipé de bombes « Qaem » pour détruire les positions des terroristes dans la région du Kurdistan irakien. C’est la riposte hybride du CGRI à l’attaque terroriste qui a coûté la vie à trois membres du CGRI la semaine dernière à Piranchahr, non loin des frontières avec le Kurdistan irakien. Cette attaque a été revendiquée par les terroristes du Pejak, liés au PKK.
La riposte a eu lieu, vendredi 12 juillet, visant les groupes terroristes actifs sur les frontières de l’ouest et du nord-ouest de l’Iran. Les positions des terroristes sur les frontières de la région du Kurdistan irakien et l’Iran ont été pilonnées et de nombreux terroristes ont été tués ou blessés.
Ce qui différencie cette opération de la précédente, celle qui a visé en 2018 les positions de ce même groupe terroriste, est le recours du CGRI à des drones de combat entre autres. Ces drones ont rallié les forces terrestres du CGRI en février 2017. À l’époque, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a fait part de la formation de ces unités. Un an plus tard, c’est-à-dire ne 2018, cette unité a participé avec succès aux vastes exercices militaires dans le Nord-ouest iranien, sans que la nouvelle soit médiatisée. Vendredi 12 juillet, le drone « Mohajer M-6 » a fait une belle démonstration de force.
Le drone Mohajer M-6, le plus récent membre de la famille de drones Mohajer, est un drone à la fois de combat et de reconnaissance, avec une portée de 2 000 km, et capable de mener des opérations de reconnaissance, d’inspection et de combat, sur un vaste rayon d’opérations et pour une longue durée. L’appareil dispose des bombes intelligentes et de haute précision, équipées de capteurs optiques et thermiques. Le drone peut transporter jusqu’à deux bombes Qaem sous ses ailes.
Doté d’un système optique sophistiqué, le M-6 peut voler, de jour comme de nuit et même dans de mauvaises conditions climatiques. Il a aussi la capacité de décoller et d’atterrir sur des pistes d’atterrissage étroites.
Après le tir de missiles, il y a un an, sur les positions du Pejak dans le Kurdisan irakien, c’est pour la première fois que la force terrestre du CGRI a recours aux drones pour viser les positions des terroristes. Les images diffusées par le CGRI montrent que les bombes Qaem, transportées par des M-6, frappent avec précision leurs cibles en territoire irakien. Ce qui n’augure rien de bon ni pour les terroristes ni pour leurs commanditaires. Les frontières syro-irakiennes risquent de se transformer en un théâtre où les terroristes et leurs commanditaires auraient à subir les frappes « bien précises » des drones iraniens.