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Six ans de guerre d'Ansarallah contre l'axe US/OTAN/Israël et des exploits militaires qui font école

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ansarallah tire un missile en direction de l'Arabie saoudite. ©Harbi Press

Alors que les États-Unis poursuivent leur politique hostile à l’encontre d’Ansarallah, ils ont été contraints de le reconnaître et de souligner le rôle du mouvement sur la scène politique yéménite.

Ancienne animosité des USA contre Ansarallah

En premier lieu, il est clair qu’Ansarallah, en tant que membre de l’axe de la Résistance, à l’instar d’autres mouvements comme le Hezbollah, est l’un des principaux ennemis des États-Unis et de leurs projets au Moyen-Orient. Et Washington a poursuivi ses politiques hostiles à l’encontre de ce mouvement yéménite par divers moyens possibles, depuis sa création.

Aux derniers jours de sa présence à la Maison-Blanche, l’administration Trump a annoncé qu’il avait placé Ansarallah sur la liste des organisations terroristes.

Bien sûr, aux premiers jours de sa présence à la Maison-Blanche, l’administration de Joe Biden a formulé des revendications humanitaires et fait semblant de faire des efforts pour mettre fin à la guerre au Yémen ; elle a donc violé cette décision de Trump et retiré Ansarallah de la liste des organisations terroristes.

Quand les États-Unis n’ont d’autre choix que de reconnaître Ansarallah

Mais alors que Washington estimait que le gouvernement yéménite démissionnaire dirigé par Abd Rabbo Mansour Hadi avait une légitimité internationale et que la crise yéménite ne pouvait être négociée qu’avec lui, mercredi dernier, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen, Timothy Lenderking, a reconnu le mouvement yéménite Ansarallah lors d’un webinaire du Conseil national des relations américano-arabes et ne l’a pas tenu pleinement responsable des violences au Yémen.

« Les États-Unis reconnaissent Ansarallah comme une partie légitime, un groupe qui a eu beaucoup d’acquis au Yémen. Ce groupe n’est pas à lui seul responsable de la violence et fait partie d’une coalition arabe », a déclaré Timothy Lenderking.

Au cours de ces derniers mois, le gouvernement Biden a fait beaucoup d’efforts pour satisfaire indirectement Ansarallah à accepter la paix en obtenant le maximum de gains pour l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, sans tenir compte des revendications et des droits des Yéménites, mais le gouvernement de salut national a averti les États-Unis que « la paix gratuite » n’existait pas, soulignant qu’il n’ignorerait pas le moindre droit du peuple yéménite, qui a enduré sept ans de guerre et qu’il poursuivrait la résistance militaire jusqu’à la réalisation des droits des Yéménites.

Comment les missiles yéménites ont-ils mis les États-Unis à genoux ?

Les experts estiment que le premier facteur qui a conduit les États-Unis à capituler et à reconnaître Ansarallah est le renforcement surprenant des capacités militaires et de missiles yéménites. À l’heure actuelle, la puissance des drones et des missiles des forces yéménites est telle que même les médias américains le reconnaissent.

« Les opérations de drones d’Ansarallah sont bien plus précises et efficaces que ce que les États-Unis et leurs alliés dans la région ont publiquement reconnu, et cela montre que la technologie existante constitue rapidement une menace pour les États-Unis et leurs alliés dans la région », c’est ce qu’a écrit le Wall Street Journal dans un rapport citant des sources bien informées.

Selon le général Yahya Saree, porte-parole de l’armée yéménite, « en six ans de guerre, les forces d’Ansarallah et de l’armée yéménite ont mené 4116 raids contre les forces d’agressions saoudiennes et leurs alliés. Ils ont réussi à détruire 8487 chars, véhicules blindés et d’autres véhicules des armées d’agression. Plus de 10 000 officiers et soldats saoudiens et émiratis ont été tués. 

 Les intérêts d’Israël à portée de main des Yéménites et la crainte US

D’autre part, les intérêts du régime sioniste dans la région sont également l’une des principales préoccupations des États-Unis. Les recherches américaines sur les missiles yéménites montrent que les missiles d’Ansarallah ont le pouvoir de transférer le conflit sur le territoire des pays de la coalition saoudienne.

En effet, Ansarallah est en mesure de cibler les infrastructures des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, ou de tirer un missile sur le port d’Eilat afin de semer le trouble en Israël, complice des agresseurs.

Washington craint que les États-Unis et leurs alliés dans la région ne soient en mesure de trouver un bouclier approprié contre les activités de missiles du Yémen et que le conflit prenne de l’ampleur et devienne plus sensible. Aussi, d’autres composantes de la Résistance pourront entrer en confrontation et faire une démonstration de force aux États-Unis et à leurs alliés.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV