Le secrétaire général du Hezbollah libanais a affirmé que les signes du déclin du régime sioniste sont clairement visibles.
Au début de son discours, Seyyed Hassan Nasrallah a qualifié la journée de Qods de « question idéologique, religieuse humaine et morale », sans manquer de souligner que « la résistance du peuple palestinien et son insistance sur ses droits et la libération de Qods sont très importants et donnent une légitimité à l'axe de la Résistance ».
« L'évolution la plus importante qui doit être confirmée et stabilisée est la question de l'entrée de la Résistance dans la bande de Gaza sur la ligne de front à Qods. L'ennemi tente toujours d'éloigner Gaza des événements de Qods. J'appelle les dirigeants palestiniens à maintenir leur position qui consiste à aider Qods depuis la bande de Gaza, car cela changera une partie des règles du conflit en faveur de Qods et de la protection de la mosquée Al-Aqsa », a souligné Seyyed Hassan Nasrallah.
Il a ajouté que « l'Iran est le pays le plus puissant dans l'axe de la Résistance et que toutes les tentatives du régime israélien visant à lui porter atteinte ont échoué ».
Selon Nasrallah, l'Iran a dépassé le stade du danger et la question de la «guerre américaine contre l'Iran» est terminée. Les États-Unis et le régime israélien n’ont plus aucune option devant eux afin d'amener l'Iran à abandonner son programme nucléaire.
Le secrétaire général du Hezbollah a souligné que « les Israéliens sont aujourd'hui préoccupés par la stabilité de l’axe de la Résistance et ses développements ».
Le changement de priorités de la nouvelle administration américaine aura des impacts sur la région et inquiétera les mercenaires de Washington dans la région, dont le premier est l'ennemi israélien.
« Les axes qui étaient cohérents les années précédentes se sont maintenant désintégrés et sont passés de l’offensive à la défensive. L'ennemi sioniste a été vaincu, dont l'un des signes évidents est la crise interne. Les élections israéliennes ont été répétées à plusieurs reprises en raison de l'insistance de Benjamin Netanyahu à rester au poste de Premier ministre dans le but d'échapper au procès et à la prison », a-t-il poursuivi.
Une crise profonde a éclaté en Israël, indiquant la faiblesse et le déclin du régime israélien. Certains analystes sionistes disent que le régime de Tel-Aviv fait face à une possible guerre civile. La frappe de missiles près de Dimona indique l'incapacité et l'échec de la défense aérienne du régime israélien.
« Si une guerre est déclenchée dans la région et que des milliers de missiles sont tirés de plus d'un front sur Israël, la défense aérienne israélienne serait-elle capable de contrer ces missiles? », s’est-il interrogé.
Le secrétaire général du Hezbollah a également évoqué l'effondrement d'un pont en Palestine occupée la semaine dernière et la mort de dizaines d’Israéliens, pour dire que « cet incident a montré que le front intérieur du régime israélien n'est pas la même prêt à faire face à la guerre ».
« Aujourd'hui, les Sionistes s'inquiètent du retour des opérations de résistance en Cisjordanie et de l’intervention de Gaza dans la ligne d'équation de la bataille. La défaite stratégique d'Israël face à l'Iran est l'un des exemple de défaites de ce régime. La nécessité de sauvegarder le moral de l'armée ennemie fait que ce régime organise régulièrement des exercices », a précisé Nasrallah.
« Les mesures entreprises dans le sens de normaliser les relations avec l'ennemi sioniste ne fonctionnent pas. Les pays qui ont agi dans ce sens cherchent quelqu'un pour les protéger, mais comment la protection de cet ennemi est-elle assurée ? »
« En cette de Journée de Qods, notre devoir consiste à défendre la question palestinienne, et tous les peuples épris de liberté dans le monde doivent se mettre du côté de la Palestine et y accorder leur soutien tous azimuts », a fait remarquer le secrétaire général du Hezbollah libanais.