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Si Israël entre en guerre avec l'Iran, 1500 missiles seront tirés sur Israël quotidiennement (presse israélienne)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël a peur d'une guerre la plus dangereuse avec l'Iran. @https://www.newsweek.com/

Israël s’inquiète plus que jamais de la possibilité d’une guerre imminente avec l’Iran. C’est ce qu’expriment ouvertement les responsables de haut rang israéliens.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne a récemment exprimé sa crainte d'une éventuelle guerre avec l’Iran dans un proche avenir ; Aviv Kochavi avertit non seulement du danger du programme nucléaire iranien, mais aussi de la possibilité de la «guerre la plus dangereuse de l'histoire d'Israël» face à l’Iran.

Antoine Shalhat a écrit dans une note à Al-Arabi Al-Jadeed : « L'arrivée au pouvoir de Joe Biden à la Maison Blanche et ses allusions au retour des Etats-Unis à l’accord nucléaire iranien ont placé la question de" l'Iran "en tête de l'agenda du gouvernement israélien. »

«À plusieurs reprises, le chef d'état-major de l'armée israélienne, a affirmé qu'il était prêt à un affrontement militaire avec l'Iran. Les évaluations de ses récents propos et de ses motivations directes et indirectes sont différentes. D’aucuns l'accusent de collusion avec la politique de Netanyahu envers l'Iran et le Moyen-Orient. Certains d’autres estiment que Kochavi avait poussé le cabinet israélien à autoriser l’armée à acheter de nouveaux drones et avions de chasse. », dit le journal arabophone.

Shalhat écrit par la suite :

« Un examen des développements récents montre que l'avertissement de Kochavi à propos de l'Iran ne se limite pas à son programme nucléaire, mais plutôt il s’inquiète de la fin imminente d'Israël  suite au déclenchement éventuel d’une guerre la plus dangereuse de l'histoire" d’Israël ou ce qu’appelle le Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies (INSS)  la soi-disant "Première guerre du Nord" d’Israël. »

Selon le journal, « Kochavi a évoqué pour la première fois la probabilité de cette guerre, le 25 décembre 2019 et, selon l'analyse des médias israéliens de l'époque, son objectif était de transmettre trois messages clairs: Premièrement, une confrontation entre Israël et l'Iran pourrait conduire à une guerre avec Téhéran et ses alliés. Deuxièmement, cette guerre sera différente de toutes les guerres qu'Israël a jusqu'ici connues, et non seulement l'armée israélienne, mais aussi les Israéliens des territoires palestiniens occupés paieront le prix de cette guerre, car de nombreux missiles les viseront. Troisièmement, l'armée israélienne ne semble pas pouvoir remporter une victoire claire dans cette guerre pour prouver sa capacité de dissuasion à ses ennemis ».

Le Chef d’état-major de l’armée israélienne prétend que l'armée israélienne s'adapte aux méthodes de lutte auxquelles elle aura recours en cas de guerre. Elle profite de l’occasion pour avertir les Libanais et les Palestiniens en ces termes :

« Vous serez obligés de quitter vos maisons, qui seront visées par des roquettes tirées par l'armée israélienne, et quiconque ne veut pas de quitter ses maisons sera tenu pour responsable. »

 Selon les estimations des médias israéliens, le coût d'une confrontation éventuelle avec l’axe de la Résistance serait très élevé, « car environ 1500 missiles sont tirés quotidiennement sur les territoires occupés, en plus de milliers de missiles transportant des ogives pesant une demi-tonne, qui peuvent anéantir des milliers d'Israéliens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV