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Dôme de fer à l'épreuve des drones irakiens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile syrien, de type S-200 a parcouru plus de 200 kilomètres à travers Israël et s’est écrasé près de Dimona, dans le Néguev, le 22 avril 2021. ©Mena Defense

Selon le journal israélien, Maariv, les armées israélienne et jordanienne mettent en place une salle d'opérations conjointe.  

Le journal israélien  Maariv  a rapporté que l'armée d'occupation israélienne s'efforce de renforcer sa coopération avec l'armée jordanienne le long des frontières entre la Palestine occupée et la Jordanie.

Le journal a souligné que cela se fera par la mise en place d'une salle de gestion des opérations conjointe pour les deux armées, où les deux parties partagent une image de surveillance similaire qui leur permet d'utiliser un langage commun en utilisant les moyens de l'armée israélienne et à travers un système de contrôle et de surveillance unique.

Bien qu'il n'y ait pas de représentants jordaniens dans la salle des opérations de l'armée israélienne mais pour la première fois pratiquement, les deux parties obtiendront une image similaire des moyens de surveillance et de collecte d'informations pour l'armée israélienne, et échangeront ainsi des informations conjointes vitales, dans le but de contrecarrer les opérations d'infiltration en Israël, selon le site Internet de la télévision israélienne «i 24 News ».

"Des travaux communs commenceront dans les prochains mois, et si le projet réussit, il sera étudié de manière significative pour l'étendre à d'autres zones le long de la frontière", explique le journaliste de Maariv.

Maariv écrit aussi que la salle des opérations fait partie d'un vaste projet de l'armée israélienne connu sous le nom d’ « Une grue aux frontières »; projet qui trace des changements organisationnels et conceptuels concernant la défense des frontières, en modifiant le bâtiment et la formation des quatre bataillons qui gardent les frontières, le déploiement de dispositifs de surveillance et de radars dans les points faibles le long de la frontière. Et le coût du projet est estimé à 120 millions de shekels.

Mais de quoi Israël s'inquiète-t-il ?

En mai, la Résistance irakienne a lancé une frappe de drones depuis le ciel de Jordanie contre le nord d'Israël, et le système anti-aérien du Dôme de fer du régime sioniste n'a pas réussi à l'intercepter. Dans la nuit du 21 au 22 avril, un missile tiré par une batterie de défense aérienne syrienne S-200 est tombé à quelques kilomètres du complexe nucléaire israélien de Dimona qui, situé dans le désert de Neguev, abrite notamment un réacteur à eau lourde ainsi que des éléments du programme nucléaire militaire israélien.

Israël essaie-t-il de contrôler le ciel de la Jordanie ?

Un mois après qu'un drone chargé d'explosifs ait ciblé les forces américaines dans une base irakienne, le haut commandant américain pour le Moyen-Orient a déclaré que trouver de meilleurs moyens de contrer de telles attaques était une priorité absolue et que les États-Unis étaient toujours en retard sur les solutions.

Le général de marine, Frank McKenzie a déclaré aux journalistes voyageant avec lui que l'utilisation de petits drones par les alliés de l'Iran ne ferait que s'accroître au cours des prochaines années. Il a passé la journée en Irak le jeudi, 20 mai. Mais pour des raisons de sécurité, les médias qui l'accompagnaient n'ont été autorisés à rendre compte de sa visite qu'après son départ de la région.

« Les drones qui sont bon marché et faciles à acheter, sont souvent difficiles à détecter et problématiques à vaincre », a-t-il  reconnu. McKenzie a déclaré que les États-Unis doivent trouver plus de moyens de contrer leur utilisation par les ennemis de l'Amérique au Moyen-Orient et ailleurs.

« Nous travaillons très dur pour trouver des correctifs techniques qui nous permettraient d'être plus efficaces contre les drones », a déclaré McKenzie. Et de poursuivre : « Des efforts sont en cours, pour rechercher des moyens de couper les liens de commandement et de contrôle entre un drone et son opérateur, d'améliorer les capteurs radar pour identifier rapidement la menace à l'approche et de trouver des moyens électroniques et cinétiques efficaces de les faire tomber ».

 Il a ajouté que les clôtures et les filets hauts peuvent également être utilisés comme mesures de protection.

« Nous sommes ouverts à toutes sortes de choses », a-t-il déclaré.  Et de conclure : « L'armée travaille très dur. Pourtant, je ne pense pas que nous soyons là où nous voulons être ».

À la mi-avril, un drone a ciblé les forces de la coalition dirigée par les États-Unis près d'un aéroport du nord de l'Irak, provoquant un incendie important et des dommages à un bâtiment. Il n'y a eu aucune victime.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV