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Attaque anti Mossad à Erbil, missile balistique contre Dimona, Israël acculé dans ses derniers retranchements

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Aéroport d'Erbil dans le nord de l'Irak.©AA

Ce jeudi, le nouveau commandant en chef adjoint de la Force Qods, le général Fatah Zadeh a commenté le "mercredi noir" d'Israël en ces termes: " Que le régime occupant Qods le sache, les QG de la Résistance sont présents partout où Israël est et qu'ils œuvrent pour en accélérer la fin. Comme l'a souligné le Leader iranien, Israël ne verra pas le 2025. Le sang de nos martyrs, Soleimani, Hejazi coulent à flot dans les artères de l'Ouma et la lutte contre l'occupation n'en est qu'à ses débuts". 

Israël est-il pris de court? Oui à  en juger les réactions folles des officiels sionistes. Et pourtant cette entité sioniste qui se croyait invulnérable il y a encore quelques jours aurait dû bien voir venir le danger puisqu'il a si bêtement allumer la mèche. Le 13 avril à Erbil, chef lieu du Kurdistan irakien, reconverti en havre de paix pour Israël et ce à la faveur d'un clan Barzani totalement à la solde des Israéliens, des Américains mais encore des Turcs, une spectaculaire opération commando a eu lieu au siège secret du Mossad à Erbil. 

Cette première attaque anti Israël qui a fait dix morts et blessés dans les rangs des officiers du Mossad dont trois ont été publiquement identifiés a déclenché la panique au palais d'Erbil. Mais les Israéliens n'en étaient à bout de leur surprise. Le mercredi 14 avril, un premier essaim de drones irakiens a frappé la base de Harir à l'aéroport d'Erbil, presque simultanément à une salve de roquettes visant l'armée de l'occupation turque dans le district d’al-Shikhan, situé dans la province septentrionale de Ninive. Américains et Turcs ont saigné. 

Or ce fut là une véritable rupture avec la tradition autoproclamée de non attaque contre l'axe Israël/Turquie qui détournent depuis bien longtemps les richesses du Kurdistan et qui en ont fait une base grandeurs nature contre les Anti Otaniens et Anti américains de la région. Pressé par Israéliens, Turcs et Américains de réagir, le clan Barzani a poussé les éléments de Peshmerga à s'attaquer aux positions des combattants de la 30e Brigade de Hachd al-Chaabi à Bassora à l'est de Mossoul. Quelques heures après la première attaque, des Peshmergas ont de nouveau frappé les positions de la 30e brigade des Hachd al-Chaabi à Barimah à Ninive avec des missiles guidés antichar.

Dans la foulée, une puissante explosion a secoué le jeudi 15 avril le quartier de Sadr City à Bagdad, tuant cinq personnes et en blessant 18 autres, tous des civils. un point c'est tout. La réaction des acolytes "kurdes" de l'axe Ankara/Tel-Aviv n'est pas allé plus puisque le Kurdistan irakien n'est pas, et n'a jamais été ce que Américains, Israéliens ont voulu qu'il soit, à savoir un foyer de guerre et de crise contre les pays voisins. Car le Mossad s'il a si gravement saigné, c'est que les Kurdes l'ont voulu. 

Mais entre le 13 avril marqué par cette attaque contre le siège du Mossad à Erbil et le 22, date à laquelle un premier missile balistique de précision s'est abattu sur Néguev au sud de l'entité, il y a un  réellement changement de paradigme : un Israël qui croyait s'être planté définitivement au cœur de la Résistance en Irak, ayant un pied sur les frontières iraniennes et l'autre, sur les frontière syrienne vient d'apprendre à ses dépens que "the game's over" et que la guerre s'est déplacé à l'intérieur d'Israël
Cela fait dix ans que l'entité allume sans cesse sur le feu des guerre en Syrie, en Irak, dans le golfe Persique et au Yémen et ce, dans le stricte objectif de se tailler un périmètre de sécurité pour y croitre telle une tumeur à l'effet de phagocyter toute le Moyen Orient. Depuis le 13 avril, l'entité a faux à tous les points. Et the last but not the least, même des Amis chers comme Ben Salmane et Ben Zayed l'ont lâché pour changer de registre. 

D'ici les semaines à venir, le Kurdistan irakien se montrera de moins en moins accueillant à l'adresse d'Israël, de la Turquie et des Etats-Unis. Bref un nettoyage printanier comme la Résistance seule en a le secret. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV