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Tomer et Dimona visées: Israël ne peut pas assurer sa sécurité (The Independent)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens recherchent des débris après qu’un missile lancé depuis la Syrie a atterri près du site nucléaire de Dimona dans le sud du désert du Néguev, le 22 avril 2021. ©AFP

Les deux incidents militaire et industriel qui ont récemment secoué Israël, mettent en évidence la vulnérabilité du régime, rapporte The Independant

Dans un article intitulé « Une région au seuil du conflit », The Independent rapporte que « le missile syrien qui s’est abattu sur une localité proche du site nucléaire de Dimona prouve combien est vulnérable la situation condition militaire de la région ». 

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« Les deux incidents militaire et industriel qui ont récemment secoué Israël, mettent en évidence la vulnérabilité du régime, notamment sur fond des tensions avec l’Iran », explique le quotidien britannique. 

Selon l’armée israélienne, le missile tiré vers Dimona a réussi à contourner le Dôme de Fer sans que ce dernier puisse l’intercepter. « Le missile a automatiquement explosé dans le ciel, un peu avant de toucher sa cible ». 

Cet aveu de l’armée israélienne montre que le missile pouvait bel et bien atteindre Dimona mais cela n’a pas eu lieu pour une raison ou pour une autre. 

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L’explosion qui s’est produite dans une usine de fabrication de missiles des systèmes Arrow, étant considérés comme la colonne vertébrale de la DCA israélienne, et le missile tiré depuis la Syrie vers les installations nucléaires de Dimona sont, tous les deux porteurs d’un message transparent pour les dirigeants du régime israélien : au cas où Israël continuerait de commettre des actes malveillants, il en subirait les conséquences qui seraient la prochaine fois plus dangereuses. 

Par ailleurs, il paraît que Benjamin Netanyahu ne bénéficie plus du soutien indéfectible que lui offrait Donald Trump. Certains responsables de la nouvelle administration américaine ont récemment mis en garde Israël contre la poursuite de ses comportements malveillants qui pourraient lui coûter cher. 

Autrement dit, l’administration Biden a implicitement insinué à Israël le fait qu’elle ne voulait pas payer les coûts politiques et sécuritaires des exactions de Tel-Aviv et qu’elle ne les soutiendrait plus. 

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En effet, les actions hostiles de Benjamin Netanyahu, qui avaient pour objectif de renforcer sa position au pouvoir, ont eu un effet inverse. Elles ont rendu encore plus fragile la sécurité du régime israélien et affaibli la position du Premier ministre israélien qui se sent maintenant sous une pression accrue sur le plan politique et social. 

 

D’autre part, le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central américain, a déclaré que les États-Unis allaient maintenir leur présence en Irak dans le cadre des négociations stratégiques Washington-Bagdad. 

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« Nous ne prévoyons pas un retrait d’Irak pour le moment. Nous venons d’entamer des négociations stratégiques avec Bagdad qui devraient nous offrir un cadre précis pour notre présence », a-t-il déclaré dans une réunion de la Commission des Forces armées du Sénat américain. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV