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"Le missile de Dimona n'est qu'un début"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les milieux sécuritaires israéliens en désarroi. (Illustration)

Les rapports et signaux contradictoires sur les récents incidents de sécurité en Israël, en particulier l’incident de Dimona, témoignent de l’état de confusion dans lequel se trouvent les milieux sécuritaire et politique israéliens.

Au milieu des pourparlers sur le nucléaire iranien à Vienne, avec la présence de grands pays européens et alors que les sionistes étaient heureux et enivrés du processus de normalisation des relations entre les régimes arabes et Tel-Aviv et que suite à la cyberattaque israélienne contre l’installation de Natanz, Israël pensait qu’il pourrait imposer ses exigences et tourner les pourparlers de Vienne en sa faveur, mais l’augmentation du taux d’enrichissement d’uranium à 60 % qui a ouvert la voie à une industrie nucléaire et le ciblage des navires du régime israélien les uns après les autres ont complètement bouleversé les équations de Tel-Aviv, a écrit le journal analytique Al-Asr Al-Dawliya.

« Des incidents de sécurité en série contre des positions israéliennes, y compris une attaque contre la base d’espionnage sioniste dans le nord du Kurdistan irakien qui a fait de lourdes pertes parmi les éléments sionistes, suivis par le tir d’un missile doté d’une ogive de 200 kilogrammes près du réacteur nucléaire de Dimona au fin fond d’Israël ont semé la confusion dans les cercles politiques et sécuritaires du régime sioniste », souligne l’article.

Après cet incident, les milieux sionistes ont d’abord tenté de prétendre que l’explosion près de Dimona était une simple explosion due à un défaut technique, mais ils ont ensuite annoncé qu’un missile sol-air (SE5) avait été tiré depuis la Syrie vers cette région. La veille, une explosion avait eu lieu dans une base militaire sensible consacrée à la production de diverses armes et missiles dans la région de Gush Dan en Palestine occupée.

Selon le journal, la succession de ces événements et la rapidité de leur apparition ont conduit la région à de nouvelles équations diplomatiques, qui sont le résultat de l’élaboration de nouvelles règles de conflit dans la région et prouvent le fait que l’axe de la Résistance a atteint un niveau de capacité qui peut décider de stabiliser les équations au Moyen-Orient.

Tout porte à croire que le conflit au Moyen-Orient ne se limite plus aux déclarations ou aux manœuvres militaires comme par le passé, et est devenu une véritable confrontation pour changer les équations.

« L’arrivée d’un missile au fin fond du territoire israélien de telle sorte que le système Dôme de fer ne puisse pas l’intercepter signifie que l’arsenal de missiles de la Résistance est prêt à répondre à l’agression israélienne à tout moment. À titre d’exemple, de l’aveu même des sources israéliennes, la Résistance libanaise possède des missiles à longue portée et des ogives de poids multiples, dont certains pèsent jusqu’à 300 kilogrammes, ce qui signifie que le Dôme de fer, dont les Israéliens sont fiers, ne sera pas capable d’y résister. En plus, la propre évaluation des sionistes montre également qu’en cas de conflit avec le Liban, plus de 100 à 1 000 de ces missiles pourraient être tirés quotidiennement sur le front israélien, perturbant complètement les calculs stratégiques de Tel-Aviv », précise l’article.

Le rapport d’Al-Asr Al-Dawliya ajoute que ces développements pourraient même pousser certains pays arabes à reconsidérer leurs calculs stratégiques et politiques. À cet égard, des informations ont récemment été publiées sur les pourparlers entre la République islamique d’Iran et l’Arabie saoudite à Bagdad, qui, si cela était vrai, ils seraient porteurs d’un message inquiétant aux milieux sionistes.

Les négociations sur le nucléaire iranien à Vienne et la possibilité de la levée des sanctions américaines contre l’Iran et, plus important encore, l’accord stratégique Iran-Chine, qui ne concerne pas seulement les questions économiques, sont également devenus un cauchemar majeur pour les Israéliens, selon le journal.

En outre, une autre question qui suscite l’inquiétude des Israéliennes est la relation étroite entre la Russie et l’Iran, relation qui s’est reflétée sur la scène syrienne et la libération du pays des griffes des groupes terroristes.

« Ces développements ont rendu réels plus que jamais l’hypothèse de la fin de l’arrogance du régime sioniste dans la région et du changement des rapports de force en faveur de l’axe de la Résistance ; surtout si les pays arabes de la région se réveillent de leur sommeil et se dressent ensemble contre leur véritable ennemi pour atteindre les objectifs arabes », conclut l’article.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV