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L’Arabie saoudite projette d’acheter des S-400 russes (Avia.Pro)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile balistique Zolfaghar, tiré par les combattants yéménites. (Photo d'archives)

Les attaques sans précédent d’Ansarallah ont poussé Riyad à acheter des S-400 russes pour se protéger, selon le site d’information Avia.Pro. 

Suite aux attaques en série, menées par l'Ansarallah yéménite à l’aide de drones ou de missiles balistiques, contre différentes cibles en Arabie saoudite - attaques qui ont trahi, une fois de plus, l’inefficacité des Patriot américains - Riyad s’est finalement décidé à entamer des négociations avec la Russie pour lui acheter des systèmes de défense antiaérienne S-400. 

Selon Debka, des drones kamikazes, ainsi qu'au moins 860 missiles de croisière et balistiques ont été tirés depuis le Yémen voisin vers l’Arabie saoudite au cours des cinq dernières années, ce qui a entraîné une forte réduction de production du brut. 

« Ces attaques ont fait comprendre aux Saoudiens que les systèmes de défense antiaérienne et les radars dont ils disposent, tous de fabrication américaine, ne suffisent pas et qu’ils ne peuvent pas arrêter les attaques au drone et au missile », ajoute Debka. 

Cette carte montre les lieux où sont installées les batteries Patriot en Arabie saoudite. 

En effet, les Émirats arabes unis étaient plus intelligents que leur allié saoudien puisqu’ils ont vite compris que chaque missile ou drone, parti du Yémen, qui touche le sol de Dubaï fera disparaître un peu plus les rêves de Mohammed ben Zayed en faisant fuir les compagnies et sociétés étrangères qui ont choisi cette ville émiratie pour investir. D’où la décision des Émirats de se retirer de la guerre du Yémen. Or, le prince héritier saoudien a complètement négligé cette réalité, ce qui a eu jusqu’ici de nombreuses conséquences défavorables non seulement pour l’Arabie saoudite, mais en plus pour Mohammed ben Salmane en personne. Riyad ne devrait donc plus perdre aucune opportunité pour se retirer d’une guerre qui ne lui apportera rien d'autre que des défaites en cascade. 

Lire aussi: Ansarallah ratatine l'Arabie, pluie de missiles et de drones à Djeddah, Jizan, Assir ... PAC 3 mis K.O.

Dans la foulée, le ministre yéménite de l’Information a annoncé que l’attaque visant Aramco était une réponse au bombardement par l’Arabie saoudite des zones d’habitation civiles au Yémen. 

Lors d’une interview exclusive avec la chaîne d’information al-Alam, Fahmi al-Youssefi a déclaré que le Yémen se réservait le droit légal de riposter aux agressions saoudiennes. 

« Le fait que les missiles yéménites puissent atteindre le sol saoudien, prouve que tous les systèmes de défense antiaérienne dont dispose l’Arabie saoudite sont inefficaces », réaffirme le ministre yéménite. 

Il a souligné que l’attaque visant Aramco constituait un message transparent montrant que les combattants yéménites étaient en mesure de prendre pour cible n’importe quel lieu en Arabie saoudite

Selon al-Youssefi, « l’Arabie saoudite ne fait qu’exécuter les décisions prises par les États-Unis sans pouvoir se débarrasser de cette soumission ». 

Dans le cadre de la 6ème Opération de dissuasion, les combattants yéménites ont tiré 8 missiles balistiques et envoyé 14 drones pour frapper la société pétrolière Aramco sur le port de Ras Tanura. De plus, des cibles militaires ont été également détruites à Dammam. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV