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A Deir ez-Zor, les USA sur le point de construire la première base aérienne US ...est-ce possible?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un hélicoptère de l'armée de l'air syrienne./SANA

Cette bourde que le président Biden a commis à l'adresse de l'Iran lors d'un entretien dimanche soir quand il a exigé la fin de l'enrichissement iranien comme un préalable à un retour des USA à l'accord, et qui a par ailleurs suscité les cris d’orfraies de Robert Malley, "Monsieur Iran" de l'administration Biden et que'un haut responsable US "anonyme" a tenté ce lundi de rectifier en soulignant que le "président entend l’enrichissement à 20% et pas à 3.7%  comme prévu dans le PGAC", n'enlève rien du fait que la mayonnaise "démocrate" ne prend ni face à l'Iran ni face à ses alliés de la Résistance. Personne ne croit à ce que M. Griffitz, émissaire onusien pour le Yémen, soit venu en Iran prôner la paix avec Ansarallah alors même que le Yémen souffre des impacts dévastateurs 'une guerre déclenchée par le clan démocrate en 2015 et ses soutiens sionistes et que Ben Salmane a poursuivi aveuglément, noyé qu'il est dans la haine anti-chiite.

Ce lundi 8 février à Moscou où le président du Parlement iranien est allé remettre la missive du Leader iranien au président Poutine, c'est à peu près de cette "certitude", de cet" méfiance" iranienne à l'égard d'un Empire US en perdition lequel cherche à s'accrocher à une bouée de sauvetage, dont il est question.  Et que la Russie de Poutine ne se trompe pas : une entente USA/Iran est impossible. A preuve: alors même que Biden joue le jeu "dialogique" avec l'Iran des informations font état des préparatifs d'une base aérienne US en Syrie !

Selon SouthFront, web site libanais, "des images satellites uniques mettent en scène les travaux de construction de la première base aérienne  américaine dans la province syrienne de Deir ez-Zor", ce qui explique pour le reste le rythme fou de l'arrivée des convois logistiques US en provenance de l'Iran sur la rive est de l'Euphrate. Quelque 12 convois militaires US se sont rendus depuis le début janvier 2021 à Hassaké et à Deir ez Zor  où ils déchargent armes et munitions avant d'embarquer les terroristes de Daech, fraîchement relâchés des prisons de l'est syrien à destination de l'Irak. Toujours selon cette information qui se réfère à WarJournal Telegram, "la première base aérienne US aurait un piste atterrissage de 1400 mètres, soit assez grand pour recevoir avions de combat, chasseurs et avions ravitailleurs". Le site fait remarquer aussi que "les circonstances de la construction de la base aérienne américaine  sont encore inconnues, il n'en reste pas moins que les troupes US sont sur le point de la construire en pleine "zone de la Résistance" à savoir non loin du point de passage Abou Kamal/Qaem, situé sur la frontière avec l'Irak où le gros des combattants de la Résistance veillent jour et nuit à faire capoter royalement les plans d'infiltration terroristes et les tentatives ratées US pour ranimer Daech.

Plusieurs constats s’impose : primo, le déploiement de troupes et de base US sur l'est de l'Euphrate prouvent le sentiment d'impasse totale dans le quel se trouvent Biden et de son cl mais encore Israël à inverser la donne à Deir ez-Zor et à Hassaké où la résistance tribale à l'occupation US a conjugué ses efforts avec ceux de l'armée syrienne et de la Résistance à pousser dehors les Yankée. Visiblement cette montée en puissance des opérations anti US rarement médiatisés a prouvé au nouveau chef du Pentagone que la base US à Al Tanf qui sert de relais de renseignement et de base arrière à l'aviation sioniste, ne suffisent plus et qu'il faut une base aérienne grandeur nature car celles que les forces US possèdent au nord de Deir ez-Zor à Al Omar ou à Connoco et qui servent de carrefour de contrebande du pétrole syrien sont dépassée. Dépassés par quoi? Par la force que dégage l'axe de la Résistance. 

Mais Biden se trompe s'il croit qu'une base aérienne dressée sur les frontières avec Al Anbar où les Hachd al Chaabi irakiens étouffent le moindre agissement de Daech suivant un modus operandi préventif, pourrait faire ce que al Tanf et son fameux périmetre de "sécurité" de 55 kilomètres n'ont pas pu faire. Car la Résistance est-syrien s’impatiente pour en découdre avec les Yankees. 

Le dimanche 7 février, et à l'occasion du 11 février qui marque le 42ème anniversaire de la victoire de la Révolution iranienne, le chef de l'état-major de l'armée iranienne accompagné du ministre de la Défense a inauguré la première chaîne de production des MANPADS iraniennes d'une portée de 5 kilomètres : " 

Le général de division Baqeri a salué cette avancée, qui marque une "des lignes de production les plus uniques de missiles de défense aérienne à courte portée dans la région", et qui "peut subvenir aux besoins opérationnels des forces armées en utilisant des technologies avancées et nouvelles dans les domaines du laser, de l'optique , guidage et contrôle" et qui surtout tout en étant très sophistiqué "est maniable pour des forces non spécialisé". " Le MANPAD est une arme précieuse face aux menaces car elle peut  être utilisée dans diverses situations de combat tactique. Seuls trois ou quatre pays dans le monde peuvent produire une telle arme; mais aujourd'hui, la République islamique d’Iran a pleinement acquis cette technologie et toutes ses pièces sont entièrement produites à l’intérieur du pays et ont été testées à plusieurs reprises dans diverses scènes pouvant être utilisées dans la défense aérienne à basse et moyenne altitude». 

Les experts on compris à travers ces allusions, l'idée trop "résistancienne" d'une démocratisation des MANPAD iraniens  à l'effet de faire descendre des hélico, des avions de combat, des drones .... US/Israel. Alors une base de campement de plus ne changera pas garnd chose surtout s'il se situe tout près de la zone des opérations de la Résistance. 

Dans ses entretiens avec le chef de la Douma puis les journalistes, le Président du Parlement iranien a mis l'accent sur ce point que " où les Etats sont, il y a l'insécurité et la guerre". Une allusion directe non seulement à l'Irak où la Résistance lutte contre les troupes US mais encore à la Syrie où le Pentagone a très clairement annoncé qu'il veut expulser la Russie. Un peu au nord à Idlib où Erdogan cherche en appliquant à l lettre le plan d'encerclement de la Russie par terroristes interposés, des militaires syriens et russes ont été pris pour cible, le 7 février, par les roquettes des terroristes à Idlib. Un Russe et sept Syriens ont été tués et plusieurs autres blessés. Les forces russes ont aussi perdu un drone. Le groupe terroriste Ansar al-Tawhid, affilié à Al-Qaïda, a affirmé dimanche que des militaires syriens et russes avaient été tués lors d'une frappe de ses forces contre la ville de Kafr Nabl (Kafranbel) dans la campagne du sud d'Idlib.

La frappe aurait visé un quartier général conjoint de l'armée syrienne et des forces russes. Selon les affirmations du groupe terroriste, le capitaine Daniel Zvariv, un conseiller militaire russe a trouvé la mort. Deux autres militaires russes, Marat Medvedev et Doridaro Zaven, auraient été blessés, rapporte SouthFront. En Syrie, on en est donc au stade de la confrontation sanglante... La "coexistence" avec l'ennemi n'a plus aucun sens. Selon le Centre de réconciliation russe en Syrie, Hyat Tahri al-Sham pro US/pro Turquie a mené 23 attaques à l'artillerie, aux mortiers ou aux roquettes au cours des dernières 24 heures. Treize des attaques ont touché des positions à Idlib, cinq à Alep, trois à Hama et deux à Lattaquié. La côte ouest s'embrase donc. Il est temps que les Tupoleve russe affûtent leurs bombes. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV