Un quotidien arabophone a tenu à faire allusion au déploiement par Israël de son système « Dôme de fer » dans le port d’Eilat, sans manquer de révéler les capacités d’Ansarallah d’infliger des coups douloureux au régime sioniste.
Dans un article de Kamal Khalaf, le journal transrégional Rai Al-Youm a évoqué les capacités du Mouvement Ansarallah du Yémen et a levé un coin de voile sur les agissements du régime sioniste par crainte d'attaques des forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) yéménites.
« Le déploiement du Dôme de fer à Eilat ces derniers jours a renforcé la possibilité de frappes de missiles d’Ansarallah aux profondeurs de la Palestine occupée, sur fond de ce que le journal israélien Maariv, a qualifié de « menaces d’Ansarallah au Yémen ». Mais jusqu'à présent, les raisons pour lesquelles le régime sioniste et ses médias parlent tant de la menace en provenance du Yémen n'ont pas été déterminées, et tout ce qui est dit est la pression israélo-saoudienne sur Trump pour inclure Ansarallah sur la liste de groupes terroristes. Certaines sources bien informées ont déclaré que deux hauts responsables saoudien et sioniste s’étaient récemment rendus à Washington dans le but d'inclure Ansarallah sur la liste noire du terrorisme », souligné l’article de Rai Al-Youm.
Kamal Khalaf a souligné qu’Ansarallah du Yémen a la force et le courage de porter un coup douloureux à la Palestine occupée, et que cela ne peut être caché, et que la raison est l'implication croissante de Tel-Aviv dans la guerre au Yémen et son émergence en tant qu'acteur direct. Israël était déjà un acteur indirect et secret et Ansarallah dispose de preuves et de détails de l’implication directe des Sionistes dans la guerre au Yémen.
« Le journal israélien Haaretz a récemment écrit qu'Israël a commencé son implication dans la guerre au Yémen plus qu'auparavant. Abdullah Yahya al-Hakim, le chef du service de renseignement d’Ansarallah, a récemment averti que la défaite des agresseurs saoudiens dans la guerre au Yémen les avait contraints à quémander l’aide des Sionistes », a écrit Rai Al-Youm.
« Nous observons chaque mouvement du régime sioniste dans la région, et Tel-Aviv doit prendre notre avertissement très au sérieux et comprendre que toute action ou aventurisme stupide aura des conséquences très douloureuses pour eux. Maintenant, bienvenue au Yémen ! », avait dit Abdullah Yahya al-Hakim, le chef du service de renseignement d’Ansarallah.
« La première menace d’Ansarallah de viser les profondeurs d’Israël a été celle du leader d’Ansarallah Abdel Malek Al-Houthi qui a menacé Israël le 11 septembre 2019 à l’occasion de l’anniversaire de la bienheureuse naissance du Grand Prophète de l’islam (PSL) et qui a nié les accusations de Netanyahu selon lesquelles l’Iran aurait fourni des missiles de haute précision aux Yéménites. Al-Houthi a menacé qu’Israël serait visé s’il attaquait le Yémen », ajoute l’article.
« Il est naturel qu'Israël déploie le Dôme de fer dans la ville d'Eilat, la ville israélienne la plus proche du Yémen; mais étant donné la grande distance entre le Yémen et Eilat, la question qui se pose est de savoir si les Yéménites ont la capacité de mener de telles attaques et ont développé des missiles à longue portée pour atteindre Israël, d'autant plus que le Mouvement Ansarallah a explicitement déclaré avoir à sa disposition une banque de données et de cibles qui incluent Tel-Aviv. Le 13 juillet dernier, le chef du renseignement de Sanaa, Abdullah al-Hakim, a parlé d'une banque de données et de cibles vitales en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Israël ».
« En tout cas, Ansarallah n’a pas besoin de tirer de missiles sur Israël; Parce que les navires israéliens se dirigent vers Eilat via le détroit de Bab el-Mandeb, il est donc facile de les cibler avec des missiles ou d'autres méthodes de guerre navale », conclut le journal.