C'est extraordinaire: en mai 2020, les Etats-Unis en ont été à envoyer leurs mercenaires enlever Madura en plein Caracas et l'emmener aux Etats -Unis, coup qui a évidemment échoué, en décembre 2020, ils en sont à supplier son épouse à divorcer pour le déstabiliser! avouons que la stratégie anti Etats "paris" de Washington, quelle que soit la couleur de la gouvernance à Washington a du plomb dans l'aile!
Un Eliott Abrams qui bien conscient du danger que représente "la présence de la Force Qods pour les Etats-Unis au Venezuela " avec en toile de fond des pétroliers iraniens qui circulent désormais librement entre le golfe Persique et les Caraïbes ou encore cette usine de fabrication de drones Mohajer-6 dont la technologie vient d'être transmise à l'armée bolivarienne, et qui pourrait se transformer instamment sous peu en usine de fabrication de missiles, se goure et quelque chose de bien. Il se goure d'autant plus qu'il se met à conseiller à Biden de copier de A à Z la politique de Trump face à l'Iran et au Venezuela. A la faveur de la politique de Pression maximale l'alliance Amérique Latine-Résistance tourne à plein régime au point que le Venezuela pose ses conditions pour tout dialogue à venir avec l'Amérique.
Vendredi Nicolas Maduro a dénoncé les sanctions américaines contre les Vénézuéliens avant d'assujettir les pourparlers avec Washington au respect mutuel et à la levée des sanctions de Washington contre son pays.
« Selon les statistiques officielles, en raison des actions hostiles de Washington contre le Venezuela entre 2014 et 2020, le Venezuela a perdu près de 99% de ses recettes en devises (plus de 50 milliards de dollars, soit 400 millions de dollars par an) au cours de ces années, mais il continue à se battre et à résister, a dit le Président.
C'est ainsi que le Venezuela a appelé à la coopération entre 29 pays actuellement sous sanctions unilatérales américaines pour "atténuer" leurs effets - des pays tout comme l'Iran, la Russie et Cuba, tout en rappelant que ces derniers avaient aidé son pays à contrecarrer les sanctions US.
Il a plaidé pour la création d'un "pacte mondial" pour briser les sanctions unilatérales imposées par Washington, s'adressant au Conseil de sécurité de l'ONU par vidéoconférence et qu'il a même détaillé cette géniale proposition en trois temps, à commencer par la mise en place d'une "alliance internationale contre les mesures coercitives unilatérales" qui servirait de "plate-forme opérationnelle pour atténuer leur impact négatif". Il a également appelé à redoubler d'efforts pour ratifier une résolution auprès de l'Assemblée générale des Nations unies pour promouvoir la levée de toutes les sanctions, et pour que cette instance s'attaque régulièrement à la menace que de telles mesures représentent pour «la paix et la sécurité internationales».
Au moment où le diplomate détaillait sa proposition les sites de traque des pétroliers iraniens si susceptibles au moindre geste et acte des bâtiments appareillant sous pavillon de l'Iran ont affirmé que l'Iran avait envoyé sa plus grande flotte de pétroliers en 2020 au Venezuela et ce, au mépris des sanctions américaines pour aider et au détriment de ce levier de pression et de chantage que constitue une pénurie de carburant dans un pays qui est le plus grand détenteur du pétrole au monde.
Environ 10 pétroliers iraniens ont été expédiés depuis le printemps au Venezuela afin de lui livrer du pétrole. Les sources américaines affirment mêmes que parmi les trois alliés de Venezuela, "c’est l’Iran qui semble jouer un rôle plus actif et plus efficace en cette matière, la Chine et la Russie ayant préféré jouer la modération, " ce qui ne devrait pas plaire à Washington puisque avec l'Iran, l'Amérique est dans un totale impasse et qu'une alliance Téhéran-Caracas présente une menace pour l'US Navy".
Le commandant en chef de la flotte US pour l'Amérique centrale et du Sud a évoqué il y a deux jours cette menace se disant inquiète de la présence «alarmante et préoccupante» de la force d'élite Qods au Venezuela : « L'Iran n'est qu'un des adversaires américains soutenant le président vénézuélien Nicolas Maduro », a déclaré l'amiral Craig Faller. Et de poursuivre : « L'Iran a envoyé des armes et dépêché militaires pour aider le président vénézuélien Nicolas Maduro. Nous constatons une influence iranienne grandissante là-bas» : « Téhéran a utilisé cette force pour soutenir le président syrien Bachar Assad et d'autres alliés. Des centaines de Russes ont également contribué à fournir un soutien pour «garder les éléments clés de l'armée de Maduro juste assez prêts»... Mais avec l'Iran c'est autre chose : " La Résistance ne vend pas des armes mais transmet sa technologie et surtout elle aide à ce que les Anti-impérialistes voient à quel point l'Amérique n'est qu'une puissance en déclin, condamnée condamnée à échouer. le concept d'une colaition anti-USA en Amérique du Sud n'est pas nouveau, ce qui est nouveau c'est le concept de sortir de la posture défensive et être bien offensif face aux Yankée", note un analyste.