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E-Press du 23 novembre 2020

Saint-Pétersbourg en Russie, juillet 2017. Vladimir Poutine au siège de la marine russe est en compagnie du commandant en chef des forces navales (en blanc) et du ministre russe de la Défense. ©Sputnik

Au sommaire :

1- Enrichissement : l'Iran atteindra le niveau d'avant le PGAC

L'ambassadeur d'Iran et représentant permanent auprès des organisations internationales basées à Vienne, Kazzem Qaribabadi, a exprimé sa surprise face aux allégations américaines contre son pays, affirmant que la quantité actuelle d'uranium enrichi en Iran représentait un tiers de ses réserves avant la mise en œuvre de l'accord nucléaire.

« Avant l'accord sur le nucléaire, l'Iran avait trois fois plus d'uranium enrichi qu'actuellement et 36 fois plus que le chiffre stipulé dans l'accord nucléaire. Pourtant, il ne s'est jamais détourné de ses activités pacifiques », a déclaré dimanche Qaribabadi.

Il a ajouté que les États-Unis ne peuvent pas se retirer de l'accord sur le nucléaire et en même temps s'attendre à ce que l'Iran reste attaché à ses engagements en vertu de ce même accord. « Il est ridicule qu'un pays comme les États-Unis qui possède des milliers d'ogives atomiques et les ont utilisées contre des Japonais innocents, se déclare préoccupé par l’Iran qui s’est engagé à respecter ses engagements sous la supervision directe de l’Agence internationale de l’énergie atomique », a-t-il indiqué. 

Source : Fars News

2- Hezbollah: sévère mise en garde de l'Iran

L’Iran ne tolérera aucun préjudice à sa sécurité nationale si « l’erreur stratégique » des Émirats arabes unis et de Bahreïn de désigner le Hezbollah libanais comme un « groupe terroriste » déclenche une mesure hostile, a averti le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

S'adressant aux journalistes lors d'une conférence de presse dimanche, Saeed Khatibzadeh a dénoncé la mesure « provocatrice » de Manama et Abu Dhabi de désigner le Hezbollah libanais comme une « organisation terroriste ».

« L'Iran ne plaisante pas avec sa sécurité nationale si l'erreur stratégique commise par Abu Dhabi et Manama se traduit par de l'hostilité », a averti le porte-parole.

Source : Tasnim News

3- Macron suscite un tollé en  Algérie

Dans un entretien publié vendredi par l’hebdomadaire Jeune Afrique, Emmanuel Macron a salué le « courage » d'Abdelmadjid Tebboune et promis de « faire tout [son] possible pour l’aider » dans la « période de transition » que vit le pays. Des propos qui ont été vivement critiqués dans les rangs de l’opposition.

« Macron se croit autorisé à distribuer des certificats de légitimité aux dirigeants des indigènes que nous sommes », a condamné le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un des principaux partis de l’opposition laïque.

Principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a de son côté fustigé une France en « recul » sur la scène internationale, qui n’« éprouve aucune gêne à renouer avec ses vieilles habitudes de s’ingérer dans les affaires internes de ses anciennes colonies ».

Le quotidien arabophone Echourouk estime aussi que les propos de M.Macron ont relancé « la polémique sur les ingérences de la France ».

Paris « pèse, et lourdement, dans l’espace régional dont fait partie l’Algérie […]. Parfois, cette influence va jusqu’à confondre coopération et ingérence », écrit le quotidien francophone Liberté, proche de l’opposition.

« Aujourd’hui, il nous délivre un pur extrait de la pensée néocoloniale », déplore le chroniqueur de Liberté, Mustapha Hammouche.

Source : Sputnik

4- Nord Stream 2 : Berlin capitule

Depuis cet été, la furie américaine se déchaîne contre le projet de gazoduc russo-européen Nord Stream 2. Sanctions américaines contre les entreprises européennes partenaires, coalition médiatique de médias engagés contre un « projet climaticide » pour ne pas dire que la ligne est simplement pro-globaliste et anti-russe.

Maintenant, les députés allemands ont rejeté à une majorité écrasante la résolution de soutien au gazoduc.

La morale de l’histoire est aussi simple que banale : il est extrêmement difficile de porter un projet économiquement globaliste, en se positionnant pour la défense des intérêts souverains des États. Car il est impossible de différencier la globalisation économique de la globalisation (soumission) politique – tout a un prix.

Source : Réseau international

5- D'ici 2030, des bases navales russes émergeront à Cuba et au Vietnam

La marine russe envisage d'implanter jusqu'en 2030 un certain nombre de  bases navales dans des points stratégique du globe, un projet impliquant bien évidemment les territoires cubain et vietnamien bénéficiant tous deux d'une position géostratégique privilégiée, rapporte Avia-pro citant des sources russes.

Le projet de la marine russe permettra non seulement le renforcement significatif de la position de la Russie sur la scène mondiale, mais aussi la neutralisation entière des capacités de la flotte militaire américaine, indique le portail d'actualité militaire russe.

Selon les experts, l'émergence d'une base navale russe en Syrie et au Soudan n'est que la première étape, après quoi des installations similaires apparaîtront dans d'autres régions de la planète.

Les experts attirent l'attention sur le fait que Cuba est définitivement intéressé par la création d'une base navale russe sur le territoire du pays, car cela conduira non seulement à assurer la protection des frontières des États, mais aussi à minimiser la probabilité d'une tentative américaine d'organiser un blocus du pays.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV