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Zoom Afrique du 29 octobre 2020

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Le président ivoirien, Alassane Ouattara. (Archives)

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L’actualité en Afrique :

  • Le Cameroun se prépare à réduire l’impôt sur le bénéfice et sur les sociétés ;
  • Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières ;
  • Bharti Airtel se retire du Ghana ;
  • Niger : plus de 30 000 entreprises créées entre 2011-2019.

 

Les analyses de la rédaction :

1. Burkina Faso : Sankara a résisté !

À lire la presse occidentale l’État burkinabé, son armée et ses forces volontaires seraient à l’origine de tout le mal qui traverse le pays. Une info relayée par Burkina 24, site lié à l’extérieur dit par exemple ceci : « Le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a livré sa vision de la situation nationale ce mercredi 28 octobre 2020. Il s’agit pour le Dr Daouda Diallo et ses camarades de revenir sur l’application de l’état d’urgence et “les exactions commises” par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). 

Selon le CISC, la situation sécuritaire du Burkina Faso s’est aggravée. Une situation que le collectif met au compte des “insuffisances de certaines mesures prises pour contrer cette situation”. Pour le Dr Daouda Diallo, l’état d’urgence décrété par le président du Faso le 31 décembre 2019 devait permettre de calmer la situation et ramener la sérénité au sein des populations. »

Ce genre de collectif qui se prolifère comme des champignons au Sahel ont évidemment pour tache de bloquer la prise de conscience nationale, ce retour à l’origine qui en dépit d’une intense campagne militaire médiatique économique anti ouest-africaine des puissances occidentales, continuent à gagner du terrain.

Le pays entre dans quelques semaines dans un nouveau cycle électoral pour désigner son président de la République et renouveler le parlement. Il s’agit d’une nouvelle étape dans la vie du Burkina Faso dont le cheminement est loin d’être un long fleuve tranquille. En effet en 2015, un soulèvement populaire a mis un terme à plus de 25 ans de pouvoir de Blaise Compaoré. Le peuple réclamait alors plus de liberté, de meilleures conditions de vie et surtout un droit de regard sur la conduite des affaires de l’État. Et ce qui s’était passé a rappelé la révolution sankariste de 1983. Les attentes du peuple burkinabé étaient nombreuses par rapport au passé du pays encore marqué par deux époques aux contours diamétralement opposés, avec d’une part un pouvoir qui n’a pas su se réinventer après plus d’un quart de siècle et de l’autre, une ère qui a fondé les bases d’un Burkina Faso nouveau, entreprenant, authentique et fier sous Thomas Sankara. Avec l’élection de Roch Marc Christian Kaboré, le Burkina Faso s’est remis en ordre de marche. Avec une méthode et une efficacité qui ne se dément pas, le président du Faso a réussi, au lendemain du soulèvement populaire, à susciter l’espoir chez les 20 millions de Burkinabés. En dépit d’un climat social volatile et d’une situation sécuritaire qui s’est dégradée, dans de nombreux domaines, en cinq ans, il y a eu des améliorations certaines dans le quotidien des Burkinabés. Dans le programme présidentiel, il était question de « Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice ». Et la vision du président du Faso s’est traduite dans le Plan national de Développement économique et social (PNDES), 2016-2020. Alors que l’actuel président boucle ses cinq ans à la tête du Burkina Faso, c’est l’heure du bilan. Les infrastructures routières, énergétiques, sanitaires se sont multipliées aux quatre coins du pays. L’agriculture s’est modernisée. L’offre de formation s’est densifiée et s’est diversifiée. Dans le même temps, l’insertion professionnelle a connu une belle embellie. Par ailleurs, le pays a retrouvé une vitalité certaine sur le plan diplomatique. Et sur le plan politique et social, les motifs de satisfaction sont nombreux, tant tout a été mis en œuvre pour que les Burkinabés puissent s’exprimer librement malgré l’environnement sécuritaire dans lequel le pays se trouve. Mais il est surtout loisible de constater que les Burkinabés, malgré un front social qui bouillonne en permanence, ne sont pas insensibles à la politique menée par leur chef de l’État. Ce dernier qui a fait de la gouvernance, une exigence, prêche du reste par l’exemple. Il n’hésite pas à se mettre à la disposition de ses compatriotes lorsque la nécessité s’impose. On l’a vu aux côtés des Burkinabés à l’occasion des attentats terroristes qui ont frappé Ouagadougou et en d’autres circonstances. Il est par ailleurs un ambassadeur de choix de la culture et de l’authenticité burkinabées. Les producteurs de coton, et les tisseuses du pays lui doivent une fière chandelle de valoriser leur travail. En effet, le président du Faso apparaît essentiellement en « Faso danfani », la cotonnade typique du pays. Du reste, le « consommer burkinabé » est toute une philosophie du gouvernement. Ainsi en janvier 2017 une circulaire gouvernementale a instruit « les structures publiques de consommer, prioritairement, les produits locaux dans le cadre de la commande publique ». Et d’année en année, le pourcentage de produits locaux dans la commande publique ne cesse de croître. Le Burkina Faso poursuit en tout cas son développement et sa croissance économique contre vents et marées. Et les actions engagées dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, politique et culturelle offrent des perspectives de lendemains meilleurs. En dépit du contexte sécuritaire difficile, il n’est point question de faiblir, ni de se détourner de ses objectifs affirme-t-on au sommet de l’État. Cameroun Tribune présente un tableau non exhaustif d’acquis du Burkina Faso au cours des cinq dernières années et qui marquent le retour au premier plan du pays de Thomas Sankara. Sans bruit ! Avec méthode, engagement et surtout l’adhésion du peuple.

2. Côte d’Ivoire : après les USA, la CPI s’en mêle !

L’Occident devient de plus en plus menaçant par rapport à la Côte d’Ivoire.

Après les États-Unis qui tentent de s’ingérer dans les affaires de la Côte d’Ivoire, c’est maintenant au tour de la CPI de placer son épée de Damoclès sur le pays, et principalement sur les dirigeants qui sont dans le collimateur des Occidentaux. Si le tribunal des Chefs d’États africains s’en mêle, c’est que l’Occident craint réellement de perdre le contrôle de la Côte d’Ivoire, et de voir un nouveau président qui serait contre l’Occident et qui rattachait le pays au bloc de l’Est. Car l’une des craintes des États-Unis serait précisément cela. En vue de l’emplacement géostratégique de la Côte d’Ivoire, non seulement de par ses frontières terrestres, mais aussi de par son accès au golfe de Guinée, qui rappelons-le, reste un endroit terriblement stratégique pour l’Occident, dont la présence militaire navale se fait terriblement remarquer.

La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a donc mis en garde les acteurs politiques ivoiriens contre toute répétition des violences électorales de 2010. Serait-il possible qu’il projette de faire subir le même sort que Gbagbo à Ouattara ?

Un coup de semonce qui intervient à la veille du scrutin présidentiel du 31 octobre, dans un climat particulièrement tendu et surtout tout de suite après les nombreuses menaces concernant les journalistes des médias mainstream. Le danger a commencé à se faire ressentir dans le camp occidental. Car ceci est le signe que la population ivoirienne ne peut pas se laisser manipuler et qu’ils sont eux-mêmes conscients de ce qui se passe dans leur pays. Les Ivoiriens ne veulent pas qu’un remake de 2011 se reproduise dans leur pays, mais il est tout de même aussi important de rappeler, que ce qui a déclenché les guerres de 2010-2011 au sein de la Côte d’Ivoire, c’est surtout les ingérences de la France.

La situation est assez tendue en Côte d’Ivoire, surtout après les propos du président ivoirien Alassane Ouattara, concernant le retour de Laurent Gbagbo au pays et l’emprisonnement à vie de son opposant Guillaume Soro. Lors d’une interview auprès des médias français, le président ivoirien a préféré ne pas s’exprimer sur l’affaire Guillaume Soro qui est entre les mains de la justice, jugeant qu’il faut laisser le temps à la justice de faire son travail.

Une rencontre a aussi été prévue entre le président Ouattara et son opposant Henri Konan Bédié, mais l’organisation de cette rencontre est restée au point mort.

Que se passe-t-il réellement derrière le rideau ? Et est-ce qu’un remake de 2011 serait inévitable ? Qu’est-ce que la CPI et les figures politiques savent pour tous réagir comme cela ? Est-ce Ouattara qui est visé par la CPI ?

En tout cas, la population ivoirienne ne veut aucunement revivre l’enfer de 2011, et ils sont prêts à tout pour éviter cela.

3. Centrafrique : le conflit libyen à Bangui ?

En Centrafrique, le média « le Monde Afrique » a relayé un article surprenant prétendant que le conflit libyen s’invitera à Bangui. Un article assez dénigrant envers le président centrafricain et de son gouvernement à quelques semaines des élections présidentielles. Analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV