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Zoom Afrique du 3 octobre 2020

Les drones iraniens bientôt au Kenya ?

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Les analyses de la rédaction

Kenya : les drones iraniens bientôt dans le ciel de Nairobi ?

On se rappelle fort bien qu’en janvier comment une spectaculaire attaque visiblement au drone simultané a ciblé la base américaine Simba au Kenya.

On se rappelle aussi comment l’Africom s’est précipité à renier tout lien entre cette attaque qu’’il a mis sur le compte des Shebab avec ces agissement hostiles au MO contre l’axe de la Résistance.

En effet  semble ne pas être sans rapport avec cette extraordinaire décision du gouvernement Kenya en dépit des accords militaires signé avec Washington, le Kenya a fermé son ciel sur les drones de combats US, empêchant ainsi les forces US de procéder à des opérations dans l’espace aérien de l’est africain.

Dans un entretien accordé à France 24 à l'occasion de sa visite en France, le Président kényan Uhuru Kenyatta fait savoir que son pays n'acceptera pas de frappes de drones américains sur son territoire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

En visite à Paris où il rencontrera son homologue Emmanuel Macron, le Président kényan Uhuru Kenyatta a accordé un entretien à France 24 dans lequel il dément les rumeurs circulants dans la presse américaine d'après lesquelles l'armée US aurait demandé l'autorisation de mener des frappes par drones au sein du territoire kényan pour attaquer des positions terroristes, à l'instar de ce qui avait été fait en Somalie.

C’est un avantage que les Américains viennent de perdre vu leur coopération qui continue en Somalie, au Soudan du sud et en Éthiopie.

On aimerait bien croire que cette limitation ne va pas sans rapport avec un rapprochement de plus en plus perceptible entre Nairobi et Téhéran.

L’ambassadeur kényan en poste à Téhéran s’est rendu à une exposition bien particulière à Téhéran. Il s’agissait de présenter l’occasion des investissements dans divers secteurs iraniens y compris mines et acier.

Les propos de l’ambassadeur ont attiré l’attention de la presse. M. Benedict Watamba a appelé à davantage de coopération irano-kényan dans les secteurs qu’est le plomb, or et argent, tout en demandant à ce que les techniciens iraniens participent davantage au secteur d’acier kényan.

C’est un message très fort qu’on sait que les États-Unis ont sanctionné la méga aciérie iranienne à Ispahan (la plus grande du MO) sans pour autant parvenir à en infecter la production. L’Iran ayant produit 5 fois plus que l’an dernier de l’acier.

Un rapprochement Iran-Kenya s’est d’ailleurs illustré ses dernières semaines par le premier centre de nanoscience iranien qui ouvrira bientôt ses portes à Nairobi. L’ambassade d’Iran au Kenya et l’Université de Nairobi ont entamé les discussions pour la création d’un centre de nanosciences et de nanotechnologies au Kenya. L’institut de formation vise à développer l’enseignement et la recherche dans ces domaines plaçant ainsi Nairobi au centre des innovations mondiales.

Une coopération militaire Kenya Iran est-elle envisageable ? Peut-être puisque la date de l’embargo sur le commerce d’armes avec l’Iran s’approche et que l’Iran est désormais l’un des plus fiables fournisseurs d’armes au monde.

Le ciel de Nairobi est fermé sur les drones US, il pourrait s’ouvrir sur ceux de l’Iran. Les drones Made in Iran ne participeront pas dans des projets expansionnistes d’agression ou autres, mais à la consolidation de la sécurité de l’état kényan.

Côte d'Ivoire : un front uni contre la France ?

Il y a quelques chose d’inouï dans ces deux discours croisés. Celui de la femme de l’ex-président Gabgbo, arrêté en 2011 lors d’une décente de l’armée française dans son palais présidentiel, puis emprisonné et conduit à la CPI pour avoir osé dire non à la France et cette autre discours, celui du président que cette même France a fait succéder à Gabgbo.

A l’approche de la présidentielle que l’axe US-France veut une autre étape marquée par les manœuvres de déstabilisation, la violence et pourquoi pas le début d’une autre guerre civile, l’ancien et l’actuel président sont arrivés à cette conclusion : l’ex-puissance colonialiste n’est pas la partie en qui la Côte d’Ivoire pourrait faire confiance.

A l’antenne de France 24, Simone Gabgbo a dénoncé un mot à peine voilée la complicité des forces françaises avec les violeurs, les criminels de guerre qui en 2010 semaient le trouble à travers la Côte d’Ivoire. Simone Gbagbo était interrogée sur une déclaration qu’elle avait faite lors de son procès devant la justice ivoirienne, assurant qu’elle avait été victime de « tentatives de viol » en présence de soldats français. « Je les ai vus de mes yeux ! Qui filmaient. Ils étaient bien là quand les gens nous chassaient, nous abattaient et je n’ai pas vu un seul soldat français lever la main. Ils étaient là avec des caméras », a-t-elle affirmé.

Presqu’au même moment, Ouattara qui, basé sur le concept totalement ridicule d’ivoirité, et qui s’est haussé à la tête de l’État après le coup d’état suivi de l’intervention militaire de la France, a reconnu que les échanges commerciaux Paris-Abidjan n’est plus ce qu’ils étaient dans le passé, ce qui veut dire que la Côte d’Ivoire commence peu à peu à se distancer de l’axe occidental, du FMI, de l’économie malade capitaliste pour se rapprocher de l’Est, à travers la Chine entre autres.

« Je regrette que nos échanges économiques aient diminué. La Chine et le Maroc sont désormais nos partenaires principaux devant la France. Les banques françaises, notamment, ont quitté la Côte d’Ivoire. C’était une erreur, je n’ai cessé de le dire à vos dirigeants, les présidents Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron », déclarait le président Alassane Ouattara à un média français.

Cet un entrecroisement bien significatif : Gabgbo dénonce l’absurdité des accords militaires avec une France qui, en 2009, s’est payé le luxe de bombarder le camp militaire de… quitte à détruire l’armée de l’air ivoirienne, tandis que le président Ouattara produit du FMI, et jusqi’ici agent de la France, annonce le divorce économique de son pays d’un des pays plus riches de l’Afrique de l’Ouest avec le capitalisme occidental.

Ainsi va l’éveil africain en cette année 2020 où à travers tout l’ouest africain, la Résistance face au colonialisme se manifeste.

Au Mali, au Niger, au Burkina… bref au Sahel, mais aussi sur la côte, avec une Afrique de l‘Ouest où l’Occident est profondément relié, difficile de maintenir les même politiques, même si le secrétaire à la défense des États-Unis s’en est allé cette semaine en Tunisie, en Algérie et au Maroc pour scruter entre temps par des accords militaires d’une durée de 10 ans la possibilité de créer des conflits sur les frontières du Maghreb et du Sahel, façon de prolonger la présence militaire occidentale en Afrique.

RDC : qui veut la peau de Tshisekedi ?

En RDC, les États-Unis n’ayant obtenu rien de concret depuis leur accord militaire en 2019 avec le président congolais Tshisekedi, l’Oncle Sam tente le tout pour le tout afin de pousser le président congolais à se soumettre aux diktats US.

En commençant par des accusations contre la corruption au sein du gouvernement et en passant par des tentatives de déstabilisations dans les région de l’Est et du nord-est de la RDC, les USA ont mis les bouchés doubles afin de semer le chaos dans un pays comme la RDC, qui grâce à la vigilance de son peuple, les politiques anti-occupation de son ex-président Kabila et l’éveil de l’actuel président Tshisekedi, n’a permis à aucune partie tierces de s’ingérer dans ses affaires.

Cette fois-ci, la puissance néo-colonialiste met les mains sur un secteur clé du pays, qui, grâce au code minier de l’ex président Joseph Kabila, est resté à l’abri des pillages occidentaux.

Deutche Welle évoque l’exploitation du pétrole dans l’Est de la RDC en ces termes : « En RDC, des trafics douteux de licence d'exploitation plombent le fonctionnement des blocs pétroliers en Ituri dans l'Est. Les populations s'en plaignent. »

Pour Jimmy Munguriek, secrétaire général du Cadre de concertation de la société civile de l'Ituri sur les ressources naturelles, « aujourd'hui, le bloc pétrolier III n'est pas exploité et curieusement son détenteur, Dan Gertler, cherche à revendre le bloc. Il cherche même à le revendre au gouvernement congolais moyennant presque 150 millions de dollars et pourtant il ne l'a pas acquis à ce prix là. Il a acquis par des voies d'opacité qui couvrent même des pratiques de corruption ».

L’auteur de cet article cherche-t-il à sous entendre que le contrôle de l’Est de la RDC est totalement échappé des mains du président et que cette partie de la RDC, riche en minerais et ressources naturelles n’appartient plus au gouvernement mais à un quelconque milliardaire israélien et donc les USA ?

Qu’un média occidental soit aussi opposé au gouvernement congolais, c’est que ce dernier sait bien comment tenir tête face à la puissance d’occupation.

Le fait que le peuple congolais soit conscient des complots occidentaux et que son armée protège de toute âme ses frontières contre toute atteinte à sa souveraineté constitue une grosse défaite pour la force colonialiste qui a vu ses plans tombés à l’eau depuis la présidence Kabila et de son successeur Tshisekedi qui tente tant bien que mal de maintenir la souveraineté de son pays.

Mali : le peuple ne s’essouffle pas

Le peuple malien ne s’est pas éloigné de son objectif principal qui était le retrait des forces étrangères de son territoire et il le fait savoir à travers des manifestations à travers le pays.

Les manifestations organisées par le Mouvement populaire de la jeunesse africaine a été l’un des derniers exemples de cette haine du peuple malien contre la force d’occupation. La jeunesse africaine a une fois de plus exigé le départ des forces étrangères de son pays en scandant des slogans anti-français.

« Soldats français, pliez vos bagages et rentrez chez vous », « Nous ne voulons de la France au Mali », pouvait-on entendre dans la capitale malienne Bamako.

Voyons quelques extraits de ce rassemblement ensemble.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV