« L'intérêt porté par la Chine au Liban en termes d'investissement, de développement et de soutien économique a franchi le stade de la théorisation publique en entrant dans la phase de conception de projets réels avec des titres spécifiques, des emplacements spécifiques et des budgets alloués pour la mise en œuvre. Aujourd'hui, nous voulons connaître les détails de ces projets », a ajouté al-Mayadeen.
Pour commencer, il faut dire que la valeur des propositions d’investissement faites par les entreprises chinoises au Liban s’élève à plus de 12 milliards de dollars.
Ce chiffre est plus que celui que la Conférence internationale des donateurs et des investisseurs peut fournir pour soutenir l'économie libanaise. Mais, comment ce montant sera-t-il réparti dans les secteurs économiques libanais.
Ce montant sera consacré à 9 projets majeurs dont celui du chemin de fer. Les Chinois se sont engagés à construire une ligne ferroviaire côtière et une autre reliant le Liban du Nord au Sud. Ce projet sera acheminé avec la préparation d’un port maritime.
Les Chinois ont décidé de construire des centrales à combustible ou à gaz dans le secteur de l'électricité et de construire des installations pour produire de l'électricité à partir de l'énergie solaire. Les recherches menées montrent que ces installations peuvent être construites le long de la rivière Litani ainsi que dans d'autres zones.
La Chine accorde une attention particulière à la rivière Litani dans le but de le dépolluer. C'est le problème majeur de la pollution qui a rendu (jusqu'à présent) cette rivière et ses rives inhabitables. Les Chinois veulent faire du fleuve une source de développement agricole.
Les Chinois ont proposé des solutions avancées pour construire des usines de collecte et de recyclage des déchets afin de stopper l'épuisement des ressources naturelles et de lutter contre la pollution.
Compte tenu de la hausse de la valeur du dollar américain au Liban et dans la région, cette action des Chinois intervient dans le cadre de l’initiative chinoise dite « la nouvelle route de la soie ou la Ceinture et la Route » que Pékin a lancée il y a sept ans pour redessiner la route de la soie, de l'Est à l'ancien Ouest et en Afrique, par rail, ainsi que par mer et air, à partir de la mer de Chine méridionale jusqu'à Londres au nord et Johannesburg au sud de l'Afrique.