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Israël projette d'affronter le duo S-400-Bavar 373 à ses risques et périls

Le tir de missile antimissile Bavar 373. ©RT

Il y a quelques jours, certaines sources faisaient état du déploiement des batteries de missiles antimissiles Bavar 373 sur la base stratégique de T4 à Homs où la Russie déploie elle aussi sa DCA composée de S-300 et de S-400 depuis fort longtemps. Parallèlement, ces mêmes médias ont reconnu les efforts particulièrement intenses des Américains pour "paralyser" les S-400 avec en toile de fond les missions successives des Poseidon US non loin de Tartous et de Lattaquié où selon le site russe Avia. Pro, "des vols réguliers d'avions militaires américains auraient déjà permis à l'armée américaine d'obtenir des informations précieuses, en particulier, via les fréquences radio utilisées par les systèmes de défense antiaérienne russes S-400". 

En effet, le projet syro-irano-russe de créer une chape antimissile au-dessus de la Syrie paraît de plus en plus "dangereux" à l'axe US/Israël qui depuis le 20 novembre n'a pas osé lancer des frappes contre le territoire syrien ni bombarder le point de passage stratégique Qaem/Abou Kamal où l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance veillent à ce que la route stratégique Irak-Méditerranée reste ouverte et surtout opérationnelle.

Ce lundi, les médias russes affirment qu'Israël projette de frapper la base T4, un projet qui reste, pour autant, difficile à se réaliser, dans la mesure où il lui faudrait à la fois affronter les systèmes antimissiles S-300 et S-400 syro-russes, mais aussi le Bavar 373 que l'Iran aurait livré à l'armée syrienne, soit un cocktail bien explosif propre à repousser les F-35 les plus performants de l'Armée de l'air israélienne.  

 

 

Suivant le plan d'attaque israélien que dévoile la presse russe, Tel-Aviv projette de mener des raids contre des régions dans l’est de la Syrie dont la base T4, mais des obstacles à franchir sont bien multiples : il existe d'abord des batteries de missiles russes à "aveugler", ce à quoi les Américains travaillent follement en multipliant des missions de reconnaissance autour de Hmeimim, base aérienne russe à Lattaquié et en cherchant à découvrir les fréquences radios des systèmes radars russes. Mais il existe un autre problème à surmonter : c’est bien la première fois qu’Israël envisagerait, selon la presse russe, de viser une base militaire en plein territoire syrien (Homs), ce qui ne lui laisse aucun autre choix si ce n'est de s'infiltrer dans le ciel syrien. Le risque étant évidemment de se trouver nez à nez avec les batteries S-300 et S-400 syro-russes inclus dans un système de défense aérienne intégrée.

Cité par la presse russe, l’expert militaire et directeur du département d’études politiques et sociales de l’université de Plekhanov, Andrey Koshkin a affirmé lors d’une interview avec le site web russe Narodni Novosti (Nation News, NDLR) qu’Israël savait bien quels risques "il prendrait en voulant réaliser ce projet, mais qu’il était, pourtant, déterminé à l’exécuter". Mais Israël est sûr et certain qu'il serait incapable de faire quoi que ce soit sans l'aide d'une tierce partie. Quelle est cette partie? Selon l'expert, c'est à l'OTAN qu'il compte recourir. Aussitôt après les raids aériens israéliens du 20 novembre qui malgré les déclarations triomphalistes des Israéliens se sont avérés un méga fiasco, la France a apporté son plein soutien à Israël et a affirmé son engagement indéfectible envers la sécurité israélienne. Il y a donc de fortes chances pour que la France, la Grande-Bretagne outre les États-Unis aident Israël dans son projet. 

 

 

« À mon avis, ils s’emploient à organiser des manœuvres éventuelles pour mener un raid aérien, même avec de hauts risques ; ce serait pourtant une mission ultra difficile pour Israël et pour ses alliés parce qu'ils ne savent pas à quoi ils devront s'attendre très exactement  », ajoute l’expert andrey Koshkin. En effet outre les armements russes, ceux récemment déployés par l'Iran pourraient bien surprendre les Israéliens. 

« Nous n’invitons pas nos ennemis à la guerre, mais s’ils doutaient de la performance de nos armes, ils pourraient les mettre à l’épreuve pour en connaître le résultat », a déclaré dimanche 15 décembre le commandant en chef de l’armée iranienne, le général de division Abdolrahim Moussavi.

Le commandant en chef de l’armée iranienne a souligné que contrairement à certains pays qui dépensaient chaque année des centaines de milliards de dollars pour moderniser leur arsenal, les forces armées iraniennes améliorent de mieux en mieux la performance de leurs ressources humaines et optimisent au maximum leurs équipements.

« Eux, ils dépensent des milliards de dollars pour leur défense aérienne mais dans leur espace aérien, il y a des trous noirs qu’ils ne contrôlent absolument pas », a-t-il ajouté en faisant allusion à certains pays de la région.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV