C'est une entité aux abois. Enlisé, Israël se dit prêt à faire face à l'axe de la Résistance et pourtant, avant les missiles, il est déjà emporté par les eaux. Au moins deux Israéliens ont été tués et plusieurs autres blessés en Palestine occupée, suite à de violentes tempêtes qui ont provoqué des inondations.
Selon le quotidien israélien The Jerusalem Post, les rues du nord de la Palestine occupée ont été inondées. Un arbre est tombé sur un homme et un autre Israélien a perdu la vie après avoir été écrasé par une voiture.
Nombre d’Israéliens en voiture ont été également bloqués dans les eaux. Un avertissement d'inondation a été émis vendredi pour la plaine côtière du Nord dont les habitants s'attendaient à des précipitations de 50 à 75 millimètres.
En hiver, les inondations sont fréquentes en Palestine occupée. En janvier 2018, plusieurs quartiers ont été inondés, des automobilistes ont été obligés de rester sur le toit de leurs voitures et une personne a été tuée.
La semaine dernière aussi, les conditions météorologiques se sont aggravées et des localités à Ashkelon et à Ashdod ont subi des dégâts.
De même, l’agence de presse palestinienne Shahab a récemment écrit sur sa page Twitter, en se référant à des sources israéliennes, que quatre soldats israéliens avaient été blessés en plein entraînement militaire dans la base militaire de Ketziot à cause de la tempête de sable.
Alors Israël a tout intérêt à mettre les pédales douces: surtout que le front à l’interne est loin d’être prêt et la situation politico-économique est catastrophique.
Des organisations non gouvernementales estiment que 2,3 millions d’Israéliens entrent dans la définition de pauvreté (environ 530 000 familles, dont 1 007 000 enfants). Il y aurait 59 % de personnes âgées dépendant d’organisations humanitaires qui n’arrivent pas à répondre à leurs besoins médicaux, faute de revenu. Environ 64,5 % des personnes âgées qui reçoivent de l’aide, n’ont pas de vêtements adéquats et environ 49 % n’ont pas les moyens de chauffer leur maison en hiver. Ils seraient 69 % à ne pas pouvoir se procurer de fournitures scolaires.
Les données indiquent que 79 % de ceux qui reçoivent de l’aide, souffrent d’une maladie chronique, qu’environ 67 % ont dû cesser leur médication ou leur traitement en raison des coûts et qu’environ 58 % ont dû faire de même avec leurs enfants.
Une guerre avec l'Iran, si elle a lieu, a toutes les chances de s'avérer fatale...