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Syrie : l’armée porte un coup dur aux troupes turques à Hassaké

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les militaires syriens sont déployés dans le Nord pour faire face à l’agression turque, 16 octobre 2019. ©AFP

Des unités de l’armée syrienne ont repoussé une attaque des forces turques et leurs mercenaires contre Kozalya et Tall Laban, deux villages de la localité de Tall Tamer, située dans la banlieue nord-ouest de Hassaké.

Hier, jeudi 24 octobre, les militaires syriens ont infligé de lourds dégâts aux des effectifs de l’armée turque et leurs mercenaires alors qu'ils tentaient d’attaquer les deux villages de Kozalya et Tall Laban dans la banlieue de Tall Tamer.

Après avoir pilonné violemment à l’artillerie lourde les villages d’al-Assadya, Tall Dhyab, al-Safeh et al-Jahima dans la banlieue sud-ouest de Ras al-Aïn, les forces turques et leurs pions issus des groupes terroristes ont occupé le village de Manajir, situé dans la localité de Tall Tamer.

D'autre part, des affrontements ont eu lieu entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les militaires turcs sur l'axe des deux villages de Tall Dhyab et d’al-Assadya, dans le sud de Ras al-Aïn.

En outre, des protestations populaires ont eu lieu dans la banlieue de la ville de Ras al-Aïn contre les forces turques qui avaient interdit aux habitants de regagner leurs maisons.

Des sources locales déployées à Ras al-Aïn ont signalé que les maisons et les biens des habitants de la région avaient été saccagés et pillés par les militaires turcs.

Deux civils ont été blessés dans une agression des troupes turques contre le village de Mushrefa, dans la banlieue sud de Ras al-Aïn.

La diplomatie russe entérine l’intégrité territoriale syrienne  

Selon le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenizia, le règlement de la question kurde est impossible sans la reprise du contrôle du gouvernement syrien sur l'ensemble du territoire national et des frontières.

S'exprimant jeudi lors d'une session du Conseil de sécurité des Nations unies, Nebenzia a déclaré que la raison de l'escalade dans le nord-est de la Syrie était "la grave expérience d'ingénierie géopolitique ayant suscité une animosité entre Kurdes et Arabes".

« Le mémorandum d’entente russo-turc, essentiel pour la ré-instauration de la stabilité en Syrie (...) s’explique clairement par le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie et le rejet de toutes les orientations séparatistes dans ce pays », a-t-il réaffirmé.

Vasily Nebenizia a déclaré que toutes les forces étrangères installées illégalement sur le sol syrien devraient quitter ce pays et que les organisations internationales devraient créer les conditions du retour des déplacés syriens.

Plus loin dans ses propos, ce responsable russe a déclaré que la situation était toujours critique à Idlib.

« Tant qu'Idlib restera sous l'emprise des "groupes extrémistes", la situation y restera immuable », a-t-il déploré.

Le mémorandum d'entente signé le 22 octobre à Sotchi entre le président russe, Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan prévoit le maintien du statu quo dans la région située entre Tall Abyad et Ras al-Aïn dans le nord de la Syrie et l'entrée des forces de police russes et des gardes-frontières syriens dans les zones adjacentes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV