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Nouvelle trêve à Idlib sur fond d'avancée fulgurante des forces du Tigre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Terroristes d'Ahrar al-Cham. ©Al-Masdar News

Au bout de trois semaines d'intenses combats contre la Turquie, les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN qui se battent sous le vernis des terroristes d'al-Nosra, d'Ahrar al-Cham ou encore du Parti du Turkestan (PIT), et alors que la Russie et la Turquie avaient rompu tout dialogue, les agences de presse ont fait état d'une trêve dans les combats. Cette trêve est-elle réellement tenable? Le  principal groupe terroriste Ahrar al-Cham, soutenu par la Turquie, rejette le cessez-le-feu dans le nord-ouest de la Syrie et s'obstine à poursuivre ses agissements contre l’armée syrienne. Cette obstination veut dire très clairement que la Turquie refuse la thèse russe selon laquelle Idlib finirait par se désarmer sans grand combat.

Ankara refuserait aussi un retour aux accords de Sotchi ou d'Astana, comme l'a souhaité mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergeui Lavrov qui a appelé Ankara à respecter la zone de désescalade et à retirer ses supplétifs de Hama, de Lattaquié et de la banlieue d'Idlib. Certains observateurs estiment que la volonté russe d'éviter un basculement total de la Turquie dans son camp naturel se heurterait désormais à de très gros obstacles, la Turquie ayant déjà cédé de grands pans de sa relative autonomie vis-à-vis des États-Unis, retrouvés dans la foulée de son rapprochement avec la Russie. Mercredi la France a annoncé la prochaine visite de son ministre des A.E. en Turquie pour, ont affirmé les sources officielles, parler de l'adhésion turque à l'Europe. Mais l'UE traversant une crise existentielle, il est fort peu probable que cette visite soit consacrée à autre chose qu'au modus opérandi de l'émergence d'une zone tampon au nord et au nord-est  de la Syrie. 

Harakat Ahrar al-Cham a déclaré dans un communiqué qu'il rejetait tout cessez-le-feu conclu avec les forces armées syriennes et russes, s’entêtant à poursuivre les combats dans le nord-ouest de la Syrie, là où la Turquie, les États-Unis et les deux principaux alliés de l'OTAN de ces deux à savoir la France et l'Allemagne travaillent à l'ébauche d'une zone tampon. Des agences d'information ont fait état d'une demande expresse des États-Unis adressée à l'Allemagne selon laquelle cette dernière devrai activer ses avions de combat en Syrie. Les observateurs n'écartent plus la possible ébauche d'une zone no-fly au nord syrien, zone qu'appelle de ses vœux et ce, depuis 2011, la Turquie d'Erdogan. 

Quant à l'armée syrienne et ses forces du Tigre, l'armée syrienne a envoyé quant à elle, mardi, un grand nombre de renforts sur l'axe Idlib-Hama, a annoncé Al-Masdar News citant une source militaire. Les forces du Tigre continuent à avancer à grand pas dans le nord-ouest de Hama, secondées par une large couverture aérienne russe. L'aviation syro-russe a pilonné ainsi les villes de Khan Cheikoun, d'al-Latamnah, de Kafr Zita, de Zakat, de Tremla et d'al-Hobeit dans le nord-ouest où sont retranchés les terroristes.

Les opérations de la libération d'Idlib ont jusqu'ici conduit à la libération de zones stratégiques telles que Qalaat al-Madiq et Kfar Nabouda ainsi que des dizaines d'autres villages. Ces villages faisaient partie des zones de désescalade où la Turquie étaient censée neutraliser ses "supplétifs". Or ce sont justement ces zones qui servaient aux terroristes de principaux carrefours de trafic d'armes. 

« L'armée syrienne met le cap sur  le nord-ouest de Hama, et plus précisément sur le front de Tal Malah », a-t-on appris d’AMN qui a ajouté: « Des Forces de défense nationale de l’armée syrienne se préparent à lancer une offensive d’envergure afin de reprendre aux terroristes la colline de Tal Malah. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV