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«La Russie n'acceptera jamais la souveraineté israélienne sur le Golan»

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat de l'armée syrienne monte la garde près du Golan occupé, le 14 août 2018. ©AP

La Russie s’est vivement opposée à la décision de la Maison-Blanche de reconnaître la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan.

Oleg Morozov, membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre haute du Parlement russe, a déclaré, jeudi 21 mars, que la Russie n’accepterait jamais la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. « Trump nuit à la communauté internationale et au monde arabe », a-t-il martelé.

Oleg Morozov, membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre haute du Parlement russe. (Photo d'archives)

Oleg Morozov a ensuite ajouté qu’en reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan, Donald Trump suivait trois objectifs : « le premier est de se rapprocher d’Israël qui est considéré aux États-Unis comme le seul allié sur la question. La seconde est de diviser le monde arabe et la troisième est de porter un coup dur à la Syrie et à son partenariat avec la Russie ».

L’ONU, la Turquie et la Ligue arabe ont également exprimé leurs vives oppositions au nouveau tweet du locataire de la Maison-Blanche.

 

Plus tôt dans la journée, Donald Trump a publié un tweet soutenant la souveraineté factice d’Israël sur les hauteurs du Golan qui font partie intégrante du territoire syrien.

« Après 52 ans, il est temps que les États-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan, territoire qui revêt une importance particulière pour la sécurité et la stratégie de l'État d'Israël et pour la stabilité régionale! », a écrit Donald Trump hier, le jeudi 21 mars.

À 70 kilomètres de Damas, le Golan a été occupé en 1967 par le régime israélien à l’issue de la Guerre des Six Jours. La région a été ensuite annexée en 1982 par Israël, acte qu’aucun pays n’a reconnu à ce jour. Idem pour les Nations unies.

Le feu vert du président américain à la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan intervient au moment où les affaires de corruption financière de Benjamin Netanyahu ont réduit pas mal ses chances de briguer un autre mandat.

Cette initiative de Trump pourrait donc s’inscrire dans le cadre des efforts destinés à renforcer la cote de popularité du Premier ministre israélien pour les élections du 9 avril.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV