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Une cinquantaine de cas de violation de trêve à Hudaydah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char des forces du président démissionnaire Mansour Hadi dans le port de Hudaydah. ©AFP

Une délégation onusienne est arrivée à Hudaydah, superviser le processus de l’application de la trêve, signée à Stockholm entre les parties yéménites. Le constat est contraignant, pas moins de 47 cas de violation de la trêve en une seule journée, de la part de la coalition d’agression saoudienne qui soutient le président démissionnaire Mansour Hadi.

Le porte-parole des forces armées yéménites a fait part de 47 cas de violation de la trêve à Hudaydah, signée à Stockholm, simultanément à l’arrivée au Yémen de la délégation onusienne pour superviser le processus de son application.

La délégation de supervision des Nations unies qui était arrivée, samedi après-midi, à Aden dans le sud du Yémen, s’est déplacée dimanche soir à Hudaydah, ville occidentale yéménite.

« Simultanément à l’arrivée de la délégation onusienne à Hudaydah, 47 cas de violation de la trêve ont été enregistrés », a annoncé le porte-parole des forces conjointes yéménites, le général Yahya al-Saree.

La trêve, signée entre les parties yéménites à Stockholm, a été mise en exergue, depuis mardi dernier, sans être respectée par la coalition d’agression saoudienne.

Alors que la coalition continue ses attaques d’artillerie et de roquette contre les zones d’habitation à Hudaydah, d’intenses conflits se poursuivent, en même temps, entre les forces d’Abd Rabbo Mansour Hadi, président démissionnaire et les forces de l’armée et d’Ansarallah.

Les parties yéménites ont essayé, à plusieurs reprises, de mettre fin aux conflits, mais leurs négociations ont, à chaque fois, buté à l’impasse vu les tergiversations de l’Arabie saoudite et ses alliés israélo-américains.

Le Yémen reste, ainsi, la scène des agressions quotidiennes de la coalition USA/Israël/monarchies arabes. En dehors de ses attaques, la coalition procède également à des opérations d’espionnage. La plus récente a d’ailleurs eu lieu ce dimanche 23 décembre, lorsqu’un drone CH-4 de la coalition saoudienne a été repéré et abattu dans le ciel de Saada dans le nord du Yémen.

Généralement, la coalition utilise des drones de type CH-4 pour effectuer les missions d’espionnage. Ayant, justement, comme mission d’espionner les bases militaires et le QG des commandants yéménites, l’un de ces drones survolait la ville de Saada, ce dimanche 23 décembre, avant d’être abattu par la défense anti-aérienne yéménite.

Le drone CH-4 est de fabrication chinoise. Il est capable de transporter 4 missiles AR-1 et de survoler à une altitude de 7.200 mètres. La version la plus avancée est même capable de transporter jusqu’à 400 kg de bombes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV