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Idlib : les partisans du dialogue arrêtés par centaines

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires syriens et russes ont été déployés au passage d'Abu Duhur, à l'est de la province d'Idlib, le 20 août 2018. ©AFP

Le représentant permanent de Russie auprès de l'Onu, Vassili Nebenzia a annoncé que des milliers de personnes soutenant le dialogue avec Damas avaient été arrêtées à Idlib qui est pour autant une zone de désescalade.

« Les terroristes ont arrêté plus de 2 000 partisans du dialogue, ceux qui sont en faveur de la réconciliation avec les autorités syriennes. Moscou a exhorté à plusieurs reprises les chefs de guerre des groupes terroristes opérant à Idlib à se rendre aux forces armées syriennes et à déposer leurs armes car le statu quo était inacceptable », ajoute le responsable russe. 

À en croire l'OSDH, vitrine médiatique de l’opposition pro-occidentale et organe des services secrets britanniques, les services de renseignement turcs sont sur le point de pousser divers groupes terroristes dont le Front al-Nosra (Al-Qaïda proche de Riyad), actifs dans la province d’Idlib à être intégrés au sein de la macro-milice créée par la Turquie et baptisée "Front national pour la libération".

Aucune information précise n’est disponible sur les détails de l'opération du renseignement turc MIT.  Des milliers de terroristes ne croient plus à la lutte armée et craignent une défaite royale face à une armée syrienne qui a déployé des milliers de forces près d'Idlib. 

Le Front national pour la libération est une alliance de plusieurs groupes terroristes soutenus directement par la Turquie et il est proche des Frères musulmans.

L’OSDH a souligné que les parties régionales et internationales ont appelé la Turquie à profiter de son influence au sein des groupes terroristes et à exhorter le Front al-Nosra qui contrôle la majeure partie d’Idlib à se dissoudre pour se rallier au Front national pour la libération. L'OSDH ne précise pas de quelle partie il s'agit. Il pourrait s'agir effectivement de la Russie qui cherche à neutraliser les efforts de guerre US et alliés. La Turquie aurait mis en garde les terroristes contre des répercussions toute opposition à la dissolution. « La responsabilité des opérations de l’armée syrienne revenait aux terroristes eux-mêmes », aurait averti Ankara.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV