Un accord historique vient d’être signé sur le statut de la mer Caspienne.
Les chefs d’État des pays qui bordent le plus grand lac salé du monde (la Russie, l’Iran, le Kazakhstan, la République d’Azerbaïdjan et le Turkménistan) ont signé, le dimanche 12 août dans le port kazakh d’Aqtaw, un accord baptisé Convention sur le statut juridique de la mer Caspienne.
Dans la foulée, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a adressé le commentaire de la République islamique d’Iran dans une lettre destinée à ses homologues des pays riverains de la Caspienne.
Voici une partie de cette lettre :
– La République islamique d’Iran rappelle les règles et le contenu de l’accord qui a été signé en 1921 entre l’Iran et la République socialiste fédérative soviétique de Russie ainsi que ceux de l’accord qui a été conclu en 1940 entre l’Iran et l’Union des républiques socialistes soviétiques en matière de commerce et de navigation maritime.
– La Convention sur le statut juridique de la mer Caspienne ne traite pas des fonds marins et des ressources sous-marines. Ces derniers devront être précisés plus tard dans un accord qui devra être signé entre les parties concernées.
– La troisième clause, concernant la définition des lignes de base droite, indiqué par le premier article de la Convention sur le statut juridique de la mer Caspienne, évoque le statut de la côte appartenant à la République islamique d’Iran. Cette clause prend en considération la situation toute particulière de l’Iran à ce propos. En plus, tout comme le confirme la Convention sur le statut juridique de la mer Caspienne, la méthode utilisée pour définir les lignes de base droite devra être précisée dans un accord distinct, conclu entre toutes les parties concernées.
Ladite clause indique : « Si la forme de la côte d’un pays riverain rend difficile au pays de définir ses eaux intérieures, cette situation particulière sera prise en considération en définissant les lignes de base droite dans un accord séparé qui devra être signé plus tard afin de garantir le consentement de tous les signataires. »