La Flotte navale iranienne composée d’un destroyer et d’un navire lance-missiles s’est amarrée, le 9 mars, à Makhachkala, en Russie. Il s’agissait de la troisième visite de la marine iranienne en Russie depuis 2013.
S’exprimant, mardi 21 mars, en marge de la visite à la ville portuaire de Makhachkala, le commandant de la Flotte de la marine iranienne Mohsen Sheidaï a dit aux journalistes russes que l’Iran cherchait un bon soutien constructif de la Russie en mer Caspienne.
« Ici, à Makhachkala, nous cherchons à avoir une bonne interaction constructive avec la Russie tout en se concentrant sur le maintien de la paix. Nous sommes fiers d’avoir réussi à transformer les menaces en opportunités tout au long de la période des sanctions », a-t-il ajouté.
Après la signature de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1 en 2015, Téhéran et Moscou ont renforcé leur coopération militaire.
Début mars 2017, l’Iran a testé avec succès ses missiles S-300 achetés à la Russie. Lors de ce test, les militaires iraniens ont mené une simulation de guerre électronique afin de tester la capacité à atteindre ses objectifs dans des conditions difficiles.
L’Iran et la Russie ont conclu un accord sur les missiles S-300 en 2007. Toutefois, en raison des sanctions imposées, début 2010, à l'Iran, leur livraison a été suspendue. C’est en 2015 que les deux pays ont repris leurs discussions sur cette affaire.
Le dernier développement iranien en matière de missile a fait monter la tension entre l’Iran et les États-Unis début mars. Un vaisseau d’espionnage des forces navales des États-Unis a changé de cap dans le détroit d'Hormuz face aux vedettes iraniennes du corps des Gardiens de la Révolution islamique qui lui ont barré la route.
Washington a condamné ce geste de l’Iran le qualifiant d’acte non professionnel et dangereux. De son côté, Téhéran a mis en garde les États-Unis contre les conséquences de leur action.