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Manbij: le retrait des Turcs conditionne le départ des Kurdes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces américaines ont implanté une nouvelle base militaire à Manbij, en Syrie, le 8 mai 2018. ©Reuters

En Syrie, le retrait des militaires turcs de Manbij conditionne le départ des Unités de protection du peuple.

Les Unités de protection du peuple (YPG) ont annoncé, ce jeudi 7 juin, qu’elles se retireraient de Manbij en cas du retrait des militaires turcs de cette ville du nord syrien.

L’accord que viennent de sceller les États-Unis et la Turquie au sujet de Manbij pourrait améliorer les relations entre ces deux pays. Cet accord prévoit le retrait des YPG de Manbij et leur déploiement sur la côte orientale de l’Euphrate. Les Américains et les Turcs sont toujours en litige à propos de certains sujets dont le désarmement des forces kurdes.

Alors que Washington réaffirme qu’aucune date n’a été encore fixée pour la mise en oeuvre de l'accord, le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que l’opération de Manbij durerait au maximum six mois.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, à plusieurs reprises, menacé les forces kurdes de l’expulsion de Manbij. Le mercredi 6 juin, les Unités de protection du peuple se sont dites prêtes à quitter Manbij.

Selon le conseil local de Manbij, l’accord signé entre les États-Unis et la Turquie laisse les habitants de la ville réticents envers le retrait des conseillers militaires kurdes.

Environ un million de personnes, pour la plupart des déplacés ayant fui la guerre, vivent à Manbij et dans ses alentours.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV